Quantcast
Channel: LES GRIGRIS DE SOPHIE
Viewing all 3711 articles
Browse latest View live

LES GRIGRIS DE SOPHIE VOIENT LA VIE EN VIOLET

$
0
0


























1 ET 9 PIERRE ALBASSER
2 KARL BEAUDELAIRE
3 ET 16 JEAN-CHRISTOPHE PHILIPPI
4 CHOMO
5  KASIA ZARO
6  ET 14 EVELYNE POSTIC
10 ANGKASAPURA (COLLECTION B. RESIAK)
11 BOZ MUGABE
12 CHOMO
7 ET 13 CHRISTINE SEFOLOSHA
15 ISE CELLIER
17 JOËL LORAND
19 ODILON REDON
20 PAUL DIEUSEUL
21 SAMANE ATEF
22 YAN NOBLET


LES COULEURS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

(cliquer sur le lien)




SCULPTURES EN BOIS A BEG MEIL

$
0
0
Dans les rues de Beg Meil, dans un jardin en face de l'église, cette sculpture dont je ne sais rien ...






Février 2019


JOAN SALA FABREGA : ART BRUT EN ESPAGNE

$
0
0

























C'est à Isabelle Pulby que je dois la traduction du texte de Jo Farb Hernandez :


JOAN SALA FABREGA , maçon et tailleur de pierre, possédait une petite collection de voitures anciennes. Quand son village décida d'organiser une foire en lien avec sa ville jumelée française, ils inclurent une photo de lui en train de laver ses voitures pour la publicité de la foire. Quand il vit cette photo, il décida de faire une sculpture le représentant dans cette pose : "En tant que maçon je connaissais la pierre," dit-il. Il commença donc à sculpter sans avoir reçu de formation préalable. La réaction de ses voisins à son travail fut si positive qu'à partir de ce moment, dit-il, il n'a pas arrêté de sculpter. Il commença par tailler des sculptures dans le basalte local ou dans du marbre importé, les plaçant autour de sa maison ou dans le jardin de l'autre côté de la rue. Après un voyage à Barcelone où il vit le Parc Guell d'Antoni Gaudi, il se mit à fabriquer des œuvres en béton, les ornant de "trencadis" de carreaux de céramique ou de verre ("trencadis" : type de mosaïque, à base d'éclats de céramique, typique de l'architecture moderniste catalane - note de la traductrice). Bien que certaines parties de son travail en "trencadis" soient surtout figuratives et décoratives, d'autres zones sont plus narratives, avec des phrases, des dates, des cartels, faits de carreaux brisés ou de morceaux de verre insérés dans les murs.

Nécessairement quelque peu stylisé par les besoins du matériau, le travail de Sala en céramique est généralement de plus haute qualité (au niveau conceptuel aussi bien que technique) que ses sculptures en pierre gravée. Les morceaux de carreaux de céramique brisés sont posés de façon régulière, en portant une grande attention à maintenir un placement équidistant, mais ils sont aussi utilisés de façon habile pour renforcer visuellement certaines formes comme les drapés ou les vagues dans les cheveux. Les "trencadis" recouvrent aussi certaines maladresses dans ces sculptures qui ont été gravées de façon soustractive dans la pierre. Désormais à la retraite, il travaille chaque jour pour créer des images qu'il tire de magazines ou de livres et se délecte de sa nouvelle identité non seulement de maçon mais aussi de sculpteur. "Il y en a qui m'appellent le Michel-Ange de la Garrotxa, d'autres le Gaudi de la Garrotxa", dit-il avec fierté et il a immortalisé ces mots en les insérant en "trencadis" sur les hautes tours de la Sagrada Familia qui s'élève sur le côté est de sa maison, et en se plaçant lui-même face à Gaudi regardant sa propre version sculptée du fameux temple barcelonais.

SUR SPACES

CHEZ HENK VAN ES

LE SITE DE L'ARTISTE

( cliquer)

Joan Sala
Casa del escultor
carrer Josep Ballvé, nr 10
Sant Joan les Fonts, Girona, Catalunya, Spain
  

Merci à Jo Farb Hernandez qui a permis cette visite et cette rencontre


JOAN SALA FABREGA : QUELQUES DETAILS

$
0
0


























"La maison de JOAN SALA FABREGA  est situé à Sant Joan les Fonts, dans la province de Gérone, au numéo 10 de la rue  Josep Ballvé. Sant Joan les Fonts est une ville d'environ 3000 habitants qui est à côté de Olot, au milieu de la zone volcanique de la Garrotx.

Joan a commencé la maison en 1968 et on peut dire qu'elle n'est pas encore terminée.

Lorsque Joan et sa femme ont acheté la terre, dans les années 60, il n'y avait que des champs et des arbres. Les années se sont écoulées et le village de Sant Joan les Fonts a grandi et maintenant la maison est au milieu de la ville.

Joan est un maçon professionnel. Il a toujours aimé la nature, en particulier les arbres et les oiseaux. Il n'est donc pas étonnant qu'il y ait tant de végétation. Il y a même un arbre au milieu du balcon !

Cette maison on peut l'aimer ou non, mais elle ne laisse personne indifférent.

Nous espérons que Joan a de nombreuses années de la vie et de la santé, afin que nous puissions suivre l'évolution de cette maison. "


SUR SPACES

CHEZ HENK VAN ES

LE SITE DE L'ARTISTE

( cliquer)

Joan Sala
Casa del escultor
carrer Josep Ballvé, nr 10
Sant Joan les Fonts, Girona, Catalunya, Spain


 Merci Jo Farb Hernandez

" LA LÉGENDE DE LA MORT " d'ANATOLE LE BRAZ.

$
0
0

Je viens de terminer un livre indispensable " LA LÉGENDE DE LA MORT " d'ANATOLE LE BRAZ.




IL N'EST PAS BON DE SIMULER LA MORT




Qui plaisante avec la mort trouve à qui parler....

Autrefois, il y avait, au collège de Tréguier, de grands élèves dont quelques-uns avaient vingt-deux ans voir vingt-cinq ans. C'étaient de jeunes paysans auxquels on n'avait fait commencer leurs études sur le tard. Bien qu'ils se destinassent à la prêtrise, ils se livraient souvent à des plaisanteries qui sentaient le rustre.

Un jour, débarqua au petit séminaire un garçonnet de chétive apparence et dont l'esprit n'était guère plus robuste que le corps. Il était, comme on dit chez nous, briz-zod, c'est-à-dire un peu bête. Ses parents avaient pensé qu'à cause de sa simplicité même, il ferait un bon prêtre et s'étaient saignés aux quatre veines pour l'entretenir au collège.
Le cher pauvret ne tarda pas à devenir le souffre-douleur de ses camarades. Il n'était pas de méchant tour qu'on ne lui jouât.
Il avait d'ailleurs une âme sans rancune et se prêtait bonassement à tout ce qu'on exigeait de lui.
En ce temps-là - je ne sais si cela existe encore - les grands élèves avaient au collège des chambres qu'ils occupaient à deux ou trois. On les appelait pour cette raison des chambristes.
Notre "innocent" avait pour compagnons de chambrée Jean Coz, de Pédernek, et Charles Glaouier, de Prat.

Un soir qu'Anton L'Hégaret - ainsi se nommait le briz-zod - était resté prier à la chapelle, Charles Glaouier dit à Jean Coz :
- Si tu veux, nous allons nous amuser, aux dépens de l'idiot.
- Comment cela ?
- Tu vas défaire tes draps. Puis, nous les suspendrons, l'un à la tête, l'autre au pied de mon lit, de manière à former une "chapelle blanche". Je me coucherai, et, lorsque L'Hégaret entrera, tu lui annonceras, les larmes aux yeux, que je suis mort. Tu seras censé m'avoir veillé jusqu'à ce moment et tu l'inviteras à te remplacer. Tu sais comme il est docile. Il ne sera pas nécessaire de le supplier. Tu auras soin, en sortant, de laisser la porte entr'ouverte. Tu diras aux camarades de chambres voisines de se tenir avec toi dans le couloir. Je vous promets à tous une scène désopilante. Si jamais, après une pareille nuit, L'Hégaret consent à veiller un mort, je veux que le crique me croque.
- Bravo ! s'écria Jean Coz, il n'y a que toi pour avoir des imaginations aussi extraordinaires !
Les voilà de se mettre à l'oeuvre.
En un clin d ' oeil, les draps sont attachés au plafond. Une serviette est disposée sur la table de nuit. L'assiette, où les étudiants ont coutume de déposer leur savon, sert de plat pour l'eau bénite. On allume à côté quelques bouts de chandelle. Bref, tout l'appareil funèbre est au complet et, dans le lit, Charles Glaouier, rigide, les mains jointes, les yeux mi-clos, simule à merveille le cadavre.

Lorsque Anton L ' Hégaret entra, il ne fut pas peu surpris de voir Jean Coz à genoux au milieu de la chambre et récitant le De profundis.
- Qu' est-ce qu' il y a donc ? demanda-t-il.
- Il y a que notre pauvre ami Charles a rendu son âme à Dieu, répondit Jean Coz d' un ton bas et lugubre.
- Charles Glaouier ! Il était si bien portant tout à l' heure.
- La mort a de ces coups imprévus. Voici deux heures que je le veille. J' ai dû l' ensevelir, tout seul. Je suis brisé d'émotion et de fatigue. Vous êtes, comme moi, son frère de chambrée. Je vous serai reconnaissant de prendre ma place auprès de sa dépouille mortelle, jusqu'à ce que je revienne vous relever, après avoir goûté quelque repos.
- Allez, allez vous reposer, murmura « l' innocent ».
Et il s' agenouilla sur le carrelage de brique, à l' endroit que Jean Coz venait de quitter. Tirant de sa poche son livre d' heures, il se mit à débiter toutes les oraisons d' usage en pareille circonstance. De temps en temps, il s' interrompait pour moucher une des chandelles, pour jeter un peu d' eau soi-disant bénite sur le corps, et aussi pour dévisager timidement le camarade que Dieu avait rappelé à lui. Car c'était peut-être la première fois qu'Anton le simple se trouvait face à face avec un trépassé.
Il était si préoccupé de remplir décemment la fonction de veilleur funèbre qu' il n' entendait pas les chuchotements qui se faisaient à quelques pas de lui, dans l' entrebâillement de la porte.
Toute la bande des camarades dont les cellules donnaient sur ce couloir était là, les yeux aux aguets ; ils n' attendaient, pour se gaudir, que la burlesque scène promise pas Jean Coz au nom de Glaouier.

Le calvaire de Tronoen
Ils attendirent longtemps.
Les heures nocturnes sonnèrent, l' une après l' autre.
Minuit retentit, quand son tour fut venu.
Une impatience mêlée de peur commençait à gagner chacun.
Un des écoliers dit à mi-voix :
- Glaouier ne bouge pas. Si cependant il était mort pour de bon !
Ce fut le signal d' une débandade. Seuls, les plus résolus demeurèrent.
- Entrons ! Il faut savoir ! prononça Jean Coz. Peut-être Glaouier a-t-il imaginé de nous mystifier tous, et non plus seulement Anton L' Hégaret. Il est de force à cela.
Ce fut une irruption dans la chambre.
Mais, dès les premiers pas, les « apprentis-prêtres » restèrent cloués sur place par l'épouvante.

Le visage de Glaouier était jaune comme cire. Ses Yeux étaient convulsés et fixes. Le souffle de l' Ankou avait terni son regard. L'âme, pour s'échapper, avait écarté les lèvres. On ne voyait plus entre les dents blanches qu' un trou béant, un creux noir et sinistre.
- Le malheureux ! s'écrièrent d' une commune voix les étudiants, il est mort, il est réellement mort !
- Jean Coz ne vous l' avait donc pas dit ? interrogea tranquillement l' idiot.




(photo Google)


CHEZ BABELIO 

UN BLOG QUI RECENSE LES LÉGENDES

ENCYCLOPÉDIE SUR LA MORT

UN LIEN

ANATOLE LE BRAZ SUR WIKIPEDIA 


(cliquer)


CHEZ MARIO CHICHORRO

$
0
0

J'ai eu la chance de rencontrer MARIO CHICHORRO  au Festival de Gisors en 2017 et de visiter son atelier de Thuir en septembre 2018.
Merci à sa compagne Marie pour son accueil, son enthousiasme et sa passion.











« … Le spectateur est attiré, la plupart du temps, séduit. S’il passe rapidement, il s’en retournera en retirant de cette expérience un superficiel plaisir de l’œil. Mais s’il s’attarde quelque peu, alors, il pourra être contaminé : son entendement sera dérouté, sa tranquille assurance ébranlée; car cette peinture rend inconnu le connu, perturbe le grand réducteur porté sur les choses et réveille la faculté de s’étonner.
Avec sa puissance séditieuse, sa faculté de transformer le regard, de susciter l’étonnement, de déconditionner, son exceptionnelle inventivité formelle, la peinture de CHICHORRO, venue des granges de la scène artistique, est en train d’intervenir avec force dans le débat contemporain. »

Bernard CHEROT































"MARIO CHICHORRO est né au Portugal en 1932 à Torrès Vedras. Etudes à Coimbra et en architecture à l Ecole Supérieure des Beaux Arts de Porto pendant 2 ans. Arrive en France en 1963 et réside à Perpignan dans les Pyrénées Orientales. Collaboration avec des architectes jusqu'en 1968 ou il abandonne l architecture pour la peinture.
Il a produit environ 3500 œuvres, réalisé plus d'une centaine d'expositions en France et dans le monde, a été acheté par de grands collectionneurs et musées. De très nombreux articles lui ont été consacrés dans les publications spécialisées.
Au cours de ces 45 dernières années Mario Chichorro a utilisé des techniques les plus diverses : Huile sur toile et isorel – Acrylique sur agglomérés de bois, polyuréthane extrudé, résine synthétique, agglomérés de liège, plastiques cloués et découpés, tissus collés et emballages divers."


LE SITE DE L'ARTISTE

SUR L'ART EN MARCHE

SUR LE SITE DE LA CRÉATION FRANCHE

CHEZ HERVE COURTAIGNE

(cliquer)


Contact :

Marie Delbarre
7 rue des hirondelles
66300 Thuir

04 68 53 08 21

* LE CHÂTEAU DE MERCUES EXPOSERA 82 ŒUVRES EN RELIEF DE MARIO CHICHORRO, DE FÉVRIER A NOVEMBRE 2019

* MARIO CHICHORRO EXPOSERA FIN JUIN DURANT
TOUT L'ÉTÉ 2019 A LA MAIRIE DE ST ANDRÉ DANS LES PYRENEES ORIENTALES


KEIJO IKONEN : ART BRUT EN FINLANDE

$
0
0
Une grande partie des sculptures de KEIJO IKONEN, décédé en 2015, a été sauvegardée à Ilomantsi en septembre 2016 grâce au fabuleux travail d'ITE .






















Isabelle Pulby,  traductrice des Grigris, a traduit le texte de Minna Tuuva (traduit en anglais par Ina Aaltojärvi) :


Emplie de figures, vaches, servantes, ouvriers agricoles, une idylle rurale faite de béton a commencé à se former en 1994, dans le jardin de Keijo et Maire Ikonen, près de Joensuu, en Carélie du Nord.
"J'ai pensé que je commencerais à créer à partir de la masse, j'avais l'impression que je devais essayer. Que cela pourrait fonctionner... et lentement l'oeil voit comment faire. Il n'y a pas besoin de beaucoup d'outils, une spatule à mastic et un couteau et on commence à modeler";
La retraite a nourri les flammes créatrices de Keijo dans le domaine de la sculpture sur béton, avec pour conséquence de "commencer à penser librement". Les idées pour créer différentes figures viennent de la forme des objets utilisés. Même la poignée du pavillon de jardin est faite à partir d'un vieux régulateur de chauffe-eau.
"Apparemment les idées arrivent en masse, elles ne s'éteignent pas. Tout matériau peut convenir, selon sa forme. Je me suis spécialisé dans le fait d'utiliser un objet dans un endroit totalement différent de sa fonction d'origine, du moment que cela plait à l'oeil".
L'intégrité est la chose la plus importante pour Ikonen. La vie sauvage en Finlande : des sculptures représentant ours, lynx, renard, aigle, hiboux sont présentes. L'harmonie et l'ordre doivent être respectés :"Vous devez réfléchir à ce qui va où, et comment". Il n'y a pas que le résultat final qui compte mais aussi le procédé de la fabrication des sculptures en béton. Ikonen essaie de rendre ses sculptures aussi réalistes et naturelles que possible.
Ikonen n'essaie pas de transmettre un message spécifique à travers son travail mais d'obtenir le sourire d'un voisin. Il y a beaucoup d'admirateurs curieux pour les sculptures d'Ikonen car son jardin est visible depuis la route. Des voitures freinent souvent sur place et les plus audacieux vont jusqu'à pénétrer dans le jardin.
La fabrication d'art est un dur labeur et dans le cas d'Ikonen un très dur labeur. Une sculpture de forme humaine terminée pèse environ 220 kg. En été, il est aussi occupé par le jardinage, avec l'entretien de la pelouse, des fleurs et du potager. Malgré tout le travail, Ikonen sait se reposer. "Je m'assois sur la balançoire et j'écoute les sons de la nature, je pense ce que je pense ou je ne pense à rien du tout".


(photo ITE)





(cliquer) 




(photos ITE)


Keijo Ikonen
Sculpture garden
originally located in
Lehmo, North Karelia, Eastern Finland
part of the collection from sept 2016 on in
Katri Vala Cultural Centre
Ilomantsi, North Karelia, Eastern Finland


POURQUOI J'AIME LA BRETAGNE

$
0
0
De Fouesnant à la Pointe du raz en passant par Léchiagat et Pors Carn ....






























FÉVRIER 2019




LES GRIGRIS DE SOPHIE VOIENT LA VIE EN NOIR ET BLANC

$
0
0
































1 DAREDO
2 ET 6 OLIVIER CARDIN
3 ET 19 MIRJAM APPELHOF
4 ET 17 DAVOOD KOOCHAKI
5 ET 14 GIORGIO BELLO
10 AL VARLEZ
11 CHRISTIANIA
12 DRAZEN PEJKOVIC
13 EMAELLE
15 PHOTO HÉLÈNE VATIN
16 JERRY UELSMANN
18 MARYLENE MOQUAY
20 NANETTE FREEMAN
21 ANGKASAPURA
22 PHOTO MARGOT
23 ROSEMARIE KOCZY
24 SIMON DO
25 SYLC
26 VICTOR SOREN



LES COULEURS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE


( cliquer)






"LUMINAISSANCES" DE LEEZA PYE A LA FABULOSERIE PARIS

$
0
0
Mes yeux sur Paris, les yeux d'Apolline Lepetit, me donnent l'envie d'une nouvelle exposition à la FABULOSERIE PARIS.



L’œil de la femme à barbe fait son cirque à La Fabuloserie Paris et c'est à Ghislaine Verdier que l'on doit cette belle découverte.



(photos Apolline Lepetit)


"On avait souvent conseillé à Leeza Pye d’abandonner ses études d'art, arguant son manque de savoir-faire académique. Mais c’est en découvrant les néo-dadaïstes américains et la scène punk des années 80 qu’elle réalise qu’elle y avait en fait pleinement sa place. Utilisant l’argile et divers objets trouvés, elle se lance alors dans l’évocation d’un univers post-apocalyptique sans âge, à la fois morbide et ludique.
Une technique archaïque au service d’une vision moderne... ou l’inverse.
Installée à Paris en 1992, elle continue à pratiquer l’assemblage, ajoutant la lumière à ses créations. Devenues ainsi « autonomes », ses oeuvres qui puisent en profondeur dans les fantasmes, les rêves ou les clichés traditionnels, gagnent en magie et en mystère. Parfois violent, souvent dérangeant, incarnation très largement érotique de la condition féminine, son travail - empreint d’humour et ne laissant jamais indifférent, n’a toujours rien cédé à l’académisme.
Cette artiste en apparence exubérante et « volcanique » se montre toutefois discrète et n’expose que trop rarement.
La Fabuloserie Paris, écrin de l’art hors les normes dans la Capitale, lui sera un cocon tout à fait adapté."


* Et bientôt :  Eva Chettle et ses Fabuleuses Chimères, 19 au 29 mars 2019

* Rencontre avec l'artiste Leeza Pye
Jeudi 14 Mars - 18:30 - 21:00
Pour échanger avec l'artiste parmi ses oeuvres et autour d'un verre !

* Goûter de décrochage des Luminaissances
Dimanche 17 Mars - 16:00 - 20:00
Pour quitter les œuvres sur un air de fête en présence de l'artiste !


SUR FACEBOOK

L’ŒIL DE LA FEMME A BARBE


Découvrir l'ensemble de la programmation de la Carte Blanche à La Fabuloserie ParisICI



Du jeudi 7 au dimanche 17 mars 2019 tous les jours de 14h à 20h


La Fabuloserie Paris
52 rue Jacob
Paris 6ème


TRACY LUFF ET SES SCULPTURES EN CARTON ONDULÉ

$
0
0

 TRACY LUFF est une artiste malaisienne que j'ai découvert sur Facebook ....
 
« En travaillant avec le carton ondulé, j'ai vite découvert que sous sa surface il y avait une matière dynamique et intéressante. La variété des textures que j'ai découvertes et les variations possibles, tout simplement en coupant les angles différents, était incroyable pour moi. J'ai aussi aimé les couleurs terreuses et humbles du carton.»


























 LE SITE

(cliquer)






DANS L'ATELIER DE SAM HERNANDEZ

$
0
0

J'ai eu en octobre 2018 le plaisir de découvrir les créations de SAM HERNANDEZ dans un petit village espagnol...



















"Sam Hernández est un sculpteur surtout connu pour son travail innovateur du bois. Il réalise des abstractions incroyablement poétiques grâce à des outils variés  (herminettes africaines,  scies, couteaux japonais... )
Ses dernières sculptures sont de plus en plus asymétriques.
Des travaux en acier et en bronze, ainsi que des encres et des acryliques sur papier et huiles sur toile et planche, complètent ses explorations en cours.
Récipiendaire de nombreux honneurs, dont une dotation nationale pour les arts visuels Artiste Fellowship, une bourse de recherche Fulbright, et le lauréat du prix de l'artiste de la Silicon Valley, le travail de Hernandez a été présenté dans de nombreux livres, catalogues d'exposition, et des articles, et a été montré dans  des musées .
Il fait partie de nombreuses collections publiques dont la Yale University Art Gallery, le Smithsonian American Art Museum, le musée contemporain à Honolulu, le Musée d'Art Contemporain de Macédoine, le Centre Cantor à l'Université de Stanford, le musée d'Oakland, le San Jose Museum of art, la Yale University art Gallery, et le New Orleans Museum of art. 
Professeur d'art à l'Université de Santa Clara 1977-2013, Hernandez partage son temps entre la Californie et la Catalogne espagnole."




LE SITE DE SAM 

SAM SUR SPACES

(cliquer)

Et quelques photos du site de l'artiste 






(photo: rr jones)


LA VILLA ISSIATES ET KAZIMIERAS PECIUKEVICIUS

$
0
0































"Joncels est un village médiéval de quelques 250 habitants dans le département de l'Hérault,  une halte sur la route des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Juste à l'extérieur des remparts, dans les siècles passés, il y avait une auberge où les voyageurs pouvaient rester quand les portes étaient fermées la nuit.
Cette maison, datant du 16ème siècle, est redevenu un hôtel en 2002 et s'appelle la Villa Issiates
Dirigée par Giedre et Alain Ivinskas cet hôtel a une ambiance très particulière en raison des nombreuses sculptures en bois que l'on trouve en extérieur et à l'intérieur.

Ces créations ont été faites par Kazimieras Peciukevicius (il est né en 1928 et est  le père de Giedre)

Né en  Lithunie. il est un descendant d'une famille juive polonaise.

Peciukevicius, qui était dans sa vingtième après la seconde guerre mondiale, a rejoint les partisans et ainsi il a passé une grande partie de sa jeune vie dans les forêts.

Cela peut avoir influencé son travail de création , comme il a aussi connu des influences de la culture polonaise, russe et lituanienne.

Après avoir participé au mouvement partisan Peciukevicius  a eu de nombreux emplois et à un certain moment, il est devenu le propriétaire de la maison de Joncels, qui est aujourd'hui l'hôtel Villa Issiates, géré par sa fille et son gendre."




Moi j'ai eu la chance de le rencontrer mais encore une fois la barrière de la langue n'a pas permis un réel échange.




LE SITE DE LA VILLA ISSIATES

CHEZ HENK VAN ES

MIDI LIBRE

HERAULT INSOLITE

(cliquer)
 Villa Issiates
34 260 JONCELS
Téléphone: 04 67 23 87 32



Octobre 2018


LA VILLA ISSIATES ET KAZIMIERAS PECIUKEVICIUS

$
0
0




























"Kasimir Peciukevicius, authentique lituanien, actuellement retraité, quitte tous les automnes les rives de la Baltique pour retrouver celles de la Méditerranée durant l'hiver dans sa famille.
Propriétaire de la Villa Issiates à Joncels, il passe son temps à exercer son talent de sculpteur sur bois, faisant naître de souches récupérées des animaux fantastiques et des têtes humaines aux expressions extraordinaires.
En ce début d'année, Kasimir décida de statufier un pèlerin sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Pour cela, il a choisi le tronc du vieux tilleul de la Safranière qui avait commis le délit de boucher avec des racines une conduite d'eau municipale. Et qui, pour ce crime, fut abattu sans pitié. Désormais retaillé en statue, il trône de toute sa hauteur sur le mur, entourant la Villa Issiates, confirmant tout le talent artistique du lituanien retourné dans son pays et que nous reverrons certainement en octobre prochain, pour un nouveau séjour hivernal. Avec, sans doute en tête, l'intention de proposer de nouvelles œuvres."



LE SITE DE LA VILLA ISSIATES

CHEZ HENK VAN ES

MIDI LIBRE

HERAULT INSOLITE

(cliquer)
 Villa Issiates
34 260 JONCELS
Téléphone: 04 67 23 87 32



Octobre 2018

JOSÉ GIRALT : ART BRUT A LLERS EN ESPAGNE

$
0
0























 








Isabelle Pulby a traduit le texte de Jo Farb Hernandez pour les Grigris :

José Giralt est né à Llers, au nord-est de la Catalogne à environ 20 km de la frontière française.
Son père possédait plusieurs hectares d'oliviers et employait 6 hommes et 2 femmes pour leur récolte. Mais le village de Llers souffrit terriblement durant la guerre civile espagnole, avec des bombes qui détruisirent la majeure partie des maisons, dont celle où était né Giralt.
Son père racheta une autre maison non loin de là, dans laquelle Giralt vit actuellement. Après des études d'art à Olot, ville proche de Llers, Giralt se rendit compte qu'il ne pouvait pas gagner sa vie dans la région. A 21 ans, après s'être marié, il partit avec sa femme en France où il commença à travailler en tant que carreleur, ce qui lui permit d'éviter les terribles années d'après-guerre que subit l'Espagne.
Il prit sa retraite après 40 ans de travail comme carreleur et se mit alors à revenir dans son village natal l'été. Il resta actif, peignant de petits cadres et ajoutant des carreaux et des tuiles décoratives sur la façade et des décorations de pierre à sa maison de Llers.
Ensuite en 2006, à l'âge de 80 ans il se mit à orner l'extérieur de sa maison de famille. Les œuvres dont il commença à orner les surfaces extérieures de sa maison sont très différentes de ses premières sculptures, qui étaient principalement de petites gravures sacrées ou des scènes historiques dans la tradition académique. Ses plus grandes œuvres sont plus stylisées, avec moins de détails, et la plupart sont faites en 3 dimensions : des images colorées de la vie quotidienne (oiseaux locaux et autres animaux), historique (guerriers médiévaux, artistes espagnols) et légendaire (dragons, sorcières, et même Robin des bois).
Il prépare ses sculptures par des dessins à l'encre très détaillés, incluant même les mesures. Ensuite il les reproduit en taille réelle en utilisant des feutres et des marqueurs sur des cartons recyclés dépliés. La construction des œuvres se fait directement sur place pour les bas-reliefs, ou sur la terrasse en plein air sur le côté de sa maison, pour les œuvres qui devront être mises en place ensuite.
Giralt forme la silhouette qui servira d'infrastructure à la figure à l'aide de fers à béton de 7 ou 8 mm de diamètre. Après avoir expérimenté divers matériaux, il s'est décidé à placer des morceaux ou des feuilles de polystyrène à l'intérieur de cette structure pour former le volume autour duquel il modèle le grillage métallique, qu'il recouvre ensuite de couches de béton. Il travaille le treillis métallique avec beaucoup de soin et peut commencer à ajouter le béton avant d'avoir fini ce travail. En travaillant ainsi par étapes, il fournit une base stable sur laquelle il peut construire la suite. Ses premières pièces furent faites d'un mélange de poussière de marbre et de béton mais il décida rapidement d'utiliser du béton pré-préparé, qui est plus facile à travailler et coute moins cher.
Après séchage des couches de béton qui constituent la forme définitive, il ajoute une couche de finition de cemento colla (béton avec une base de colle) qui est une excellente sous-couche pour la peinture. C'est lui, ou l'un de ses fils qui est peintre en lettres, qui va peindre les œuvres en utilisant une peinture dont la couleur est garantie 10 ans en extérieur sans passer au soleil ou à la pluie. Pour finir, il loue les services d'un voisin avec sa grue qui monter les œuvres à leur place : certaines des sculptures sont très lourdes et toutes doivent être placées trop haut pour que même une équipe d'hommes puisse les porter sans équipement spécial. Il estime que Robin des bois par exemple pèse entre 150 et 200 kg.
Giralt peut faire 4 ou 5 pièces majeures chaque été à Llers, en travaillant le matin et le soir quand le soleil est moins chaud. Il utilise des outils simples : truelles, brosses, grattoirs et de petites bassines de plastique pour préparer de petites fournées de béton. Il regrette de ne pas pouvoir travailler toute la journée, mais c'est impossible non seulement à cause de la fatigue de travailler en pleine chaleur, mais aussi parce que le béton sècherait trop vite et craquerait. Quand il lui reste de la peinture de ses sculptures, il peint de petits carreaux et des bas-reliefs : un autoportrait, des natures mortes, d'abord de plantes en pots puis, à partir de 2011, des paysages locaux, des scènes bibliques, des portraits d'artistes et des reproductions d’œuvres célèbres. Il travaille vite et intensément chaque jour, aussi longtemps qu'il le peut : "Les jours passent et je ne m'en rends même pas compte", dit-il, prenant grand plaisir dans le travail qu'il fait. Il est de retour dans son foyer natal, parle à nouveau sa langue maternelle, créant des œuvres d'art qui expriment son plaisir dans son environnement, son histoire et sa terre d'origine.

JOSÉ GIRALT SUR SPACES

CHEZ HENK VAN ES 

UNE VIDÉO

(cliquer)

José Giralt
Can Segal
Carrer Muralla 10
Llers, Girona, Catalunya, Spain


Visible de la route 

Un grand merci Jo pour cette exceptionnelle visite ...



LES SCULPTURES DE JOSE GIRALT

JOSÉ GIRALT : QUELQUES TABLEAUX SUR LA FAÇADE DE LA MAISON

$
0
0
Quand il lui reste de la peinture de ses sculptures, il peint de petits carreaux et des bas-reliefs : un autoportrait, des natures mortes, d'abord de plantes en pots puis, à partir de 2011, des paysages locaux, des scènes bibliques, des portraits d'artistes et des reproductions d’œuvres célèbres.
















 
















JOSÉ GIRALT SUR SPACES

CHEZ HENK VAN ES 

UNE VIDÉO

(cliquer)

José Giralt
Can Segal
Carrer Muralla 10
Llers, Girona, Catalunya, Spain


Visible de la route 


LA CHAPELLE SAINT ANTOINE DE PLOUEZOC'H

$
0
0

 Coup de coeur absolu pour cette chapelle restaurée de la plus formidable des façons

A DÉCOUVRIR ABSOLUMENT lors d'un séjour breton !



"Dédiée à St Antoine l’Ermite, père de l’ordre des « Antonins », cette chapelle se situe au carrefour de deux voies importantes du Moyen-Age et elle est mentionnée dès 1428.
La cloche de 1545 est toujours en place et sonne encore à chaque pardon. Le calvaire qui se trouve dans l’enclos a été érigé en 1757.
Longtemps en mauvais état, cette chapelle a retrouvé progressivement de son éclat grâce au concours de l’association des "Amis de la Chapelle Saint Antoine" : on remarquera en particulier la belle restauration du porche doté d’un auvent avec grille à balustres en bois peint.
La chapelle est essentiellement utilisée actuellement pour des expositions."





 























 Et à l'extérieur ...

 



 



 Bravo à Yvon Tallec pour la restauration magnifique de cette chapelle


Où manger à Plouezoc'h ? 
A LA VAGUE
17 Place du Bourg, 29252 Plouezoc'h
02 98 67 25 66

Le cadre est charmant (tableaux et guirlandes lumineuses), l'accueil sympathique et les crêpes généreuses et d'une belle inventivité ( La Tristan avec ses champignons à l'ail et persil, au lard, à l'oeuf et au fromage; la Barnenez aux poires confites au miel et au cidre et au sorbet chouchen). On s'est régalé !






UN LIEN

L'ASSOCIATION LES AMIS DE SAINT ANTOINE

PLOUEZOC'H SUR WIKIPEDIA

LA BRETAGNE DES GRIGRIS

(cliquer)

20 Place du Bourg, 29252 Plouezoc'h


Toussaint 2018


JOSEPH SAGE A LA GALERIE LA FOLIE DES ARTS A NANTES

$
0
0




Passage éclair à Nantes mais joie de découvrir une nouvelle galerie atypique et magnifique, de rencontrer sa propriétaire Marie-José Guillet Pichelin et de retrouver des œuvres d'un artiste cher à mon cœur : JOSEPH SAGE.




On est accueilli par une oeuvre d'art ...



























"Né en 1935, Joseph Sage est contre-ténor et possède un registre vocal de plus de trois octaves, ce qui lui permet d’aborder un répertoire très étendu, allant des premières polyphonies du Moyen-Âge et de la Renaissance jusqu’à la musique contemporaine. Il fonde en 1965 avec Michel Sanvoisin (flûte à bec) l’ensemble Ars Antiqua de Paris qui s’est produit dans les plus importants festivals (Avignon, l’Opéra Comique de Paris...) et qui effectue régulièrement des tournées en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Extrême Orient, Afrique et Amérique du Sud.

En 2011, l’ensemble Ars Antiqua a reçu le prix du Meilleur Concert International.
 
Parallèlement à cette activité de chanteur et de musicien, Joseph Sage commence à dessiner en 1963 après avoir assisté à une exposition de Georges Rouault (1871-1958) au château-musée de Dieppe.
 
Depuis cette date, il dessine régulièrement dans son atelier mais surtout lors de ses tournées dans le monde entier.
 
Autodidacte, il décrit son processus créatif comme instinctif et inconscient avec la jubilation de découvrir les formes qui se dévoilent et se révèlent à la fin du travail. Les dessins « inspirés » de Joseph Sage sont réalisés sur papier ou sur carton, au stylo bille,feutre, encre de chine noire et de couleur, crayons de couleur, crayon de bois, aquarelle.
 
Sa maîtrise du Trait emmène le regardeur dans un Univers Singulier dévoilant des motifs puisés dans la Nature, le règne animal, des dentelles d’architecture, des rosaces... Et depuis peu une présence humaine s’invite dans ce dédale de formes poétiques et enivrantes...
 
Il y a quelque chose d’Universel et de l’ordre du Vivant dans l’oeuvre de Joseph Sage, qui puise aux sources de nos Origines.
 
Tour à tour transposés dans les délices de l’Orient, de l’Inde ou de l’Amérique latine, les dessins de Joseph Sage nous font voyager. La répétition des motifs imprime un rythme, une sorte de géométrie « aléatoire » où la danse des couleurs chatoyantes est énergisante. Joseph Sage montre son travail de façon officielle depuis 2016. Les expositions s’enchaînent depuis deux ans, qu’elles soient collectives ou personnelles, en France et à l’étranger (Turquie, Danemark, Tadjikistan, Australie, Etats-Unis).
 
L’exposition à la Galerie la Folie des Arts propose une quarantaine de dessins s’échelonnant de 1996 à 2018 et s’articulant autour de deux séries, les dessins en noir et blanc et les dessins en couleurs."
 


 (photo de la galerie)


 LE SITE DE LA GALERIE


JOSEPH SAGE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE


(cliquer)

 JUSQU'AU 24 MARS 

16 BIS RUE DU CHANOINE POUPARD 
44 300 NANTES 

Du jeudi au dimanche de 14h à 19h.


La galeriste et JOSEPH SAGE


PRINTEMPS 2019

Viewing all 3711 articles
Browse latest View live