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YVES ELLEOUET A LA GALERIE PLEIN JOUR A DOUARNENEZ

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Cette exposition, sans cesse repoussée pour les raisons que l'on devine, on l'attendait, on l'espérait depuis plus d'un an.

 


 Une très belle exposition consacrée à l’artiste Yves Elléouët a débuté ce samedi 16 octobre à la galerie Plein Jour de Douarnenez . Une sélection d’œuvres, huiles sur toile, dessins, fresques sur ciment, un monde impressionnant au vernissage, un accrochage très sobre qui donne la part belle aux poèmes, la présence d'Aube Breton-Elléouët et d'Oona Elléouët, celle de Patrick Lepetit (venu spécialement de Lille) auteur d'un remarqué petit ouvrage "Yves Elléouët -Farder la nuit" au vernissage, une proposition de livres et de DVD sur l'artiste et pour finir une lecture de poèmes en ce dimanche 17 octobre 

 

A NE PAS MANQUER !




 















 













 L'article de Marion Gonidec sur Ouest France :

 « La Bretagne est sa terre d’élection, c’est là que son imaginaire circule. Yves Elléouët est très imprégné de culture celte, de surréalisme », introduisent Jean-Pierre Le Bars et Alexandra Duprez, dans leur galerie « Plein Jour », située dans le centre-ville de Douarnenez (Finistère). Le lieu accueille, à partir du samedi 16 octobre, une très belle exposition consacrée à Yves Elléouët (1932-1975), retoucheur en imprimerie jusqu’en 1969, métier qu’il quitte pour se consacrer à la peinture et à la poésie. « Notre idée était de monter une exposition qui mette en résonance différentes périodes de son travail et des supports variés, des encres, des huiles sur toile, des gouaches. Nous sommes très contents de pouvoir montrer deux pièces en particulier, des pigments sur ciment, une technique dans laquelle il excellait », développe Jean-Pierre Le Bars.

 

« Un univers prêt à surgir »

Remarquable aussi, une œuvre de jeunesse, gouache représentant une paysanne dans une cour de ferme… Au total, quelque trente-cinq œuvres, présentées dans les musées, rarement dans les galeries, « tout un univers prêt à surgir. Une succession de manières, parfois franchement surréalistes, parfois proches du paysage. Qu’il soit peintre, romancier ou poète, les images poétiques sont partout. C’est un vrai peintre, il a une vraie rigueur dans ses compositions. Ce sont des œuvres des années 50, 60 et 70 qui ont, je crois, gardé une grande fraîcheur, une modernité », commente Jean-Pierre Le Bars.

 

Une sélection de textes

Les galeristes font également le choix d’une sélection de textes présentés aux murs, extraits du recueil de poèmes et de lettres, Dans un pays de lointaine mémoire (Diabase) dont la préface, l’avant-propos et les notes de présentations sont signés Ronan Nédelec. « Ronan Nédelec défend depuis de très nombreuses années l’œuvre écrite d’Yves Elléouët. C’est lui qui nous a suggéré l’idée de cette exposition. Et qui nous a mis en contact avec Aube Breton-Elléouët ». Yves Elléouët rencontre Aube Breton-Elléouët au milieu des années 1950, « en se rendant à un rendez-vous chez André Breton, qu’il admirait beaucoup. Quand il est venu à l’atelier, Breton était absent, il n’avait pas pu venir. Mais Aube Breton-Elléouët était là. L’histoire s’est poursuivie », raconte Jean-Pierre Le Bars. Ils se marient l’année suivante et passeront souvent leurs vacances à La Roche Jaune dans les Côtes-d’Armor. À partir de 1968, Yves Elléouët se consacre à l’écriture de son premier roman, Livre des rois de Bretagne publié en 1974 chez Gallimard puis Falc’hun, achevé peu de temps avant sa disparition, en 1975. (Gallimard, préface de Michel Leiris)."

 

 


 

 

Le dimanche 17 octobre à 17 heures, Lecture de poèmes d’Yves Elléouët par Jacques Vincent accompagné de Gérard Méreuze à la contrebasse.

Jusqu'au 28 novembre 2021 au 4, rue Eugène Kérivel à Douarnenez. 

La galerie est ouverte le mercredi, jeudi, vendredi, de 15 h à 19 heures, le samedi de 10 heures à 12 h 30 et de 15 heures à 19 heures.

 

 LE SITE DE LA GALERIE

 SUR OUEST FRANCE

 UN LIEN VERS L'ARTISTE

 

(cliquer)

 


CLAUDE DE SORIA, PIET RAEMDONCK ET DAMIEN BONNARD AU CINEMA

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 Ceux qui suivent mon blog savent que j'aime quand le cinéma réserve des doubles surprises et des doubles plaisirs . Le même jour au cinéma j'ai vu deux films qui parlaient d'art. 

 " Tout s'est bien passé" qui nous montre des sculptures de la mère d'Emmanuèle Bernheim : CLAUDE DE SORIA et " Les Intranquilles" qui présente les peintures de Piet Raemdonck et de Damien Bonnard.



Tout s'est bien passé est un film françaisécrit et réalisé par François Ozon, sorti en 2021. Il s'agit de l'adaptation du roman du même nom d'Emmanuèle Bernheim, narrant sa propre histoire avec son père qui lui avait demandé de l'aider à mourir.










 

"Damien, peintre réputé dont le galeriste Serge gère la carrière, souffre régulièrement de troubles bipolaires. Il a déjà été traité à l'hôpital précédemment et, au cours de vacances à la mer, il se sent à nouveau « bien », trop bien aux yeux de sa femme Leïla, qui craint également pour l'équilibre de leur petit garçon Amine. Bientôt, pris d'hyperactivité, Damien ne dort plus, bouscule son entourage, agit de manière incohérente, met de la mauvaise volonté à prendre son traitement. Cependant, fiévreux et inspiré, il peint. Toile après toile."

 




 Les toiles de PIET RAEMDONCK












" L’acteur Damien Bonnard, caméléon à la carrière en puzzle, est à l’affiche du film "Les Intranquilles" de Joachim Lafosse aux cotés de Leïla Bekhti.

 Il nous raconte la préparation de son rôle dansLes Intranquilles:

J'ai appris que pour pouvoir faire peur, il faut se faire peur à soi. Ce n'est pas une chose à laquelle j'avais vraiment eu accès avec d'autres films. J'avais une violence à trouver dans le film que je ne connaissais pas et que je n’ai pas dans la vie.  Pour cela, j'ai travaillé avec un boxeur et je me suis rendu compte que pour être violent sur un ring, il fallait d'abord que je sois violent envers moi-même pour avoir la force de présenter de la violence à l'autre. C'est une double violence. 

Toujours pour Les Intranquilles de Joachim Lafosse, Damien Bonnard, dont le personnage est un peintre, s’est associé à l’artiste Piet Raemdonck pour réaliser des tableaux spécialement pour le film. Un travail à quatre mains que l’on peut découvrir dans l’exposition « Atelier Intranquille » à partir du 8 octobre à la Galerie Cinéma à Paris.

« Fatigué de moi, à la recherche de l’autre, au coin d’un quartier d’Anvers, j’ai découvert les toiles de Piet Raemdonck, leur vitalité, leur accueil » Joachim Lafosse s’est adressé à l’artiste pour la réalisation des tableaux qui apparaissent dans son nouveau film, dont le protagoniste, interprété par Damien Bonnard, est un artiste-peintre qui sou re de troubles bipolaires.

Piet Raemdonck est un artiste belge né à Gand en 1972. Se servant des genres classiques de la peinture, ses œuvres explorent le dialogue entre le figuratif et l’abstrait, et jouent avec différents modes d’expression. L’artiste veut que le tableau soit un monde dans lequel vous entrez, rien qu’en le regardant. Le frisson visuel est au cœur de son travail. Piet Raemdonck vit de sa peinture depuis ses 25 ans. Après avoir vécu à Anvers pendant presque trente ans – où il avait son propre espace d’exposition – il y a deux ans il décide d’installer son atelier dans les champs de sa région natale entre Bruges et Gand. Actuellement il est représenté au Royaume Uni et en Australie par Otomys Contemporary.

Avant de devenir une des figures marquantes du cinéma français, Damien Bonnard a fait les Beaux-Arts et a été l’assistant de la peintre bruxelloise Marthe Wéry. En amont du tournage de Les Intranquilles, l’acteur et Piet Raemdonck ont préparé ensemble les toiles et les croquis. Le peintre a commencé certains tableaux, qui ont ensuite été retravaillés par l’acteur dans le film.

Joachim Lafosse a voulu également que l’atelier de l’artiste se transporte sur le décor du film : de même que l’atelier de Bernard Dufour était celui de Michel Piccoli dans La Belle Noiseuse, l’atelier de Piet Raemdonck est devenu celui de Damien Bonnard.

C’est en quelque sorte ce-même atelier qui aujourd’hui voyage encore au cœur de la Galerie Cinema. Espace dédié à la rencontre entre l’art et le cinéma, la galerie accueillera jusqu’au 20 novembre Atelier Intranquille, une immersion dans le film à travers « cette forme qui ne cesse de rappeler que l’art est une indispensable manière d’être un autre ».


CLAUDE DE SORIA SUR WIKIPEDIA

LES GRIGRIS DE SOPHIE ET LE CINÉMA

SUR DAMIEN BONNARD

LA GALERIE CINÉMA

PIET SUR WIKIPEDIA

TOUT S'EST BIEN PASSE

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À l’occasion de la sortie du film Les Intranquilles de Joachim Lafosse avec Leïla Bekhti et Damien Bonnard, Anne-Dominique Toussaint est heureuse de présenter Atelier Intranquille, une exposition des tableaux spécialement réalisés pour le film par Piet Raemdonck et Damien Bonnard, à partir du 8 octobre à la Galerie Cinema

Amis parisiens je ne pourrais voir l'exposition « Atelier Intranquille » à la Galerie Cinéma à Paris.
J'espère vos photos !!!!
 
 
 

ADAM DEMBINSKI ...MOI J'AIME

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 Découverte que je dois à Raw Vision via Facebook

"Cet important artiste polonais autodidacte a connu une enfance difficile et malheureuse. Son père est décédé lorsqu'il avait neuf ans et il a été placé dans un orphelinat. Il a eu des difficultés à parler dès son plus jeune âge et était incapable d'écrire. Il finit par être placé dans un foyer pour personnes ayant de graves difficultés d'apprentissage, où on l'encourage à s'exprimer par le dessin.
L'œuvre de Dembinski se trouve dans de nombreuses collections polonaises privées et publiques. Le Museum of Everything possède également ses dessins dans sa collection permanente."













 "Adam Dembinski est né en 1943. Il est un des artistes révélés par la galerie Oto Ja qui organise des ateliers en plein air dans diverses maisons d’accueil. Dès son plus jeune âge, Adam éprouve des difficultés à parler et écrire, de telle sorte qu’il recourt aux gestes pour communiquer avec le monde extérieur. Ce n’est que lorsqu’il intègre, en 1963, le Centre social de Brwilno qu’il découvre sa capacité à révéler son monde intérieur par le dessin.
Il commence par réaliser des dessins de petits formats à l’encre et au feutre noir sur papier. Cette production va ensuite céder la place à des œuvres plus importantes au pastel et à la peinture sur toile. Son instrument de prédilection reste toutefois le feutre avec lequel il trace les contours des silhouettes de ses personnages. Ses créations renvoient aux scènes de son enfance : on y retrouve la figure du grand-père armé de son pistolet (thème récurrent), les instruments agricoles et les animaux de la ferme. Il dessine également des scènes ou motifs religieux : églises, croix et personnages ecclésiastiques. Le troisième volet de sa production est constitué de scènes érotiques dans lesquelles les personnages, masculins et féminins, sont identifiés par une hypertrophie des organes génitaux.
Adam Dembinski résidait au Centre social de Brwilno, il est décédé en 2014. Son travail est présent dans de nombreuses collections privées et publiques polonaises."

 


 

 SUR LE SITE DU MUSÉE DE LA CRÉATION FRANCHE 

 CHEZ HENRY BOXER

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LES GRIGRIS DE SOPHIE VOIENT BLEU

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 VINCA ALBA MINOR



PATBA 58



SENILE CELINE




 

 

PIERRE DE PEET

 

 

 

PHOTO CHARLOTTE VATIN

 

 

 

MOÏSE ATTILIO 




MOSTAFA SARABI 


 

 

LOU LE GABELLEC 


 

JOLITA CESONYTE 


 


IZABELLA ORTIZ 


 

 

ISABELLE MALMEZAT 


 

 

HIROSHI TACHIBANA 



 

BONARIA MANCA (PHOTO MARIO DEL CURTO)


 

 

FLORENCE JOLY

 

 

ETIYE DIMMA POULSEN

 

 


DIEUDONNE FOKOU

 

 

 

CATHERINE GARRIGUE 



 

MONIQUE LE HINGRAT 



DAREDO


SENILE CELINE 


 

 

MADELEINE ET ISABELLE PULBY 



 LES COULEURS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

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RONAN-JIM SEVELLEC MET SES RÊVES EN BOITES

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J'ai eu la chance, il y a quelques mois, de retrouver à Quimper à la Galerie de Bretagne, les incroyables boîtes de RONAN-JIM SEVELLEC découverte à Paris chez Béatrice Soulié en 1995 puis en 2018 à la Halle Saint Pierre.

Voilà ce que Martine de Saint Jan avait écrit sur cette exposition :

"Dans chaque boîte, derrière chaque vitre, un univers désuet, un peu décrépis, composé d’une foule de détails : tous ces petits pinceaux, ces livres, ces bocaux, ces portraits anciens, ces petits objets du quotidien… Comme des décors de théâtre qui viendraient d’être quittés. Le lit est encore défait, le thé est servi sur la table basse, le modèle pose dans l’atelier…

Plongeant mon regard sur chaque accessoire disposé avec minutie et, certainement, une patience folle, je reviens avec nostalgie au temps des maisons de poupée. Je suis Alice et j’imagine des vies habitant ces espaces sombres, un peu étranges, abandonnés. Ronan-Jim Sévellec en appelle à notre part d’enfance."



Nouvelle visite en ce mois d'octobre et la même fascination pour cet extraordinaire  travail car "si les constructions de Ronan-Jim SEVELLEC nous étonnent, elle nous émeuvent surtout.
En piégeant le temps dans chacune de ses boîtes, Ronan-Jim SEVELLEC s'adresse avec bonheur à notre mémoire collective."

 

 




«Dans une ambiance d’autrefois qui pourrait appartenir à une Mittle Europa oubliée, au rêve d’empires lointains, perdus dans les limbes d’une histoire oublieuse, de cités d’un Moyen-Orient ensablé, Ronan-Jim Sévellec a donné une forme à ses fantasmes dans la décrépitude et l’inscrustation physique du temps.»

 in Vénus et la corde à linge, de Eric Dissert -La Quinzaine Littéraire N°1186

 



 

"L'univers de Ronan Jim Sévellec est surprenant. C'est en maître qu'il parvient à mettre le monde en boîte, en vitrine. Un monde qui lui appartient, qu'il recrée, modèle avec détail, lui permettant de s'échapper dans un univers imaginaire. Une atmosphère kafkaïenne se dégage de cette œuvre désertée de toute présence humaine. Elle appelle le visiteur à pénétrer dans l'intimité de cet autre qu'il ne connait pas. La force de Ronan Jim Sévellec, lui renvoyer l'image de lui-même, de la nature humaine. Fragilité, désordre, recherche permanente d'équilibre, on est happé, fasciné. Plus qu'un décor de théâtre, chaque visiteur finit par devenir observateur puis acteur à son tour..."

Christine Dufay

 



 

"Un art de l'illusion, une perception d'un monde nostalgique proche de celui des maisons de poupées ou bien au contraire d'un univers fantasmagorique où l'angoisse est tapie dans ces lieux décrits avec tant de précision qu'ils en sont d'autant plus inquiétants..."

 Alix Saint-Martin

 

 

 

Henry Le Bal, le propriétaire de la galerie, est tombé amoureux fou de cette œuvre unique et prépare un livre sur cet artiste qui devrait sortir à l'été 2022. Voici un texte écrit par lui en septembre 2020 :

"Il y a une trentaine d’années, ami de Joël- Jim Sévellec, nous discutions tous deux dans la bibliothèque, si heureusement dense, dans son appartement brestois de la rue Yves Collet. La fenêtre était ouverte sur la mer et nous devisions, débonnaires sur la différence entre la morale et l’éthique. Un moment vint, vespéral, où posant son verre, le noble agrégé de lettres classiques déclara : « C’est la même chose. Simplement il y a un mot qui vient du Latin et un autre du Grec. C’est comme piscivore et ichtyophage... c’est la même chose, tous les deux mangent du poisson mais l’un à Rome et l’autre du côté d’Athènes. »
Une dizaine d’années plus tard, marchant dans une petite rue de Paris, une affiche me parle d’une exposition d’un certain Sévellec. Un autre Jim, mais Ronan-Jim cette fois. Le frère, apprendrai-je peu après. Les deux fils de Jim donc, le peintre de Bretagne des années cinquante-soixante.
Et là je découvre, dans cette petite rue près de l’église Saint Roch, une exposition ni de peintures ni de sculptures. Une exposition qui me laisse sans voix de ne pouvoir mettre un seul mot à ce qu’alors je vois.
Me voyant plus éberlué qu’un dodo devant une jeune Alice, la dame des lieux me dictionna  très laroussement que ce que nous avions devant les yeux avait pour nom : diorama.
Diorama. J’étais à présent plus riche d’un mot nouveau. D’un mot dont j'eûs aimé connaître l’inventeur. Dio-rama... : « à travers le panorama »... et Panorama... : pan-horama... « tout du spectacle »... ou «  tout comme spectacle », le spectacle du tout.
Le mot m’enchanta, au point qu’il me parut un temps, que l’ayant en bouche, à l’idée, j’étais ainsi débarrassé de ce que j’avais vu. Mais plus le mot était là, DIORAMA, plus il n’y avait rien à faire, les œuvres de Ronan-Jim Sévellec me faisaient signe de revenir voir, et voir, voir encore, une autre, une autre fois.
Et je revins. Revins d’exposition en exposition. Revins jusqu’à rencontrer enfin l’homme qui créait ces objets, ces choses, ces dioramas… ces choses-là appelées « diorama ».
Et l’homme me rappela son frère, le professeur de Lettres Classiques. L’homme avait le phrasé élégant de ceux qui lisent, qui parlent naturellement comme parlent les personnages de théâtre ou de grands romans avec cette sorte de délectation à rechercher le mot exact, cette sorte de courtoisie extrême à forcer sa pensée à la précision, cette politesse à offrir à la personne à qui l’on s’adresse une élocution toute de l’unisson de l’essentiel et de l’inattendu. En un mot commençant : « Ainsi.. » , ainsi vraiment ces choses-là n’avaient pu être créées que par cet homme-ci : et pour preuve, leur titre. A l’heure où l’on expose de plus en plus d’œuvres désignées sous l’accroche : « Sans titre 1 » ou « Sans titre B-4 », Ronan-Jim Sévellec nous donne à être ébahi par un atelier d’artiste intitulé évidemment : « L’Atelier de Cornélius Schoonbeke », émerveillé par une « boîte » intitulée bien sûr : « Sark Kahvesi » (le café turc), ou telle autre initiant le regard du visiteur au cœur de « L’heure étale »
Devant une œuvre de Ronan-Jim Sévellec, assez vite, l’œil demande à la raison de s’asseoir, de prendre un siège et rester un temps « ainsi » à regarder...
Le temps de se sentir entrer à l’intérieur, le temps de ne plus tenir compte du temps, avant de découvrir, pas-à-pas-faisant que ce lit défait à l’intérieur est peut-être celui du personnage qui y habite. Que cet lit défait est celui de ce matin même, que ce fauteuil est celui dans lequel, moi, qui viens de rentrer, lis son journal, ou ce roman encore ouvert.


Encore que...


Encore qu’une impression d’abandon, voire de décrépitude, finisse par prendre place en l’esprit. A tel point que si le moi qui découvre l’œuvre ait peu à peu le sentiment de revenir chez lui, il ne le fait qu’après quelque chose comme une longue absence.
Moi qui regarde, qui entre, suis celui qui revient. Et cette atmosphère d’abandon, de délabrement pourrait bien « être » la traduction d’une nostalgie, cette si classique douleur du retour. Un retour d‘où ? Ça, c’est à moi de le dire.... A moins que moi n’en n’ait à plus même le souvenir et que ce que l’œil voit soit cet ensemble d’objets écueils à l’eau étale d’une amnésie. D’autant qu’être sans mémoire c’est n’avoir plus d’autres souvenirs que celui-ci : la mémoire était la mère des 9 muses , la même des arts.


Ou...


Ou si l’on y voit des projets de décors de théâtre ou de cinéma, selon que l’on serait retourné visionner tel « Tchao Pantin » pour en goûter le lézardé on met peu de temps à se désillusionner. Moi cesse rapidement d’être spectateur pour se sentir devenir acteur, personnage, à moins que cela soit pantin d’un jeu de tire-ficelle dont nul ne sait la main.


Reste que...


Reste que devant tant de merveilles de création tant de 4èmes de murs ouverts sur le songe, demeure cette question : au final, qu’est-ce-que-c’est ? Oui qu’est-ce que je regarde ? Qu’est ce que je vois dont j’aimerais trouver le nom, un nom qui soit non une définition définitive mais une manière d’interrogation des mille et une façon de décrire l’émerveillement. Un mot donc du genre de celui-ci : un qu’est-ce-que c’est-? Ou pour faire, qui sait, plus dico : un keskecêt.
Ronan-Jim nous a « ainsi » confié ses keskecêts pour les offrir aux regards jusqu’à Noël.
             Quel cadeau...
                                         A y croire ...

 

 Voici aussi les photos Joël Laiter



 

... "autant de lieux aliénants d'une inquiétante précision : des lieux inventés, méticuleusement recréés en trois dimensions et où le regard pénètre comme par effraction..."

La gazette de l'Hôtel Drouot

 





Ronan-Jim SEVELLEC est né à Brest en 1938. Très jeune, il s’initie au dessin, au modelage et à la peinture auprès de son père, l’artiste breton Jim-E.SEVELLEC, Peintre Officiel de la Marine. Ses premiers dessins paraissent dans la presse dès 1960. Etabli dans la région parisienne depuis 1967, il exerce la profession d’illustrateur, réalise des maquettes pour des productions cinématographiques, continue de peindre et participe à de nombreux salons.
En 1977, une exposition lui est exclusivement consacrée à la galerie Michel-Ange à Brest. Mais l’artiste va progressivement délaisser la peinture pendant plusieurs années au profit d’un travail entièrement tourné vers le volume. Trop général, ce mot signifie précisément modelage, montage, assemblage. Le terme « maquette » serait en l’occurrence aussi approximatif que réducteur. Pendant plus de dix ans, Ronan-Jim SEVELLEC disparaît du monde des expositions pour travailler ses volumes.

En 1989 pour la première fois, il présente ses boîtes d’inspiration surréaliste à Elbeuf en Normandie. Son oeuvre révèle année après année une vraie maturité autant qu’une vraie cohérence d’ensemble. En 1995, son exposition à Paris, à la galerie Soulié, rue Guénégaud, le révèle véritablement au milieu parisien.

Parallèlement à cette activité Ronan-Jim SEVELLEC peint, créé des objets et réalise des illustrations. Il a signé certaines de ses oeuvres peintes et travaux d’illustration : Ronan-Jim, Rogel et C. Schoonbeke.


 LE LIEN VERS LA GALERIE 

SUR WIKIPEDIA

L'ARTICLE DE COTE QUIMPER

 LE LIEN VERS ANTONINE CATZEFLIS

 UN LIEN

 TOUTES LES EXPOSITIONS DE L'ARTISTE

 

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ISE "FORTUNA" AU MUSEE DE LAVAL : GROS PLANS SUR QUELQUES OEUVRES

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Jusqu'au dimanche 7 novembre 2021, le Manas accueille l’exposition Fortuna de l’artiste Ise, de son nom Isabelle Cellier. Inspirée par la déesse romaine de la chance, l’artiste propose des œuvres réalisées à l’instinct et mêlant plusieurs techniques.

 






























 

 

JUSQU'AU 7 NOVEMBRE 


LE SITE DU MUSÉE

LE SITE D'ISE

 ISE SUR FACEBOOK

 

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Le MANAS
Musée d'Art Naïf et d'Arts Singuliers
Place de la Trémoille
53000 LAVAL

 

FRIDA KAHLO ...MOI J'AIME

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SUSAN ELLIOTT

 


 

NETTSCH


 

MARTA GRASSI 


 

MARIANNE KAHLO


 

MARIANNE KAHLO


 

MARIA BEATRIZ NAVARRETE CAYON 



LAURENS FONT


 

ISABELLE COCHEREAU 


 

ANNE BERNASCONI


 

CHRISTINE MAGNE 



















Je découvre aujourd'hui dans  CONNAISSANCE DES ARTS le passionnant article de Valérie Bougault que j'ajoute à ce post ....

Frida Kahlo : artiste rebelle, légende mexicaine


Prisonnière d’un corset pendant presque toute son existence, Frida Kahlo, femme libre et moderne, a créé une œuvre autobiographique d’une puissance et d’une originalité exceptionnelles. Elle a 18 ans quand elle rencontre Diego Rivera, un colosse de vingt ans son aîné, célèbre pour ses fresques murales racontant l’humanité en marche. Deux vies indissociablement liées par l’amour, l’art, l’engagement, l’attachement à la terre mexicaine. Récit.

Son drôle de prénom, elle le doit à son père, Allemand émigré en terre aztèque en 1890. Dans sa langue natale, « Friede » signifie la paix. Funeste méprise ou tragique ironie : la vie de sa fille sera tout sauf paisible. D’ailleurs, dès sa naissance, en juillet 1907, ce choix engendre une querelle, sa mère s’effrayant de ce que le nom ne figure pas au calendrier des saints. Le prêtre menace de refuser le baptême. Ce sera donc Magdalena Carmen Frieda pour le registre de l’église, mais Frida tout court pour la vie, Frida déjà rebelle à l’ordre établi, Frida qui claque comme un drapeau annonciateur de la révolution.

La ballerina au corps brisé

Elle a grandi à Coyoacán, alors banlieue un brin provinciale de Mexico, dans la « Maison bleue », maison coloniale construite par son père. Enfant curieuse et vive, elle le seconde dans son métier de photographe, il lui prodigue toute son attention. D’autant qu’à huit ans, elle est frappée d’une attaque de poliomyélite qui lui laisse la jambe droite atrophiée. La voici désormais « pata de palo», Frida la bancale. Une anecdote en comparaison de ce que le destin lui réserve.
Le 17 septembre 1925, elle est, avec son ami Alejandro, à bord d’un de ces autobus flambant neuf qui sillonnent Mexico à vive allure. Un tramway les percute, le bus plie, puis explose, le sol se jonche de morts. On retrouve Frida la colonne et la jambe brisées, l’épaule démise, le pied écrasé, empalée sur une barre de fer. Scène hallucinante, quasi surréaliste: la poudre d’or que transportait un ouvrier s’est répandue, voile sublime, sur son corps nu, ensanglanté… Elle entend dans une semi-conscience les passants s’écrier « la ballerina ! », croyant voir une danseuse étendue sur la chaussée…

 

Frida Kahlo photographiée par son père, Guillermo Kahlo, en 1926 (source : Wikimedia Commons)

Peindre ce que l’on connaît le mieux : l’autoportrait

Sa vie est tout autant mutilée que son corps. La brillante étudiante doit renoncer à des études de médecine, mais pas aux rapports médicaux qui seront désormais sa littérature de chevet. De lit d’hôpital en salle d’opération, elle passera tant de temps allongée qu’elle exigera, dans ses dernières volontés, d’être incinérée assise ! Recluse, Frida lit beaucoup: Proust, Bergson, de la poésie chinoise et se découvre des compagnons nouveaux : Bosch, Bruegel, Cranach, Botticelli… Elle se forge une solide culture qui impressionnera ses interlocuteurs et nourrira ses oeuvres. Pour la distraire, sa mère fixe un miroir au baldaquin de son lit, son père lui offre une boîte de couleurs.
Elle commence à peindre. Sa famille, ses amis d’abord. Très vite, l’autoportrait s’impose : « Si je me peins, c’est que c’est le sujet que je connais le mieux !». Images « de l’intérieur », d’une conscience en devenir, témoignages des métamorphoses de son être, les autoportraits de Frida sont aussi les jalons de son immense passion pour la peinture.

 

Frida Kahlo La Colonne brisée, 1944, huile sur toile marouflée sur masonite, 39,8 x 30,7 cm, Mexico, Xochimilco, Museo Dolores Olmedo, présenté dans l’exposition « Frida Kahlo beyond the myth » au Mudec à Milan, en 2018 (source : Wikimedia Commons)

La colombe et l’éléphant

L’autre inextinguible flamme qui l’habite s’appelle Diego Rivera, dont elle écrit : « J’ai eu deux accidents graves dans ma vie. L’un, c’est quand un tramway m’a écrasée. L’autre, c’est Diego. » Elle l’a retrouvé lors d’une soirée chez Tina Modotti, photographe italienne, communiste comme elle. Dès le lendemain, elle sollicite son avis sur ses peintures. Il l’encourage, lui fait la cour, intègre dans une de ses fresques son portrait de militante à la chemise rouge, distribuant des armes aux ouvriers et, pour finir, ils se marient le 21 août 1929.
De 22 ans son sainé, Diego Rivera est un géant aux yeux saillants (Frida le traite affectueusement de crapaud), une sorte de colosse de foire qui porte haut et fort le verbe et joue autant de son chapeau texan que d’un revolver qui le quitte rarement, et dont il use pour tirer sur les réverbères de Mexico, et parfois sur les phonographes. Cet ogre qui prétend, avec un humour noir tout à fait personnel, adorer manger de « la cervelle de jeune fille en vinaigrette», ce dévoreur de femmes, semble devoir ne faire qu’une bouchée de la délicate Frida, dont les sourcils, dit-il, charmé, « se rejoignaient au-dessus du nez, pareils aux ailes d’un merle.»

 

Frida Kahlo et Diego Rivera en 1932 (source : Wikimedia Commons)

 Frida Kahlo et Diego Rivera en 1932 (source : Wikimedia Commons)

Vie heureuse, illuminée par le mariage dans les premiers temps : Frida et Diego partagent tout, l’idéal communiste, la confiance dans le surgissement d’un monde nouveau auquel l’art va apporter son élan, nourri d’une culture populaire longtemps réprimée. Frida commence à se vêtir du costume des femmes de Tehuantepec, vastes jupes colorées, boucles d’oreille en argent, lourds bijoux précolombiens et bagues multiples, rubans et fleurs accrochés aux peignes de sa longue chevelure. « Je m’habille pour le Paradis », dit-elle. Bien curieux Paradis où les jupons sont brodés de dictons grivois… Ce qui est sûr, c’est que là où elle passe avec Diego, on se souvient d’elle.

Le rêve américain

En 1930, la situation de Diego au Mexique n’est plus si florissante et l’atmosphère politique y devient pesante. Une invitation étonnante arrive : la California School of Fine Arts de San Francisco et le Luncheon Club du Stock Exchange lui commandent chacun une fresque. C’est la première incursion de ce communiste convaincu chez les capitalistes suprêmes. L’accueil des Californiens est enthousiaste et très amical et inaugure pour Rivera quatre années de travail crescendo aux États-Unis. À la suite de ses deux fresques, le California Palace of the Legion of Honor organise une rétrospective de ses œuvres. Puis, en décembre 1931, c’est le MoMA de New York qui l’invite à exposer cent cinquante de ses toiles et panneaux. En février 1931, la famille Ford soutient sa candidature pour une série de peintures murales au Detroit Institute of Arts. Ce sera « L’Industrie de Detroit », un des chefs-d’oeuvre de l’art monumental du XXe siècle. Enfin, les Rockefeller lui demandent, après que Matisse et Picasso ont décliné l’offre, une peinture murale pour le hall de réception de la Radio Corporation of America (RCA) à New York, le futur Rockefeller Center.

 


Frida Kahlo en 1932 (source : Wikimedia Commons)

Partout, Rivera peint l’humanité en marche, les espoirs des hommes, le surgissement de l’industrie et la terre féconde avec la frénésie d’un Michel-Ange. Il ne voit pas d’antagonisme entre ses convictions et les rouages d’un Monde Nouveau. Son Amérique est celle de Dos Passos et des prolétaires, le terreau d’une future Révolution. Et il veut « rendre plastique le rythme somptueux qui va de l’extraction de la matière (…) à l’élaboration de l’objet fini ». Frida contemple avec ferveur cette force tellurique qui l’emporte dans ses rêves. Ses commanditaires, eux, finissent par s’effarer du message politique, jusqu’au « clap » de fin provoqué par l’apparition du portrait de Lénine au milieu de la fresque de la RCA : les Rockefeller remercient Rivera et effacent l’oeuvre.

L’art comme un ruban autour d’une bombe

Frida n’est pas fâchée, elle s’ennuie dans le « Gringolandia », a déjà connu deux interruptions de grossesse et sait qu’elle devra renoncer à la maternité. Diego sera son seul fils, dit-elle, et son amant, et son frère, et son ami, son fiancé et sa mère. Ils divorcent pourtant en 1938, lorsqu’elle se lasse de ses infidélités. Ils se marient à nouveau, à San Francisco en décembre 1940. Un pacte d’amitié s’installe où chacun sait qu’il est la moitié de l’autre. Entre-temps, leur univers a grandi.

 

Frida Kahlo en 1937 photographiée pour Vogue par Toni Frissell (source : Wikimedia Commons)

 Les époux Rivera accueillent, en 1937, les époux Trotski en exil dans la Maison bleue de Coyoacán, parmi les bougainvilliers et les oiseaux de paradis. Le fondateur de la IVe Internationale délaisse un peu la théorie marxiste pour entamer une liaison secrète avec Frida. En cadeau de rupture, elle lui offre un splendide portrait d’elle, qu’il abandonnera en déménageant. Plus enthousiaste, André Breton, en visite lui aussi, aura cette phrase sibylline mais détonante: « L’art de Frida Kahlo est comme un ruban autour d’une bombe.» En extase, il voudrait bien la récupérer sous la bannière surréaliste. Elle refuse catégoriquement: « On pensait que j’étais surréaliste, mais ce n’était pas le cas. Je n’ai jamais peint mes rêves. J’ai peint ma réalité». Breton, sous le charme de son insolence et de son langage très vert, lui prodigue conseils et leçons ; elle, pas dupe, estime que c’est un « fils de pute».


La Maison Bleue de Frida Kahlo à Coyoacán, Mexiqu ©Guy Boyer

La cérémonie des adieux

Cela ne l’empêche pas de partir pour Paris, dans la foulée de sa première exposition monographique qui s’est tenue à New York, un vrai succès. Le pape du surréalisme lui a promis une galerie pour elle seule, mais le séjour s’avère un désastre. Breton n’a rien prévu. Tous les intellectuels parisiens « lui donnent envie de vomir». Surprise, Marcel Duchamp lui vient en aide : « C’est le seul de tous ces pourris qui est un vrai mec.» L’exposition de ses tableaux aura bien lieu, mais au milieu de tout un fatras rapporté par Breton de son aventure mexicaine, « rien que des merdes ». La France n’est vraiment qu’un vieux pays, dont il n’y a rien à tirer.

 

Frida Kahlo, Autoportrait en Tehuana ou Diego dans mes pensées ou Pensant à Diego, 1943, présenté dans l’exposition « Frida Kahlo beyond the myth » au Mudec à Milan, en 2018 (source : Wikimedia Commons)

 

Les dernières années, au Mexique, seront partagées entre peinture, enseignement (ses élèves se nommeront malicieusement les « Fridos »), militantisme et maladie. En 1953, son amie Lola Alvarez Bravo organise sa première exposition personnelle à Mexico. Lors du vernissage, on porte Frida sur son lit à colonnes, au milieu de la galerie. Assise « comme une sainte dans une châsse », idole parée de bijoux devant laquelle défile la foule de ses amis et admirateurs, elle assiste au triomphe de son oeuvre. L’écho de cette soirée dépasse les frontières du Mexique. Alpha et oméga, le début d’une reconnaissance qui ne va cesser de croître, et la fin d’une route épuisante. « Elle ne dit pratiquement rien, mais j’ai pensé plus tard qu’elle avait certainement réalisé qu’elle faisait là ses adieux à la vie », dira Diego. Elle meurt un an plus tard, et tout ce que Mexico compte d’artistes, d’écrivains, d’hommes politiques vient veiller son catafalque brodé d’une faucille et d’un marteau. Elle avait écrit dans son Journal : « J’espère que la fin sera joyeuse – et j’espère ne jamais revenir. »

 

FRIDA KAHLO ET LES GRIGRIS DE SOPHIE 

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LES DESSINS BLEUS DE HIROSHI TACHIBANA

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 Voici aujourd'hui sur les Grigris  

LES DESSINS BLEUS DE HIROSHI TACHIBANA

 

























 

Quand j'avais 16 ans, j'ai vu une exposition de Francis Bacon. J'ai décidé de devenir peintre. Le jour suivant, je me suis acheté beaucoup de peinture à l'huile noire.
En 2016, j'ai perdu mon frère ainé. Il était mon professeur d'agriculture, de chasse et de philosophie. J'ai senti les portes de la vie et de la mort s'ouvrir.

 

 SUR FACEBOOK 

L'ARTISTE ET LES GRIGRIS

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LES EXCEPTIONNELLES CERAMIQUES D'ANITA BLOCH

L'ARC DE TRIOMPHE EMBALLÉ PAR CHRISTO

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Je sais que les polémiques furent nombreuses mais moi j'aurais été heureuse de voir cette réalisation posthume, mon fils Antoine et différents amis Facebook ont été mes yeux sur Paris. Voici aujourd'hui sur les Grigris leurs photos... 

 


Christo dans son studio avec un dessin préparatoire de « L’Arc de Triomphe, Wrapped » – New York, 20 septembre 2019, Photo de Wolfgang Volz 2019 © Christo and Jeanne-Claude FoundationChristo

 

25 000 m² de tissu argent bleuté et trois kilomètres de corde rouge viennent habiller ce monument de façon très précise, selon les directives laissées par Christo


 LES PHOTOS D'ANTOINE LEPETIT

 







 LES PHOTOS DE JEAN DE PENHORS












MONETTE 












PIERRE-MARY ARMAND 






Le projet en quelques mots

L’équipe Christo et Jeanne-Claude a réalisé L’Arc de Triomphe, Wrapped, Paris (1961-2021), selon le vœu de Christo qui souhaitait la poursuite du projet après sa disparition, survenue le 31 mai 2020.

Visible pendant 16 jours, du samedi 18 septembre au dimanche 3 octobre 2021, l'œuvre nécessite 25 000 mètres carrés de tissu recyclable en polypropylène argent bleuté et 3000 mètres de corde rouge de la même matière.

Le Centre des monuments nationaux, qui assure au nom de l’État la conservation et l’ouverture au public de l’Arc de triomphe, se félicite de la réalisation d’un projet qui témoigne de son engagement en faveur de la création contemporaine et de la mise en valeur de l’un des monuments les plus emblématiques de Paris et de France. 

Retrouvez toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur ce projet sur notre Foire

Un projet autofinancé

Comme tous les projets artistiques de Christo et Jeanne-Claude, L’Arc de Triomphe, Wrapped, Paris (1961-2021) sera entièrement autofinancé grâce à la vente des œuvres originales de Christo : collages, dessins de ce projet et d’autres ainsi que des maquettes, œuvres des années cinquante-soixante et des lithographies. Il ne bénéficiera d’aucun autre financement public ou privé.

Histoire du Projet 

En 1961, trois ans après leur rencontre à Paris, Christo et Jeanne-Claude commencent à concevoir et créer des œuvres temporaires pour l’espace public. L'idée d'empaqueter l'Arc de triomphe voit le jour cette même année. Christo réaliser, en 1962-63, un photomontage de cet empaquetage, vu depuis l'avenue Foch, puis, en 1988, un collage, avant de reprendre et développer ce projet à partir de 2017.  60 ans plus tard, ce projet sera concrétisé. 

Le projet a été présenté au Centre des monuments nationaux par le Centre Pompidou et reçoit le soutien de la Ville de Paris. En 2020, le Centre Pompidou a présenté l’exposition Christo et Jeanne-Claude. Paris !, qui retraçait la période parisienne de Christo et Jeanne-Claude, de 1958 à 1964, ainsi que l’histoire du projet Le Pont-Neuf empaqueté, Projet pour Paris, 1975-1985.


UN LIEN

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LES GRIGRIS DE SOPHIE VOIENT LA VIE EN COULEURS

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 YAKOVLEV ET ALEEVA 


 

 

SYLVIA FRAGOSO


 

 

STEPHEN BIRD 



PATBA 58 


 

 

PASCAL BRIBA 



OCHO

 


 

 

A MALAGA 


 

 

MARION OSTER 


 

 

KELLY MOORE 


 


GUNTER NEUPEL 


 


GACKO


 

DORIS SUELI TEIXEIRA

 

 

 

DENIS BONNES 


 

 

DAMIAN MICHAEL 


 

BENOIT DUCHET

 

 

 

ANNIE GABRIELLE MALLET 


 

CAROLINE DAHYOT

 

 

 

ANITA BLOCH



 

 

DANS LES RUES DE LAON- PHOTOS SOPHIE LEPETIT



 

DOMINIQUE LEMOINE

 



 

 

 

 LES COULEURS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE


 (cliquer sur le lien)

 

 

ARTISTES AU TRAVAIL

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CAROLINE DAHYOT


GÉRARD SENDREY



 

 TANIA DE MAYA PEDROSA 


 

 

MARC PETIT 


 (Photo Sylvain Crouzillat)

 

SOPHIE HERNIOU


 

 

SANDRINE LEPELLETIER


 

 

RICHARD KURTZ


 

 

PIERRE NIGAULT 


 

 

PASCAL MONTEIL


 

 

CHRISTIAN CHAMPAGNE 


 

 

LOÏC LUCAS ET STÉPHANIE DENAËS -LUCAS 



 

 

MINA MOND 


 MELITTA CSORJAN

 

 

MARGAUX SALMI 


 


M'AN JEANNE 


 

 

JOËL LORAND


 

 

JOANNA SOUTHCOTE ASTON

 

 

 

FANNY ALLOING


 


ËMAELLE 


 

 

ALEXANDRA GERBER


 

 

ADRIAN MARCUCCI 


 

 

SYLVAIN CORENTIN


 

 

ISABELLE PULBY


 


MIGAS CHELSKY 


 

 

MINA MOND


 

JEAN-PIERRE FAURIE 


 

PIERRE AMOURETTE 


 

 

PHILIPPE AÏNI 




 ARTISTES AU TRAVAIL ET GRIGRIS DE SOPHIE 

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OEIL....

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 DOMINIQUE LEMOINE 



 

 

ANITA BLOCH 


 

 

ANNE SOPHIE DE BASSOFF




 

 

CHRISTINE SEFOLOSHA

 

 

 

DELPHINE CADORE

 

 

 

ELODIE ANCELIN 


 


EMIL HOLUB

 

 

 

FERO LIPTAK

 


 

 

FLORENCE MARIE


 

FRANTZ ZEPHIRIN 



 

L'OEIL DE GRIET LLYS 





 

JERRY UELMANN 


 

KIYOSHI AWAZU


 

MARGARITA GARCIA ALONSO 


 

MARIA LASSNIG

 

 

MARIE MOREL 


 

VINCA ALBA MINOR 



 

 VERONIQUE VALETTE



 

 OEIL ET GRIGRIS

L'OEILISME VU PAR AURÉLIEN DEMAISON

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MA COLLECTION ( VIRTUELLE) DE CERFS

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 Алена Литаш

 


VINCA ALBA MINOR 


 

 

MINA MOND 


 


STEVENS POINT SCULPTURE PARK IN WISCONSIN


 

 

PIERRETTE CORNU 


 

 

 

PHOTO ANTOINE LEPETIT 



PAPAGREBOU

 

 

 

PHOTO SOPHIE LEPETIT



 


MAËL NOZAHIC 




 

 

LAURENCE LOUISFERT 


 

 

HEATHER MURRAY 


 


GERACHO ARIAS 


 


FONTENCOMBLE 


 

 

FLORIAN GEORGIN


 

 

JEAN-LOUIS BIGOU 


 

 

ANNE-SOPHIE ATEK 



 

 

ALAIN GENTIL 


 

 

ADRIAN ARLEO 



 

 

ANNE BERNASCONI


 

 

LOUISON VATIN



 LES CERFS DU CHÂTEAU DE CHAMBORD

 





LES CERFS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE 

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ODETTE PICAUD AU CENTRE DES ARTS A DOUARNENEZ

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J'espère que vos pas pourront se faire bretons pour découvrir la très régalante exposition d'Odette Picaud au Centre des arts à Douarnenez. Deux salles de merveilles, de trésors, la quasi reconstitution de son atelier et une très vive émotion. Il faut du temps pour savourer chaque installation. 


 

Dans le cadre de son exposition au Centre des arts, Odette Picaud installe une partie de son atelier dont les étagères toutes ordonnées déversent perles, rubans et papiers divers, reliquat de poupées etc. Elle sacralise masques et bannières dans une procession statique" dont je vous présenterai les photos le 6 novembre sur les Grigris. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


















 

" Aussi émouvant que provocant, à la fois plein d'humour et inquiétant, le travail d'Odette Picaud évoque bien sûr la maternité et l'enfance, ais aussi la vie, la mort et la guérison".

 






 

 

Sa matière première, Odette la trouve dans les greniers. De quoi s’agit-il ? De petits objets sans destination, de brimborions, de boutons, de jouets cassés, d’os ou de dentelles, de peluches sans tête, de médailles de Sainte Rita, qu’elle sauve de l’oubli et du temps.

Tissus, matières organiques, cornes et branchages sont cousus, attachés, ficelés, momifiés : Odette compose son monde, où l’on trouve des poupées à la fois punk et vaudou, des objets magiques, des capes de deuil pour fantômes chinois, des costumes pour un carnaval qui bat son plein dans son imaginaire.

Depuis quelques temps, Odette décline ses créations sous la forme d’une procession grandeur nature, où chacun est costumé, où les bannières brodées claquent au vent. Le pardon breton traditionnel se télescope avec les danses chamaniques de Sibérie, dans une fête sauvage et hybride.

Le monde d’Odette est une recréation du nôtre où éclate le tragique, l’inquiétant, le grotesque et le sublime, un humour subtil, et la poésie de la transgression.

Arnaud le Gouëfflec

 

RETROUVEZ ODETTE PICAUD SUR FACEBOOK

LE SITE D'ODETTE PICAUD

ODETTE PICAUD ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

LE SITE DE LA VILLE DE DOUARNENEZ

 (cliquer)

 

JUSQU'AU 19 DÉCEMBRE

Ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 18h

Centre des arts André Malraux 

88 rue Louis Pasteur / Tél : 02 98 92 92 32.

Entrée libre

 


ELSABETH BALDACH ...MOI J'AIME

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Nous sommes amies Facebook depuis des années et je suis heureuse de présenter aujourd'hui son travail sur les Grigris !



 

 






"Nous étions quatre filles. Pendant les vacances, ma grand-mère nous faisait nos robes d’été. C’est elle qui m’a appris à coudre "



















 

 Pour accompagner mon choix de photos voici un texte publié dans Artistes actuels :

 

Elisabeth Baldach, la nostalgie de l’enfance

 Enfant, Elisabeth Baldach faisait des poupées en chiffon qu’elle allait vendre aux puces. Devenue adulte, Elisabeth Baldach a fait plusieurs métiers. Elle a été commerciale, gérante d’entreprise et est aujourd’hui assistante dentaire. Elle s’était mise en « pause artistique » mais n’a jamais cessé de collectionner des petites choses qui un jour pourraient lui servir pour créer

D'Irak vers l'Europe : les portraits de famille

« Constamment, j’ai recherché tout et n’importe quoi. Des végétaux, du bois flotté, des cailloux, des petits objets chinés, des bijoux de faible valeur, des tissus un peu anciens ». Ça a été comme une longue gestation et ce n’est qu’il y a une dizaine d’années qu’Elisabeth Baldach a vraiment démarré la création artistique.

 « J’ai commencé par des portraits de famille en m’inspirant de l’arbre généalogique de ma famille. Mon nom, Baldach vient de la ville de Bagdad dont mes ancêtres paternels sont originaires. Ils ont quitté l’Irak et ont traversé l’Europe pour s’établir en Pologne puis venir en France. Cela m’a beaucoup inspiré ».

Donner du volume à ses créations

Elisabeth Baldach aime créer des sculptures molles ou bien, dans une démarche similaire, donner du reliefà une broderie en y ajoutant des petits objets, plumes, bijoux, graines, perles… Dans ses dessins au pastel gras, elle est également à la recherche d’épaisseur.

Elle travaille souvent dans une logique de séries comme « les portraits de famille » ou « les poules, une maison bien tenue ». Ses thèmes sont emprunts d’une certaine nostalgie, d’un temps révolu et fantasmé.

Elisabeth Baldach vit à Montpellier. Elle crée de chez elle. « Je travaille dans toutes les pièces. Sur le canapé, sur mon lit, sur ma terrasse… J’ai des créations partout chez moi ! »

Sa sœur ainée a fait les Beaux-Arts à Paris. « Elle avait un projet artistique à partir d’icônes anciennes. « Je l’ai aidé dans son projet. Ce travail m’a plu et continue aujourd’hui encore de m’inspirer ».   

Les personnages de sa création sont souvent nommés ce qui contribue à raconter un début d’histoire, libre à notre imagination d’inventer la suite. Ainsi on trouve « Roger le Coquet et son automobile », « Anna à la réception », « Copains comme cochon », « Tante Berthe, la dame à la robe verte » et tant d’autres femmes, hommes, enfants qui peuplent le monde réel ou imaginaire d’Elisabeth Baldach.

L’artiste commence à exposer dans des galeries. On peut ainsi voir certaines de ses œuvres à la Petite Galerie, rue de la Fontaine à Montpellier. Elle participe également à des expositions et festivals comme le Festival vibrations textiles à Paris.

Mais c’est beaucoup sur Facebook, où elle photographie chacune de ses créations, qu’elle rencontre ses acheteurs et collectionneurs.

N’hésitez pas à visiter son compte et à vous y promener.  


 LE LIEN VERS ARTISTES ACTUELS 

LE MUSÉE DU BOIS FINLANDAIS OU MUSÉE LUSTO ...A L'EXTERIEUR

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Le Musée Lusto - Musée de la forêt de Finlande (finnois : Lusto – Suomen Metsämuseo) est un musée situé à Punkaharju en Finlande.  L'édifice est conçu par Rainer Mahlamäki et Ilmari Lahdelma. Lusto préserve et expose l' histoire de la forêt et de la foresterie finlandaise. Les collections disposent actuellement d'environ 13 000 objets et de 350 000 photographies et de 1 500 films. La bibliothèque possède environ 15 000 publications.

Lors de notre séjour en 2018, le Musée présentait en plus des oeuvres d'Art Brut de l'Association ITE en intérieur et à l'extérieur .  

 



HANNU HÄMÄLÄINEN 



HANNU HÄMÄLÄINEN 






TIMO TEITTINEN 







HANNU HÄMÄLÄINEN



LEO LÖPPÖNEN 






 LE SITE DU MUSÉE

 (cliquer)

 Lustontie 1, 58450 Punkaharju, Finlande

 

Eté 2018


CONNAISSEZ-VOUS LES RENCONTRES DE SAINT-CENERI ?

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Les rencontres de Saint Céneri

"Pour fêter le 30ème anniversaire de l’association des amis de Saint Ceneri, le docteur Casati a imaginé une manifestation autour de la peinture -dans les rues du village- durant tout le week-end de la Pentecôte: la rencontre des peintres est née en 1983.

D'abord tous les deux ans, elle s’impose rapidement comme un événement incontournable.

Les habitants du village sont mis a contribution et offrent des lieux d’exposition : chez eux. Les peintres - sélectionnés - s’installent et parfois oeuvrent dans les sites.

Rapidement des fidèles, des amis, jouent le jeu.

La rencontre s’est structurée, enrichie, doté de moyens d’existence, d’accueil.

Outre les artistes sélectionnés, se sont distingué les artistes girois, oeuvrant dans les ateliers ouverts à l’année - ainsi que des artistes résidents à leur domicile.

Aujourd'hui, la rencontre des peintres se renouvelle et devient les rencontres de Saint Céneri avec plusieurs animations dans l'année."

Cette année Covid oblige la rencontre fut différente et organisée sur plusieurs week end . En juillet  nous avons eu le plaisir de sillonner les rues de ce très charmant village, de retrouver les œuvres de Sophie Delpy et de Giovanni Scarciello découverts à Brou et de faire plein de nouvelles découvertes.

 






 

 

 

 

 







 

 

 

 L'installation ludique et colorée de Yabon Paname

 

 

Les sculptures de Giovanni Scarciello

 



 

 

Les sculptures de Sophie Delpy

 





Pour mémoire 

Juillet 2021


HOMMAGE A JOEL BAST

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Un bien terrible message a été écrit par Joël sur Facebook le 27 octobre annonçant un cancer incurable :

"Ce fut un bon voyage ensemble mais vlà mon terminus héhé bonne Vie à vous"

 Et lundi l'annonce de son décès  fait par sa fille Julie...

Aujourd'hui jeudi 4 novembre à 14h aura lieu la crémation.

Julie a eu la gentillesse de refaire un message :" Nous ne ferons pas de cérémonie sur place, ça ne lui ressemble tellement pas ! Je suis en contact avec la mairie de Grabels qui va m'aider à organiser une belle fête au Château pour célébrer Joël Bast et son sourire qui a tant marqué les gens qu'il a croisés..."


 Joël j'avais eu la chance de le rencontrer à Grabels en 2019 (Voir ICI)







Les messages, les témoignages se comptent par centaines ....En voici quelques uns ...



* Christine Fayon qui l'aimait tant

*Eric Fleury

Triste de dire bon voyage à Joël et ses "présences" 



* Florence Joly

Il y a des Présences qu'on n'oublie pas !
Il y a des êtres qu'on aime instantanément !
Merci Joël

 


Jean-François Veillard

 


* Christian Past

Joël on t'embrasse très fort on pense à toi
Toi le façonneur de présences merveilleuses dès le début tu nous as tant aidé pour 22V'la Georges et Cap Brassens tu nous as tant manqué cette année...
On vous souhaite vous le premier cercle autour de Julie et sa maman beaucoup de courage en vous envoyant beaucoup d'amour. Que Pourrions nous faire pour vous?...Voilà un merveilleux artiste qui mériterait d'être présent au milieu de ses présences quelque part à Sète ou ailleurs... dans son musée à ciel ouvert dans le Quartier des Présences...
 
 
 
 
 



 
 * Pascal Larderet
 



* Alison Berkey 
 
Bon voyage Joël.  Merci d'avoir créé la beauté et l'émerveillement dans ce monde.
 
 

 * Flo Clos de Miège




 

 Et ces photos glanées sur Facebook ...

 










Nous sommes nombreux à avoir le cœur en chagrin en ce début du mois de novembre. 

LONGUE VIE A TES CRÉATIONS JOËL !


 "Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents, dans la mémoire des vivants" 

Jean D'Ormesson

 

L'ATELIER DE PAÏVI SUOMI EN FINLANDE

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