Mustafa est né en 1962 au Maroc
Si vous avez des renseignements sur cet artiste contactez moi sur les Grigris !
UN LIEN VERS LA GALERIE DEGBOMEY
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Mustafa est né en 1962 au Maroc
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UN LIEN VERS LA GALERIE DEGBOMEY
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J'avais visité l'étonnant village de Masgot et découvert le travail de François Michaud en 2015. En quelques années j'ai constaté beaucoup de changements et de découvertes sur la vie de ce créateur (papiers retrouvés donnant des informations, présentation d'une petite exposition ...). Bref une indispensable visite.
Un village né d’une passion
"Le village de Masgot se démarque de tous les autres villages creusois. François Michaud, paysan-tailleur de pierre du XIXème siècle, a assouvi ici sa passion pour le travail du granite. Cette démarche originale lui a permis d’exprimer ses convictions, ses rêves… tout en embellissant et distinguant ses propriétés. Le potager de sa maison natale se protège derrière un mur dominé par un croisé, une buse ou un homme élégant. Trouverez-vous la signification du rébus dissimulé sur la corniche ?
Devant sa seconde maison, le changement de niveau social est frappant ! Le bâtiment « Retour de Migrant » est imposant, le bâti extrêmement soigné et là encore… Napoléon, Marianne, Jules Grévy et même, une femme nue. Nue ? Non, pas vraiment, regardez bien, elle est chapeautée !
François Michaud, autodidacte, rejoint ainsi d’autres artistes comme le Facteur Cheval ou l’Abbé Fouré dans le domaine de l’art naïf ou populaire.
La promenade qui part du haut du village emprunte les chemins utilisés autrefois par l’homme. Ayons une pensée pour lui devant le reposoir qu’il a gravé en latin et au bord de la carrière où il a certainement excavé quelques pierres… Pour le reste, la tonnelle naturelle des feuillages, les bordures de murets de pierre sèche apporteront la touche rétro et pleine de charme suffisante pour un plongeon dans le temps."
Juillet 2021
C'est à Marie Gratepanche et Patrick Lepetit que je dois la découverte du travail de CATHERINE LAVOCAT
Voici aujourd'hui sur les Grigris une sélection de photos trouvées sur la page Facebook de l'artiste pour vous donner envie d'en savoir plus
«Des études d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, de Biologie et de Tissage, les voyages réels ou imaginaires sac au dos en Asie et en Océanie, quatre ans au bord des Ardennes, m'ont menée sur des chemins reliant au vivant et à l'esprit des Hommes-Natures.
Mes expérimentations visent à dépasser les gestes picturaux codifiés pour transformer mon corps en sismographe grâce aux pratiques énergétiques et de concentration-méditation. Être en osmose avec l'autour et son au-delà inclue la conscientisation d'être "moment" du présent collectif. Nous sommes des passeurs de poussières et de mémoires."
"J'affectionne particulièrement le matériaux de récup, les terres naturelles comme pigments, le papier usagé et les vieilles toiles de lin."
"Dans la forêt ou au bord des rivières, dans des lieux habités d'une forme de mémoire universelle, mégalithes, grottes, je me sens "reliée" aux forces de vie.
A travers les pratiques énergétiques, les voyages réels ou imaginaires en Asie et en Océanie, les fragments de vie dans la forêt, entre lunaisons, solstices et équinoxes, j'explore la vie subtile des mondes vibratoires en peignant avec de la terre poussière d'étoiles et des matériaux naturels glanés.
"Ni lieu ni temps". Le plan du papier ou de la toile devient trappe entre deux champs vibratoires, là où les repères normatifs de la réalité objective éclatent en "hasards" confondants."
Créations in situ et séjours en immersion : Chine et Asie du Sud-Est, déserts américains, Afrique du Nord, Pologne, Italie, Ecosse, silex tournaisiens, mégalithes et grottes historiées préhistoriques ...
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Lorsque je viens à Nantes c'est toujours avec un immense plaisir que je vais découvrir les expositions de Franck Moinel.
La dernière était réjouissante puisqu'elle présentait les sculptures de Fanny Alloing et les tableaux d'Hervé Jobin ( sur les Grigris le 4 décembre).
Vendredi j'ai eu une grande émotion face aux personnages de Nathalie Gauglin et à la scénographie parfaite mise en place par Franck.
Ne manquez pas cette exposition !
Vous avez jusqu'au 11 décembre.
Ludovic Duhamel (Directeur de Publication du magazine Miroir de l’Art) a écrit un texte que j'aime beaucoup sur Nathalie :
Les yeux. Voilà ce qui attire l’attention au premier contact. Deux mystères fuligineux, profonds comme des abîmes de solitude. Deux trous noirs qui absorbent la lumière alentour. Deux points d’interrogation qui vous dévisagent et vous prennent à témoin de l’infortune dans laquelle un destin contraire les a entrainés.
Au bord de ce regard hypnotisant, une ombre charbonneuse, le lit d’un ancien torrent, indique que les larmes ont ici abondamment coulé. La joue est encore humide, la détresse palpable, subsiste encore un peu d’hébétude, un zeste d’incertitude... Par bonheur, l’orage au loin s’en est allé, les coups de tonnerre, les grondements, les éclairs appartiennent désormais au passé.
Du visage penché sur de vieilles souffrances, du corps recroquevillé sur lui-même qui s’abandonne ingénument au temps qui passe, qui se pelotonne contre le corps d’un autre semblable, irradie quelque chose qui s’apparente à l’espoir insensé d’une existence enfin délivrée des tourments qui l’ont jusque là ruinée. Personnifié, là, devant nous, l’abandon total, le don de soi - une sérénité profonde qui vient défier les lois humaines et leur cortège de calamités. Il y a dans cette sculpture, outre une infinie tendresse, la promesse formelle de ce qu’il n’adviendra plus à l’avenir rien de définitif, rien de tragique. Les lendemains s’envisagent dorénavant avec confiance, le plus dur est à jamais derrière nous...
Chaque personnage ici se laisse donc couler en des profondeurs intimes qui le rendent certes vulnérable, fragile, mais dont il tire une force telle que nulle avanie ne saurait plus à présent l’aliéner. Il est libre en somme. Libre, mais non dépourvu de mémoire, et dans son attitude, dans la façon qu’il a d’incliner le buste, de vous voir sans vous voir, se devinent encore un peu des afflictions passées. Rien n’est effacé, mais tout s’efface à mesure que le calme revient.
Au contraire de certains confrères, qui font hurler les chairs de leurs personnages de pierre, de bronze ou de bois, qui font exulter les matériaux, déchirent l’espace tout autour, l’emplissent de bruits et de fureurs, Nathalie Gauglin préfère arpéger du silence, et le hanter de mille chuchotements carnés, roses comme la terre du Puy-de-Dôme, cette terre si particulière – par son grain, sa matité après cuisson - qu’elle utilise depuis près de vingt ans.
Demeurent profondément enfouis dans la chair de ses créatures le trop-plein de révolte, l’excès de peine, le surplus de malheur. Soucieuse d’offrir au regard du spectateur un visage aussi serein qu’un ciel limpide qui serait seulement strié par endroits de quelques nuages en voie d’évanouissement, Nathalie Gauglin donne à ses personnages figure d’ange, et nous offre à voir des âmes sans défense et sans haine. Comme pour désarmer par avance toute forme d’agressivité, comme pour suggérer là quelque alternative au monde violent qui est le nôtre.
Louise Dubus en parle aussi :
Le travail de la terre est, chez Nathalie Gauglin, une fenêtre ouverte sur le monde du sensible. L’humain est au coeur de sa création expressionniste : l’être étant à la fois inspiration, représentation et interprétation. Son oeuvre fait preuve d’une pureté exceptionnelle. S’y attarder, s’y confronter, c’est faire un pas dans un univers où le geste et la matière remodèlent une vie ou plus exactement remodèlent la vie.
Chaque pièce résulte d’une alchimie délicate entre l’artiste et la matière. Dans son atelier, l’artiste sculpteur travaille le grès. A partir d’un grand pain de terre, la forme est imagée. Mirettes et ébauchoirs en bois affinent le travail et dessinent les détails. Après dix heures de cuisson et trente heures de refroidissement, une pièce unique voit le jour. Certains personnages trouvent place sur des souches de bois, certaines pouvant rester plusieurs années dans l’atelier avant qu’une pièce s’y installe. La nature est une grande inspiratrice pour l’artiste.
Nathalie Gauglin donne à sa sculpture une force d’expression peu commune et un monde troublant prend corps. Chaque oeuvre se voit absorbée, transcendée par son propre destin. Chaque détail du travail vient toucher notre sensibilité, notre perception : inclinaison de la tête, les yeux sombres... Après la main de l’artiste, un regard se perd dans le vide, des petites têtes pensives nous amènent à des interrogations, des frissons, un attendrissement par un être qui semble fragile, perdu face à un monde incompréhensible.
Ces petites êtres nous plongent dans des séquences de vie, un espace intérieur relevant de l’intime se voit faire face au monde extérieur. Réminiscence, résurrection d’une partie de nos existences : de petits fragments de ce que chacun souhaite dissimuler, un témoignage de notre propre fragilité. Face à cette transcendance, Nathalie Gauglin voue une revendication à regarder le monde autrement et s’approche au plus près de notre réalité. Son langage relève de l’humaine solitude, de nos doutes, de nos incompréhensions.
Je songe désormais avec ses oeuvres et me laisse porter par un imaginaire. Je souhaite les toucher, les entrelacer pour les rassurer. Serait-ce une mise en abîme ? Un reflet de ma propre vie où la mélancolie règne sans conteste.
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LE TRIPHASE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
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Nathalie Gauglin, parisienne d’origine vit près de Nantes depuis de nombreuses années.
Ainée d’une fratrie de trois enfants, Nathalie Gauglin est née en 1962, d’une mère journaliste et d’un père ingénieur acousticien, elle est aussi maman de trois enfants.
Sa première passion, dès son plus jeune âge fut la danse, ou l’art de mouvoir le corps humain selon un certain accord entre l’espace et le temps. Une passion qui ne l’a jamais quittée, tout comme la musique.
Elle avait à peine 10 ans, qu’elle réalisait des moules en plâtre dans l’atelier de création acoustique Elipson, où son père concevait les célèbres enceintes de la marque.
Après avoir suivi des cours du soir d’arts plastiques à l’école des Beaux-Arts de Versailles, elle entre à l’école Nicolas Flamel à Paris branche orfèvrerie-bijouterie-joaillerie de l’école Boulle. Elle reçoit le premier prix au concours international « Platine » pour la création d’une broche – une cage vide en forme d’oiseau, en platine et saphir – qui sera réalisée, et présentée au Musée des Arts Décoratifs de Paris.
Nathalie Gauglin quitte Paris à 18 ans. Elle poursuit sa passion pour la création artistique, tout d’abord dans la conception de bijoux qu’elle dessine et réalise pour différents joaillers français, mais également dans la réalisation quand elle apprend la sculpture sur pierre auprès de Maurice Mainguy, tailleur de pierre pour les monuments historiques.
De 2001 à 2005, elle crée son entreprise de stylisme, et réalise des décors auprès de photographes d’agences de publicité ou de particuliers
Accueillie en résidence d’artiste depuis 2005 au château de la Groulaie, à Blain (Loire Atlantique), elle se livre pleinement à la sculpture dans cet atelier.
En 2011 elle fait l’acquisition d’une ancienne école toujours en Loire Atlantique où elle installe son nouvel atelier.
J'aime les messages de COCO DATT
Celui ci était régalant et je ne résiste pas au plaisir d'un partage ...
Ce matin je me suis levée tôt car j'avais hâte. Hâte de briser la pâte. Je me l'étais promis. Je l'avais promis et je fais toujours ce que je dis (enfin...). Après avoir nourrir abondamment ma féline domestique, je commençais ma besogne sur le plan de travail, les yeux encore collés et bouffis d'une nuit bien (trop) courte. Les mains dedans, je pétris, malaxais jusqu'à former une boule jaune, sorte de planète pâtissière à ne pas faire rouler par terre. D'un geste mal assuré, je la transformais en un disque assez fin (mais pas trop) pour foncer le moule couleur carbone. Ma foi, c'est pas si mal me dis-je en moi-même, le chat acquiesçait d'un miaou gourmand. le piquage régulier terminé, une neige amandine recouvrit le lit et je me mis à jongler avec les mirabelles bien fraîches : une chorégraphique s'organisa alors sous mes yeux, dessinant une spirale orangée et sucrée. Spectatrice et autrice de ce moment gourmand, j'achevais la danse par quelques poudres blanches, semées ça et là avec un doigté régulier et fort distingué. Allez hop, au four ! Et que ça cuise le temps que je m'habille ! Ce midi, mon amie m'a conviée et c'est avec une tarte à la mirabelle que je viendrais déjeuner.
"Pendant tout l’été, les Spézetois et les touristes découvriront huit grandes silhouettes stylisées installées à différents endroits du bourg. Une photo de mariage recolorisée est également visible sur une maison de la rue du Pouldu.
Le public pourra ainsi découvrir les modes vestimentaires du début du XXe siècle, avant la Seconde Guerre mondiale, et aussi le visage de quelques habitants qui ont fait vivre la communauté spézétoise.
« Ces silhouettes ont été réinterprétées à partir des photos anciennes qui ont été collectées par le cercle celtique Brug ar Menez. Elles ont été travaillées par Mona Lagouche-Guéguen, graphiste."
Une vingtaine de photographies en noir et blanc de l’herbier de Karl Blossfeldt (1865-1932) est exposée dans le parc de Trévarez.
Nervures régulières de tige de prêle, volutes enchevêtrées de vrilles de potiron et épines acérées de chardon sont les protagonistes de cette exposition de photographies présentées dans le parc de Trévarez.
Réalisés par l’allemand Karl Blossfeldt à partir de 1895, ces clichés font écho aux motifs décoratifs de l’Art nouveau présents dans le château.
***LES PLAFONDS DE L’ÉGLISE DE CLEDEN POHER
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C'est à un ami Facebook, Pawel Domurat, que je dois cette fabuleuse découverte d'une maison entièrement décorée comme je les aime. J'ai bien sûr pensé à la maison d'Enni Id visitée en Finlande (voir ICI).
JANET SOBEL
ALAIN LACOSTE
LARA BLANCHARD
LRS PEINTRE
MAÏ LEE
MICKAEL BETHE SELASSIE
STEPHAN BEAUVAIS
KOSUKE AJIRO
FLAVIE BEUVIN
LES GRIGRIS DE SOPHIE
FABRICE DILEZET
FABIENNE MAZAY
JEAN-PIERRE FAURIE
FRANÇOIS JAUVION
DOMINIQUE LEMOINE
OSAMA
PIERRE ALBASSER
DOMINIQUE LEMOINE
ANNE BERNASCONI
ANNE-SOPHIE OURY HAQUETTE
CHARLES BOUSSION (COLLECTION MICHEL LEROUX)
ELISABETH BALDACH
AU JARDIN D'HELENE
PIERRE SENDREY
DOMINIQUE LEMOINE
LES COULEURS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
J'aime quand la vie réserve de belles surprises et Le Triphasé réserve de belles surprises !
Je suis allée dans la galerie de Franck Moinel début novembre pour retrouver le travail de Fanny Alloing que j'aime tant et bonheur supplémentaire et imprévu, la présence d'Hervé Jobin et la beauté de ses toiles.
Hervé Jobin
Sensible à la vie propre des matières, je tiens compte de leur évolution en élaborant les tableaux qui ponctuent mon travail. Ainsi, le temps long est privilégié, et cela à chaque étape.
Mes "aliments" favoris sont les pigments, l'encaustique et l'huile.
Si j'emploie le mot tableau, c'est autant dans un sens pictural que dramatique. Car la peinture a son théâtre, et c'est dans ce cadre que j'amène mes "objets" mentaux ou narratifs.
Le théâtre, les histoires contées et la peinture elle-même.
S'articulent alors à la façon d'un jeu, des mises en scène comme autant de compositions, évoquées musicalement.
A la croisée de représentations opératiques et de constructions où la couleur est climat, je cherche à réveiller chez le spectateur un faisceau de réminiscences et d'associations intuitives.
Ainsi les titres jouent leur rôle, apportant, non sans humour parfois, un contrepoint cocasse ou étrange, et font aussi office de "sous-titres"
Au commencement, il y a le dessin : écrire et représenter en un geste.
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20 Bd Gabriel Guist'Hau
44000 Nantes
Ne manquez pas la nouvelle exposition du Triphasé, Nathalie Gauglin, vous avez jusqu'au 11 décembre
MERCI A JEAN-LUC ADDE POUR CES PHOTOS ....
"Les semaines à venir s’annoncent idéales pour renouer ton lien avec des êtres chers qui ont quitté ce monde – et des ancêtres que tu n’as jamais connus. Invoque-les à travers tes rêves, tes méditations et tes souvenirs. Ils sèmeront sur ton chemin de petites illuminations, t’apporteront chaleur et réconfort et t’aideront à rectifier le cap si tu te trompes de voie. Toujours, garde à l’esprit cette belle vérité du poète Rainer Maria Rilke : “Ces êtres du passé vivent en nous, au fond de nos penchants, dans le battement de notre sang : ils pèsent sur notre destin, ils sont ce geste qui ainsi remonte de la profondeur du temps.”"
TERRY TURRELL
SOLINE GARRY
SOLINE GARRY (avant /après)
SABRINA SONGI
PATBA 58
PHOTO SYLVIE PERROT
PER IVANA E GIOVANNA - VOCI DI MOREL
OLGA CHUROVSKAYA
NABARUS
MME S
MAURICE BASKINE
MARTIN DEBENHAM
JORGE BORGES
JEAN FRANCOIS VEILLARD
HOLLY MEAD
HARRY CLARKE
GHISLAINE DE ROUGE
FLORIAN GEORGIN
FRANÇOISE CUXAC
CHRISTOPHE SCULPTURE
ANNE BERNASCONI
ANGELA SMYTH
EL PAPOU
PIERRE ALBASSER
LYDIE ROLET
MONIQUE LE HINGRAT
GEHA
MAÏ LEE
VALERIE LANG
PIERRE ALBASSER
FRANCESCO CLÉMENT
LES SIRÈNES ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
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Voilà une belle découverte que je dois à Isabelle Pulby ....
Le jardin de pierre de Nukain Mabuza est considéré comme l'un des plus fascinants au monde . Dans les années 1970 et au début des années 1980, le jardin de pierre de Nukain, ou "jardin de fleurs" comme il aimait l'appeler, attirait des touristes du monde entier. Depuis sa mort en 1981, il ne reste que peu de choses de ce chef-d'œuvre artistique.
En octobre 1981, Nukain Mabuza a été enterré au cimetière Emjindini de Barberton dans une tombe ne portant qu'un numéro de référence. Il est maintenant reconnu comme un artiste sud-africain important et le jardin de pierre de Revolver Creek est mentionné dans le livre de John Maizels "Raw Creation : Outsider Art and Beyond" (1996) comme l'une des 44 œuvres environnementales du monde entier créées par des artistes Outsider. L'autre site en Afrique du Sud listé par Maizels est la Maison du Hibou de Helen Martins à Nieu Bethesda dans le Karoo.
Au cours des trente dernières années, le jardin de pierre est resté abandonné aux éléments - à l'exception d'une tentative de repeindre les pierres - et il en reste peu dans son état d'origine.
Mabuza et son art suscitent toujours un intérêt et une curiosité considérables, et l'histoire de sa vie et de son œuvre est restée une source d'inspiration et d'influence longtemps après sa mort. Des photographies de son jardin de pierres ont été présentées dans des expositions et des publications, tant au niveau local qu'international. Des articles sur le Stone Garden ont été publiés dans des journaux, des magazines et des livres. Des artistes et des artisans ont été influencés et inspirés par son travail.
En 2000, un groupe de jeunes de la région de Matsulu, entre Nelspruit et Kaapmuiden, a été recruté par le département des sports, des loisirs, des arts et de la culture de Mpumalanga pour entreprendre un projet visant à commémorer Nukain Mabuza et son art. Le groupe Silulu a été chargé de concevoir et de construire un monument inspiré du Jardin de pierre original et utilisant le matériau céramique comme élément important. De nombreuses réflexions et recherches créatives ont abouti à la conception finale du monument et la construction a commencé. Le projet n'a jamais été achevé et la structure inachevée se trouve toujours dans les jardins de l'assemblée législative provinciale de Mpumalanga.
...Et l'homme derrière les pierres ? Appelé "l'homme fou" par les habitants, Nukain Mabusa venait du sud du Mozambique, juste de l'autre côté de la frontière, d'où il avait fui pendant la guerre civile après la mort de sa femme et de son enfant. Il s'est installé à Revolver Creek où il a travaillé comme ouvrier agricole en échange de l'utilisation des terres sur lesquelles il peignait ses pierres.
Un article de Pat Hopkins, qui a rencontré l'artiste avant sa mort, me donne un bien meilleur compte-rendu que toute autre biographie formellement écrite, car on sait peu de choses sur Mabusa. De son vivant, Mabusa vivait dans une ferme de deux huttes au bord des rochers. Les rondavels étaient également peints avec des cercles et des carrés jaunes, noirs et blancs, apparemment inspirés par des chevrons et des panneaux de signalisation.
À l'intérieur des huttes, ses murs étaient recouverts d'éléments similaires. Sur les murs étaient accrochées des coupures de journaux concernant son travail. À l'extérieur, toutes les surfaces rocheuses disponibles sur le flanc de la montagne ont été peintes selon ses motifs caractéristiques - des motifs d'animaux rouges, bleus, dorés et des motifs géométriques. Tout en haut se trouve un gros bloc de roche rayé noir et blanc qui ressemble à la hanche d'un zèbre.
Mais l'histoire se termine de façon triste. L'excentricité de Mabusa est probablement la raison pour laquelle il a fini par creuser une tombe au sommet de sa montagne peinte et s'est enterré vivant.
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Vous trouverez le jardin de fleurs de Nukain Mabusa le long de la R38, à 8 kilomètres de Kaapmuiden, au large de la N4 à l'est de Nelspruit. Il n'est pas facile à voir de la route.
"Je dessine car c'est un prolongement de moi-même , c'est ma manière de respirer, c'est presque vital finalement ce n'est peut-être pas un choix, c'est moi."
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ANNE-SOPHIE OURY HAQUETTE
les cerfs
Il faudra désormais suivre les cerfs,
Tu laisseras à la lisière ton habit de ville,
Tes ailes, jamais ouvertes...
Le jour se lève à peine,
Tu marcheras pieds nus dans les festons du gel,
Sous les arbres qui chantent ;
C'est une invocation muette, loin des maisons grises,
Si loin des rues sans nom où claquent des pas inconnus :
Cerf, Biche, Oiseau ;tout ce qui fuit à notre approche,
Emmenez moi !
Que je glisse mes doigts dans vos plumes, dans vos fourrures vivantes,
Laissez moi caresser vos bois duveteux,
Que je colle à vos cœurs battants mon oreille !
Avant que mes fils s'effilochent,
Avant que tout se casse..
Je veux plonger, ô ravie ! Dans les lacs de vos yeux jusqu'au recueil de moi,
Jusqu'à la chambre obscure où je danse...
Compagne tranquille de l'indicible, je marche...
Je ne laisserai aucune trace.
ANNE SIEMS
DARIA PETRILLI
EGON SCHIELE
JIM KOPP
KOHEI NAWA
LAURE KETFA
LYDIE ROLET
MARYSE VIEVILLE LEBASTARD
ODETTE PICAUD
PHOTO SYLVIE PERROT-CLEMOT CHEZ VIVI FORTIN
SOPHIE HERNIOU
STÉPHANIE SAUTENET
SEVERINE GRANGE
TATANIA SAMOÏLOVA
VINCA ALBA MINOR
WANG RUILIN
LES CERFS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
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Au cœur de la vallée du Lot, cette étape incontournable des Chemins de Saint-Jacques recèle bien des trésors : autour des maisons à colombages, l'abbatiale Sainte-Foy des XI et XIIème siècles, ses 250 chapiteaux, ses vitraux contemporains de Pierre Soulages et son tympan aux 124 personnages sculptés dans la représentation du Jugement Dernier, mais aussi LE Trésor, celui de Sainte-Foy, reliquaire recouvert d'or et de pierres précieuses...
Les vitraux de Pierre Soulages
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Voici aujourd'hui sur les Grigris un nouvel abécédaire de NICOLE PESSIN
Pour Anne-Marie, Apolline, Hélène, Caroline, Isabelle, Francine, Pascale, Catherine, Fabienne, Armelle, Monique, Marie-Christine, Nathalie, Izabella, Marie, Laurence, Danielle, Roselyne, Françoise, Claudine, Christine, Henrike, Josiane, Annie, Virginie, Florence, Jacqueline, Véronique, Chantal, Marion, Brigitte, Sylvie, Alice, Simone, Angélique, Annie, Charlotte, Louison, Camille, Orane, Léonora, Fanny, Michelle, Emilie, Marie-Hélène, Sandrine ....
Pour mes amies, pour mes lectrices ...
LE SITE DE NICOLE PESSIN
LES ABECEDAIRES DE NICOLE PESSIN
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VALÉRIE LANG
THIERRY MUGLER
PINA BAUSCH
PHOTO FRANÇOIS D'ELBEE
NABARUS
MOSTAFA SARABI
MIKHAIL ARDASHNIKOV
MIGUEL ANGEL HUERTA ZUNIGA
MARTIN CHVILA
MARINA BITTER
MANUEL MENDIVE
GISELLA SANTINI
GIOVANNA ARYAFARA
GEOLOGANS DE OLIVEIRA
FRANCK K. LUNDANGI
FRANCISCO SEPULVEDA
FRANÇOISE CUXAC
EMAD ABU GRAIN
ELKE TRITTEL
DANA KINTER
GÉRARD SENDREY
Юрий Бабичев
LES COULEURS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
19 septembre 2021, journées du Patrimoine oblige, l'occasion et la joie de faire de nouvelles découvertes ....
***L’ÉGLISE SAINT JACQUES A DOUARNENEZ
*** L’ÉGLISE SAINT MICHEL A DOUARNENEZ
*** CHAPELLE SAINT THEY A POULLAN SUR MER
*** ALLÉE COUVERTE DE LESCONIL A POULLAN SUR MER
*** ÉGLISE DE POULLAN SUR MER
*** CHAPELLE DE KERINEC A POULLAN SUR MER
*** AU PORT-MUSEE DE DOUARNENEZ
***L'EXPOSITION DE STÉPHANE LAVOUÉ AU MUSÉE DE DOUARNENEZ
LA BRETAGNE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
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