Quantcast
Channel: LES GRIGRIS DE SOPHIE
Viewing all 3691 articles
Browse latest View live

DES NOUVELLES D'OSAMA

$
0
0














 


 

 Quand Osama utilise ses palettes pour peindre ...


 



OSAMA peint à l’huile des femmes, des portraits colorés sur des matériaux de récupération (du bois de bateau, du bois flotté, de la toile, des cache pots, des portes, des valises.... les possibilités sont infinies !).
Il mêle à sa peintures des collages de journaux égyptiens, des partitions. 
Inspiré par les couleurs de son pays natal l’Égypte,sa peinture est généreuse, chaleureuse, lumineuse et joyeuse.



OSAMA ET LES GRIGRIS DE SOPHIE 

RETROUVEZ OSAMA SUR FACEBOOK

(cliquer)



Mars 2020....



LES COULEURS DE CHRISTINE FAYON

$
0
0

Lorsque j'ai trouvé au hasard de mes promenades googleliennes ces différents textes sur les tissus 
j'ai aussitôt pensé aux créations de Christine Fayon.
Voici donc aujourd'hui sur les Grigris de la lecture et de la couleur !
















Dostoïevski dans l’Idiot
Autour, en désordre, sur le lit, au pied du lit, au chevet, dans un fauteuil, et même par terre, on voyait, éparpillés, des vêtements, une riche robe de soie blanche, des fleurs, des rubans

Flaubert dans Madame Bovary
Des moires frissonnaient sur la robe de satin blanche comme un clair de lune ; et il lui semblait que, s’épanchant au dehors d’elle-même, elle se perdait confusément dans l’entourage des choses, dans le silence, dans la nuit, dans le vent qui passait, dans les senteurs humides qui montaient.


Marcel Proust, dans la Prisonnière
« La robe de Fortuny que portait ce soir-là Albertine me semblait comme l ‘ombre de cette invisible Venise. Elle était envahie d’ornementation arabe comme Venise, comme les palais de Venise dissimulés à la façon des sultanes derrière un voile ajouré de pierres, comme les reliures de la Bibliothèque Ambrosienne, comme les colonnes desquelles les oiseaux orientaux qui signifient alternativement la mort et la vie, se répétaient dans le miroitement de l’étoffe, d’un bleu profond qui, au fur et à mesure que mon regard s’y avançait, se changeait en or malléable par ces mêmes transmutations qui devant la gondole qui s’avance, changent en métal flamboyant l’azur du Grand Canal. Et les manches étaient doublées d’un rosé cerise, qui est si particulièrement vénitien qu’on l’appelle rosé Tiepolo. »


Émile Zola dans Les épaules de la marquise
La marquise dort dans son grand lit, sous les larges rideaux de satin jaune. À midi, au timbre clair de la pendule, elle se décide à ouvrir les yeux.
La chambre est tiède. Les tapis, les draperies des portes et des fenêtres, en font un nid moelleux, où le froid n’entre pas. Des chaleurs, des parfums traînent. Là, règne l’éternel printemps.


Émile Zola encore, toujours dans Les épaules de la marquise
Le reflet bleuâtre de la neige emplit la chambre d’une lumière toute gaie. Le ciel est gris, mais d’un gris si joli qu’il rappelle à la marquise une robe de soie gris-perle qu’elle portait, la veille, au bal du ministère. Cette robe était garnie de guipures blanches, pareilles à ces filets de neige qu’elle aperçoit au bord des toits, sur la pâleur du ciel. (…)Toute une génération a déjà vieilli dans le spectacle des épaules de la marquise. Depuis que, grâce à un pouvoir fort, les dames de naturel joyeux peuvent se décolleter et danser aux Tuileries, elle a promené ses épaules dans la cohue des salons officiels, avec une assiduité qui a fait d’elle l’enseigne vivante des charmes du second empire. Il lui a bien fallu suivre la mode, échancrer ses robes, tantôt jusqu’à la chute des reins, tantôt jusqu’aux pointes de la gorge ; si bien que la chère femme, fossette à fossette, a livré tous les trésors de son corsage. Il n’y a pas grand comme ça de son dos et de sa poitrine qui ne soit connu de la Madeleine à Saint-Thomas-d’Aquin. Les épaules de la marquise, largement étalées, sont le blason voluptueux du règne.


Balzac dans Les secrets de la Princesse de Cadignan
Elle avait mis une robe de velours bleu à grandes manches traînantes, à corsage apparent, une de ces guimpes en tulle légèrement froncée, et bordée de bleu, montant à quatre doigts de son cou et couvrant les épaules.

Balzac dans Eugénie Grandet
A Tours, un coiffeur venait de lui refriser ses beaux cheveux châtains ; il y avait changé de linge, et mis une cravate de satin noir combinée à un col rond, de manière à encadrer agréablement sa blanche et rieuse figure. Une redignote de voyage à demi boutonnée lui ponçait la taille, et laissait voir un gilet de cachemire à châle sous lequel était un second gilet blanc. (…) Sonpantalon gris se boutonnait sur les côtés, oùm des dessins brodés en soie noire enjolivaient les coutures.

Baudelaire dans Le Spleen de Paris
Une chambre qui ressemble à une rêverie, une chambre véritablement spirituelle, où l’atmosphère stagnante est légèrement teintée de rose et de bleu.
L’âme y prend un bain de paresse, aromatisé par le regret et le désir. — C’est quelque chose de crépusculaire, de bleuâtre et de rosâtre ; un rêve de volupté pendant une éclipse.
Les meubles ont des formes allongées, prostrées, alanguies. Les meubles ont l’air de rêver ; on les dirait doués d’une vie somnambulique, comme le végétal et le minéral. Les étoffes parlent une langue muette, comme les fleurs, comme les ciels, comme les soleils couchants. (…) La mousseline pleut abondamment devant les fenêtres et devant le lit; elle s’épanche en cascades neigeuses. Sur ce lit est couchée l’Idole, la souveraine des rêves. Mais comment est-elle ici ? Qui l’a amenée ? quel pouvoir magique l’a installée sur ce trône de rêverie et de volupté ? Qu’importe ? la voilà ! je la reconnais.


Vers à soie de Jacques Roubaud
Les vers à soie murmurent dans le mûrier
ils ne mangent pas ces mûres blanches et molles
pleines d’un sucre qui ne fait pas d’alcool
les vers à soie qui sont patients et douillets
mastiquent les feuilles avec un bruit mouillé
ça les endort mais autour de leurs épaules
ils tissent un cocon rond aux deux pôles
à fil de bave, puis dorment rassurés
En le dévidant on tire un fil de soie
dont on fait pour une belle dame une robe
belle également qu’elle porte avec allure
Quand la dame meurt on enterre la soie
avec elle et on plante, sur sa tombe en octobre,
un mûrier où sans fin les vers à soie murmurent.
Toujours pas ? Alors on monte d’un cran

Victor Hugo – La rose de l’infante
Sa basquine est en point de Gênes ; sur sa jupe
Une arabesque, errant dans les plis du satin,
Suit les mille détours d’un fil d’or florentin.
La rose épanouie et toute grande ouverte,
Sortant du frais bouton comme d’une urne verte,
Charge la petitesse exquise de sa main ;


 Victor Hugo – Pepita
Dans sa résille de soie
Pepa mettait des doublons ;
De la flamme et de la joie
Sortaient de ses cheveux blonds.
Tout cela, jupe de moire,
Veste de toréador,
Velours bleu, dentelle noire,
Dansait dans un rayon d’or.


Gérard de Nerval – Les papillons
Comme un éventail de soie,
Il déploie
Son manteau semé d’argent ;
Et sa robe bigarrée
Est dorée
D’un or verdâtre et changeant.


Charles Baudelaire le Spleen de Paris
Elle s’avance, balançant mollement son torse si mince sur ses hanches si larges. Sa robe de soie collante, d’un ton clair et rose, tranche vivement sur les ténèbres de sa peau et moule exactement sa taille longue, son dos creux et sa gorge pointue.
Son ombrelle rouge, tamisant la lumière, projette sur son visage sombre le fard sanglant de ses reflets.
Le poids de son énorme chevelure presque bleue tire en arrière sa tête délicate et lui donne un air triomphant et paresseux. De lourdes pendeloques gazouillent secrètement à ses mignonnes oreilles.
De temps en temps la brise de mer soulève par le coin sa jupe flottante et montre sa jambe luisante et superbe ; et son pied, pareil aux pieds des déesses de marbre que l’Europe enferme dans ses musées, imprime fidèlement sa forme sur le sable fin. Car Dorothée est si prodigieusement coquette, que le plaisir d’être admirée l’emporte chez elle sur l’orgueil de l’affranchie, et, bien qu’elle soit libre, elle marche sans souliers.




LE SITE DE CHRISTINE

(cliquer)





L'AMABIÉ ...UNE LEGENDE JAPONAISE POUR CONJURER LE SORT # 7

$
0
0

La très belle publication de Valeria Bigardi m'a donné envie de vous proposer en cette période troublée et difficile de conjurer le sort ...





 


Une croyance japonaise dit qu'en temps d'épidémie et de contagion, un Yokai (les Yokai sont des êtres surnaturels) émerge de la mer. Cette créature s'appelle Amabie (Amabié) et a une tête d'oiseau, trois queues de sirène (ou trois pattes !) et de longs cheveux. Si vous montrez son portrait, selon cette légende, le fléau prendra fin et elle disparaîtra dans les profondeurs de la mer. Mais il faut faire beaucoup de dessins d'elle pour mettre fin à la contagion.

Envoyez moi vos créations (dessins, gravures, sculptures, broderies etc...en message privé sur Facebook ou sur lesgrigrisdesophie@gmail.com

Tous à vos crayons stylos pinceaux ! Il y aura un album Facebook puis des posts sur Les Grigris de Sophie . Qu'on se le dise !

Mon amie Christine Magne a elle aussi lancé et partagé une collecte magnifique et magique
sur sa page Facebook. Nous avons beaucoup d'amis artistes en commun mais je prévois des posts avec les artistes chers à son cœur et qu'elle a su entraîner dans cette belle aventure...  
Bientôt donc sur les Grigris les Amabiés de Christine !

Et nouvelle bonne nouvelle Sébastien Russo envisage un numéro  spécial "AMABIÉ" dans sa revue brute et singulière TRAKT
Qu'on se le dise !








*** BERNARD LE NEN 



*** CHANTALEACOMMIN



*** SANDRINE MARGARON



***  DOMINIQUE DUPUIS FERRAND 



*** DOMINIQUE DUPUIS FERRAND



*** DOMINIQUE XOCHIYETL




*** DONNA HUBSCHER



*** ERIC BADAUD 


*** FRANÇOIS DUBOIS


*** FRANÇOIS JAUVION



*** JEAN-MICHEL CHESNE 




*** LAETITIA HAINAUT 




*** CECI N'EST PAS UNE AMABIE DE LAURENT DACHET



*** LYDIE ROLET



*** MAGALI TARAGONNET 




*** MARIE LEGRAS 



*** MONETTE 




*** MONIQUE CHABAUD



*** MURIEL GABILAN



*** NADINE VERGUES



*** NADJA BERRUYER



*** PATRICK BLANCHON 



*** PATRICK JANNIN



*** PIERRETTE CORNU



*** SYLVAIN DEZ



*** YSABELLE VOSCAROUDIS 





*** YVES DUSSIN



"Une amabié est apparue dans la province de Higo (préfecture de Kumamoto) selon la légende, vers le milieu du quatrième mois, en l'an Kōka 3 (mi-mai 1846) à l'époque d'Edo. Un objet brillant avait été repéré dans la mer, pendant plusieurs nuits. Le responsable de la ville s'est rendu sur la côte pour enquêter et a vu l'amabié.
Selon le croquis réalisé par ce fonctionnaire, elle avait des cheveux longs, une bouche comme le bec d'un oiseau, était couverte d'écailles jusqu'au cou et avait trois pattes.
S'adressant au fonctionnaire, elle s'est identifiée comme une amabié et lui a dit qu'elle vivait en pleine mer.
Elle a ensuite livré une prophétie: "Il y aura une bonne récolte pendant six ans à partir de l'année en cours; si une maladie se propage, montrez une image de moi à ceux qui tombent malades et ils seront guéris."
Ensuite, elle est retournée à la mer."



(cliquer)
Certaines  Amabiés sont à vendre sur le blog :

"PETITS FORMATS ET PETIT PRIX : LES AMIS DES GRIGRIS DE SOPHIE " ICI

Des cadeaux à offrir ou s'offrir à partir de 15 euros !
 
 
 

LES SEMEURS D'AMOUR DE NATALIE ROUXELIN ... AU MANS

$
0
0

Une découverte facebookienne  qui bien sûr réjouit mon coeur !
























LES SEMEURS D'AMOUR

Les semeurs d'amour sont arrivés au bout de mon pinceau, il y a 4 ans. Ils se sont posés là sur la toile avec une envie farouche de distribuer des cœurs à tout va, à qui veut bien les recevoir.
Et chose magique, pour se déplacer en toute légèreté à travers le monde, des ailes ont poussés.
Aujourd'hui,une nouvelle mission les attend. Ils ont décidé de s'extraire de la toile, porteur d'un petit message unique pour investir des petits galets glanés ici et là lors de mes balades en bord de mer, .
Et devinez ? Je vais les dissimuler dans toute ma ville et le jeu de cache-cache va pouvoir commencer.
Celles ou ceux qui en trouvent, peuvent les conserver. Les semeurs d'amour se transforment alors en grigris porte-bonheur.
L'idée de cette action est de semer du positif dans le quotidien et qui sait, réunir toutes les personnes qui auront le bonheur de croiser un semeur d'amour autour d'un moment partagé. Elles peuvent me le signaler via ma page https://www.facebook.com/Natsculpturesen m'envoyant une photo du galet.
Alors, regardez bien, ouvrez grand vos yeux, ils sont là tapis dans la ville
A très vite.


Habitants du Mans régalez vous !!!!
Cette belle aventure va commencer début juin. 



AUJOURD'HUI C'EST MON ANNIVERSAIRE !

$
0
0









Consciente
Chaque jour, je vois ou j’entends quelque chose qui plus ou moins
me tue de plaisir, qui me laisse comme une aiguille
dans une botte de foin de lumière.
C’était pour cela que je suis née – pour voir,
pour écouter, pour me perdre à l’intérieur de ce monde pénétrable -
pour m’instruire encore et encore
en joie, et en acclamation.
Je ne parle pas non plus de l’exceptionnel,
de l’effrayant, du terrible, de l’extravagant extrême –
mais de l’ordinaire, du commun, du plus quelconque,
des présentations quotidiennes.
Ô, bon élève, me dis-je à moi-même,
comment ne pourrais-tu pas devenir sage avec de tels enseignements –
la lumière intaillable du monde,
la brillance de l’océan,
les prières faites de brins d’herbe ?

Traduction (libre) d’un poème d’une poétesse américaine, Mary Oliver, extrait de sa collection : “Pourquoi je me lève tôt”.

LE LIEN

 (cliquer)


 Une belle journée d'anniversaire Alice, Lucie et Guillaume ! 

Merci à :

1 - VINCENT CORDEBARD
2 - MARIE-CLAUDE GEDEON 
3 -JOSIANE BURZHOLZ
5 - ELLIOTT FREDOUELLE 
6 - FRANÇOIS JAUVION

 

CONFINEMENT # 11 ...DECONFINEMENT # 4

$
0
0

Qu'ils évoquent l'odieux virus, leur façon de l'anéantir, l'enfermement, les masques ... 
voici aujourd'hui sur les Grigris le nouveau  post sur le (dé)confinement...

Je vais donc continuer à partager encore un peu vos créations car elles auront été importantes pour moi !

" L'essence même de l'art est de savoir faire naître des images d'espérance."



 *** LES TABLEAUX REVUS ET CORRIGES DE JEAN BIGOT 


 

 *** LE TRAVAIL SUR ENVELOPPES DE LAURENT DACHET 





 *** LES CAILLOUX DE FREDERIC MAGNIN



 *** DANIEL LE SAULX et l'île d'Yeu confinée



 *** DANNY SIMANJAYA



 *** L'AMABIE-MASQUEE D'ISABELLE PULBY

Exceptionnellement, je n'ai pas utilisé pour ce travail un matériau de récupération : pour des raisons sanitaires évidentes, c'est un masque chirurgical neuf que j'ai brodé.
    Ce masque offre un paradoxe puisqu'une fois brodé de cette Amabié, il gagne une puissance symbolique mais perd son pouvoir fonctionnel de lutte contre le virus, en raison des petits trous percés par l'aiguille pour le passage du fil.
   Plutôt qu'un dessin, j'ai réalisé un acrosticheà partir des lettres du mot Amabié, auquel j'ai ajouté trois éléments descriptifs de cet être composite surnaturel : bec d'oiseau, longs cheveux et trois queues de sirène.

Anti-virus
Maladie éloignée
Animal protecteur
Bénédiction
Immunité
Energie vitale

Les tons des fils utilisés et la couleur même du masque rappellent ceux de la mer, élément d'où surgit ce Yokai bienfaiteur. Des vagues cachées dans les plis apparaissent lorsque le masque est ouvert.





LE SITE D'ISABELLE 

(cliquer)

 *** FREDERIQUE LONGREE



 *** JEAN-PIERRE FAURIE




 *** MIGUEL ANGEL HUERTA ZUNIGA





 *** OSAMA EL HEFNY MASQUÉ



 *** PIERRE LOUIS HEROLD








***SILVANO BRUSCELLA 



 *** SOPHIE NOËL




 *** VALERIA BIGARDI





 *** UNE SPLENDEUR ANONYME

 


Et pour terminer deux partages anookiens :

****Un petit bijou de film ICI


*** Pour continuer à faire vivre le théâtre, Robert Plagnol vous invite à une représentation en direct.

La Femme de ma vie d’Andrew Payne, adaptation et jeu Robert Plagnol



Derrière la fenêtre de l’appartement obscur où il se cache, Franck attend la femme de sa vie. Celle qui le sauvera des conséquences fâcheuses de la dernière embrouille dans laquelle il s’est fourré, dans l’espoir de sortir de sa condition de chauffeur de maître pour se faire une place au soleil parmi les nantis peu scrupuleux qui l’emploient. En attendant l’arrivée providentielle de son ange gardien, qui tarde à venir, Franck nous raconte les circonstances qui l’ont conduit dans cette situation délicate. Il faut dire que sa vie entière n’est qu’une suite sans fin de situations délicates. Car Franck est un drôle de type. Il lit des livres, mais c’est  un impulsif. Il sait se servir de sa tête mais en dernier recours, la solution à tous ses problèmes reste toujours un bon coup de boule.
Seul, muni de son smartphone, Robert Plagnol joue de façon magistrale avec les codes du théâtre et du cinéma. Une performance remarquable à ne pas manquer en cette période de confinement.
 Voir la critique du spectacle sur Libre Théâtre (Avignon 2018)
Les représentations se déroulent les jeudis, vendredis et samedis à 19H en direct sur Zoom.
Pour réserver et recevoir le lien, envoyez un message à : lafemmedemavie@orange.fr  

 LE BLOG QUI EN PARLE


LE CONFINEMENT ET LES GRIGRIS 

(cliquer)



MES ARTISTES BRUTS ET SINGULIERS

JOYEUX ANNIVERSAIRE HELENE

$
0
0





















 



 

 

Arbre d'Andrée Chedid 

Parcourir l'Arbre
Se lier aux jardins
Se mêler aux forêts
Plonger au fond des terres
Pour renaître de l'argile

Peu à peu
S'affranchir des sols et des racines
Gravir lentement le fût
Envahir la charpente
Se greffer aux branchages

Puis dans un éclat de feuilles
Embrasser l'espace
Résister aux orages
Déchiffrer les soleils
Affronter jour et nuit

Évoquer ensuite
Au cœur d'une métropole
Un arbre un seul
Enclos dans l'asphalte Éloigné des jardins
Orphelin des forêts

Un arbre
Au tronc rêche
Aux branches taries
Aux feuilles longuement éteintes

S'unir à cette soif
Rejoindre cette retraite
Écouter ces appels

Sentir sous l'écorce
Captives mais invincibles
La montée des sèves
La pression des bourgeons
Semblables aux rêves tenaces
Qui fortifient nos vies

Cheminer d'arbre en arbre
Explorant l'éphémère
Aller d'arbre en arbre
Dépistant la durée.


11 CARLETTO DEL MONACO
12 ET 13  ET 14 LES FAUX DE VERZY PHOTOS SOPHIE LEPETIT 
16 PIIA LEHTI
17 RAFAL OLBINSKI
18 LETTRE H DE NICOLE PESSIN 
19 LAURENCE BONNET
20  MINA MOND 
21 PHOTO DE CHOMO AVEC LES ABEILLES 

(cliquer)




DAVID NICOLAS DJORDJEVIC ... MOI J'AIME

$
0
0

  "Il a la liberté de ceux qui sont hors les murs"













Pour accompagner les visuels que j'ai choisis aujourd'hui pour les Grigris voici un très long mais très passionnant texte écrit en juin 2018 par Jean-Yves  Tayac


Ce n’est pas chose aisée que de mettre des mots sur une expression plastique, est-ce bien nécessaire ? est-ce bien légitime ?
Traduire ? trahir ? être passeur ? rassembler ce qui est épars, semi-conscient ?...
Qu’apportent les mots au réel ? Calderon affirmait « la vie est un songe et les songes rien que des songes », à son instar je dirai « et les mots rien que des mots », mais les mots ne sont pas la vie malgré ce qu’en pensent ceux qui en vivent, et savoir représenter ne se confond pas avec le savoir représenté…bon, trop de mots déjà pour dire que leur importance est toute relative.

Au début est une rencontre avec David Nicolas et avec sa peinture, dans l’atelier que Martin BEZ met à sa disposition, un lieu fort et discret au cœur de l’île singulière, ouvrant sur le canal royal, un lieu où Martin et moi nous pratiquions le noble art, un lieu déjà consacré à l’art et à l’esthétique du geste donc.
David Nicolas parle peu, il agit, il « fait » dans le sens des signatures des artistes qui se considéraient aussi comme des artisans : « Euphronios égraphsen », « Euphronios a peint »… plus tard « fecit » ou « pinxit », «  « David Nicolas égraphsen », il fabrique avec la matière colorée…mais ce n’est pas un classique, il n’a pas fait « ses classes » dans une école de beaux-arts, il ne se prépare pas à être étudié en classe, il a la liberté de ceux qui sont hors les murs, dans les espaces non normés où l’on se confronte avec la force de la nature, l’évidence du réel, où l’on vit l’instant…  « peu importe ce qui s’est passé avant où après , dit un personnage de Shakespeare, désormais je commencerai et finirai avec moi-même ». C’est ce sentiment qui s’impose quand on retrouve David Nicolas après une nuit passé à se confronter à la création d’une toile, le tableau a commencé et s’est fini dans l’espace-temps de sa fabrication, pas de projet, pas d’idée préconçue…  « S’ils savaient ce qu’ils cherchent, ils ne chercheraient plus », dit le philosophe . David Nicolas ne sait pas ce qu’il cherche, raison de plus pour s’autoriser à s’approprier avec lui ce qu’il trouve, car les faits sont là, il trouve !
Les corps-armures hérissés de piques en relief, comme le sont les murs d’enceinte des demeures du Mont Saint Clair, étincelantes de tesson de bouteilles au fil coupant, nous transportent dans un monde de guerriers.
Nous sommes selon la belle expression qu’Homère met dans la bouche des héros de l’Iliade « loin des bains chauds », sans espoir de douceur ni de repos, promis à la désolation et à la destruction. Sur des fonds de chaos, d’incendies, de couleurs qui se fondent et éclatent, coulent leur sueur et leur sang. Nous font face Achille, Ajax le Grand, Ulysse (  ) …dans toute leur présence héroïque.
Les exosquelettes scannérisent notre perception de corps, augmentent la puissance des héros, au-dessus des humains, entre les robots et les animaux, un cauchemar de transhumaniste. Ces personnages sont contemporains de nos craintes, prophétiques, proches parfois des animations de science-fiction et pourtant ils semblent aussi avoir la détermination de la matière en devenir à l’aube de la création des mondes, humanité binaire, proies ou prédateurs…
Une schématisation du bassin et des hanches en forme de masque, de « loup », pointe sa virilité d’artifice. Rappelle-t-il la faiblesse de Jacob dans son combat avec l’Ange, cette hanche qui cède dans la confrontation indécise entre l’humain et la créature ailée ?
Que dire des regards hallucinés qui nous fixent, qui nous traversent, reflets d’une âme intranquille. Leur lumière intérieure, dévorante, est un feu grégeois lancé vers nous. Ainsi « l’héautontimorouménos » (   ), « le bourreau de soi-même » exprime une détresse assez comparable à celle du damné à qui, dans la Chapelle Sixtine, Michel-Ange a chargé de nous transmettre angoisse, culpabilité, désespoir. Ce damné, au centre du jugement dernier, dont l’œil emporte le spectateur dans des cheminements pour partie inconscients est implacable. L’héautontimorouménos de David Nicolas s’éloigne un peu de cette figure eschatologique comminatoire, il oscille plutôt entre le catcheur masqué et le bourreau de Béthune cagoulé, mais son regard traduit aussi toute la détresse humaine sans qu’il soit besoin d’arrières mondes ou de puissance divine.

Et pourtant les figures de guerriers éblouissants et tragiques qui naissent sous les doigts de David Nicolas sont, suivant l’expression de Nietzche,  «  au-delà du bien et du mal », leur esthétique les transcende, on pense à cette phrase magnifique dans « Ainsi parlait Zarathoustra » : « il faut du chaos en soi pour donner naissance à la danse d’une étoile ».

Qu’est-ce qui peut produire cette élévation du ressentiment sinon le style ?
Le style, ethnicisation de la technique.
La technique…David Nicolas n’usant d’aucun matériel particulier, on serait tenté de dire que la question de la technique ne se pose pas, que le travail sur la toile est primitif, direct, archaïque…En fait, s’il n’utilise pas d’outils, de dispositif qui ferait le lien entre mécanologie et téléologie, science des moyens et science des fins, comme le pinceau qui est le moyen de réaliser la pose de la peinture sur le support, il instrumente usant de ce qui n’est pas à priori destiné à peindre mais qui fait très bien l’affaire :ses doigts.
La technique ! il la possède sur le bout des doigts. Les mains, les doigts, prolongements corporels de la pensée, sont en contact direct avec la matière, avec les couleurs qu’ils plaquent sur la toile.
Pas d’outils, mais parfois cependant il instrumente avec les angles plus rudes d’un tube pour creuser des segments dans l’épaisseur de la peinture, reliefs, effets de matière.
Cela ne suffit pas à faire un style mais eu égard au fait que le style peut se définir comme une ethnicisation de la technique, plus l’être est en prise directe avec les conditions de la création plus il imprime « sa patte ».
L’outillage, éloigne du but, ou du moins le diffère du fait qu’il y a un apprentissage au maniement des outils, une nécessité d’en maîtriser les spécificités techniques. L’autodidacte est toujours un peu gêné par les outils qui imposent une habileté qui s’apprend le plus souvent avec des maîtres dans des écoles d’Art. Etre autodidacte hors des conventions et de techniques soumises à des conduites didactiques offre une opportunité de liberté créatrice avec l’écueil afférent à toute liberté, la prise de risque, les terres inconnues, avancer en traçant son propre chemin…on ne met pas ses pas dans les pas de ses maîtres, le sol n’est pas balisé, on doit avoir son propre moteur.
Cette prise de risque et donc de responsabilité, David Nicolas l’assume, elle est une urgence, un désir et une nécessité. La rencontre avec celles et ceux qui regardent ses productions est, dès lors, capitale ; car leur ressenti, leur jugement ne peut pas s’appuyer sur des références, des influences des connaissances en histoire de l’art, contemporain ou général, ils prennent aussi des risques dans leur engagement de regardeurs, ils doivent accepter de se perdre pour se retrouver.
Sans vouloir décrypter le « modus operandi » de David Nicolas, car il n’est pas nécessaire de rentrer dans la cuisine pour apprécier un plat qui nous est servi-notre goût dépend de nous, pas le plat qui nous est proposé-je me suis posé la question : d’où viennent ces personnages qui remplissent l’espace et nous interpellent ? Je l’ai posée à l’artiste, seul en cause. Sa réponse est limpide et mystérieuse à la fois : « Je crée le fond en harmonisant des couleurs, en les mêlant, en les compartimentant, en les recouvrant, en les étirant…de ce travail originel, génétique apparait un bras, une tête, la courbe d’une épaule…surgissement de la forme d’un océan primordial de sensations colorés qui serait une sorte d’ADN… » …
Les grandes mythologies civilisatrices ont le plus souvent composé leur origination en apportant une formalisation à l’indifférencié : au début il n’y avait rien sinon, le néant, le chaos…pour les égyptien l’océan primordial (le « Noun ») recouvrait la totalité de l’espace ; puis est apparue une butte de terre,  « la butte primordiale », un début…puis le ciel se sépare de la terre, et tous les éléments apparaissent en se différentiant , la terre n’est pas le ciel, le jour n’est pas la nuit, l’homme n’est pas la femme, le chien n’est pas le loup… pour les linguistes c’est un processus dit de « négativité structurale », le tout se divise sans cesse, on introduit du discret dans le concret… David Nicolas est assez proche de cette forgerie de démiurge qui jette et brasse les éléments primordiaux sur la toile en provoquant le surgissement d’une forme qui peu à peu se dévoile. « Comment savais-tu qu’il y avait un cheval dans ce rocher ? », demandait l’enfant au sculpteur qui dégageait la forme de l’animal à coups de ciseaux dans le bloc de marbre.
« David Nicolas, comment savais-tu qu’il y avait Prométhée dans le bouillon de culture de couleurs dont tu inondais la toile ? 
-         Je ne sais pas, il est apparu, il s’est dévoilé… »
Les couleurs qui sont disposées sur la toile produisent des vibrations perçues comme des sensations (esthématopées (   )) qui vont induire lors de leur traitement par les réseaux de neurones de l’artiste des représentations qui trouvent leurs sources dans des lieux difficiles à définir car ils relèvent de soubassements semi-conscients ou inconscients, émotions, traumatismes, souvenirs d’enfance…Lorsque le travail de l’artiste trouve en nous une familiarité, un écho de notre propre vécu un des buts de l’art -peut être l’essentiel- est atteint qui consiste à transmettre et à partager notre humanité, tragique dans sa finitude, esthétique dans son dépassement et sa liberté sans limite.
Nombre de tableaux de David Nicolas figurent des guerriers issus des origines de notre humanité, de ce cerveau primitif qualifié de « reptilien » qui amplifie les sens pour assurer la survie. La violence semble être inscrite plus ou moins profondément, plus ou moins consciemment en chacun de nous, sorte de pulsion qu’il s’agirait de contrôler, de transformer (« la danse d’une étoile ») voire de faire taire.
Que le premier grand texte de l’humanité, l’Iliade, mette la violence, ou plus pudiquement la Force dans le commentaire inspiré de Simone Veil (« l’Iliade ou le poème de la force »), devrait nous amener à une réflexion sur les rapports entre la création et la violence et sur la résolution de leur confrontation que l’on qualifie parfois de « sublimation ».  «  Le combat est le père de toute chose », ces mots d’Héraclite n’ont cessé de faire écho dans la courte histoire des humains. L’écriture d’Homère, les guerriers de David Nicolas qui semblent sortis de la plaine de Troie, comme d’ailleurs les combats de boxe, dont je rappelle que les initiés nomment « noble art » subliment notre propension à la violence.
« J’ai envoyé mon âme à travers l’invisible et mon âme m’est revenue me disant : « Tu es toi, le ciel et l’enfer ! » », Oscar Wilde laisse à l’âme le soin de dévoiler notre ambivalence.
Euphémisation de nos appétences à la violence également dans le Persée qui décapite Méduse (   ) . Plusieurs mythes grecs mettent en scène des « tueurs de monstres », Persée, Thésée, Héraklés, Ulysse, pour les plus célèbres. On pense à la gravure de Goya « Le sommeil de la raison enfante des monstres », des monstres surgissent de notre esprit que des héros lumineux se doivent d’exterminer… il s’agit d’expulser de notre environnement la démesure, l’hubris, c’est-à-dire d’aspirer à une harmonie intérieure, de faire taire la bête en nous.
La « bête en nous » est une expression qui ne doit pas nous abuser, il ne s’agit pas de l’animal qui est dans les limites de sa condition mais de la dialectique entre l’ange et la bête qu’illustre l’expression populaire « qui veut faire l’ange fait la bête » expression qui ne vise que l’humain.
Dans son tableau « Perceval le Gallois » David Nicolas met en scène, et c’est très rare (voir avant « l’étrange animal), un animal, en l’occurrence, un cheval. Ce cheval est souriant, son cavalier, Perceval aussi. Ce dernier, personnage de papier fidèle à Chrétien de Troyes, exprime la naïveté qui, dans la légende arthurienne est associée à la pureté. D’ailleurs Perceval est assez proche de la nature dans laquelle il a passé son enfance, il agit sur l’instant et ne maîtrise pas les conséquences de ses actes, il s’éduque par l’expérience, il est l’homme de l’empirique qui n’a pas accès à la transcendance, c’est pourtant celui qui pourra voir le Graal, mais il ne le comprendra pas…l’élu est aussi l’élu parce qu’il n’a pas conscience de l’être.
Plus ambigüe est l’interprétation que David Nicolas propose de l’Annonciation. (   ). Cette scène où l’archange vient annoncer à Marie qu’elle est enceinte du fils de Dieu « par l’opération de l’esprit-Saint » est une thématique très représentée dans l’Histoire de l’Art. L’archange Gabriel de David Nicolas est une sorte d’Hermès qui apporte les messages divins, il est doté des cornes blanches de la sagesse, rien de bien hétérodoxe jusque-là… C’est le contact avec Marie qui rompt avec la tradition car Marie est une jeune fille, une nymphe, une vierge en bonne et due forme, ses yeux sont rougis par des troubles intérieurs et contrastent avec la blondeur de sa chevelure et le liseré rose qui borde son corps ; on pressent quelque chose de « pas très catholique ». L’archange Gabriel présente la jeune fille au spectateur que nous sommes, il l’annonce comme étant le réceptacle de la divinité. Il semble l’attirer vers lui, le bras gauche de Marie s’approchant étrangement du bassin du messager divin, lequel bassin à des connotations sexuelles graphiquement assez prononcées. Le triangle formé par le corps de l’archange, son bras et le bras de Marie exerce une attraction visuelle qui nous impose d’être témoins d’une relation ambigüe. D’autant qu’un autre triangle, plus convenu, s’impose également formé par la jeune fille, l’archange et l’Esprit-Saint sous sa forme iconologiquement attendue de colombe. L’herbe est verte, le ciel est bleu, le rouge de l’aile du Saint Esprit fait écho au rouge des yeux de Marie, cette annonciation dans une nature simple et primitive porte l’évidence d’une prophétie en train de s’accomplir mais à laquelle on ne peut croire tout à fait tant se superposent le mystère d’un enfantement sans père et le faisceau d’indices d’un acte sexuel. Et pourtant de la même façon qu’Aphrodite est « née de l’écume », cette scène est née de la couleur, d’une sorte d’intuition de la forme, d’évasion de la raison « raisonnante » …une « provocation » qui, conformément à son étymologie, appelle les commentaires…
Le pouvoir de sublimation de la représentation esthétique, sa polymorphie, le détournement de nos convictions conscientes et de notre éducation normative qu’elle arrive à provoquer est servi par l’élévation chatoyante d‘une palette inspirée. Les personnages s’offrent à notre regard dans la totalité de leur apparence extérieure, mais aussi bien au-delà dans leur réalité intérieure et intime : leur squelette, leur douleur, leur colère, la couleur de leur âme… Cependant dès que l’on détourne le regard, on comprend aussitôt qu’ils nous ont caché l’essentiel, ce qui selon les mots de saint Exupéry «  n’est visible qu’avec le cœur »…alors on y retourne…solidement encadrés par des bordures que les doigts du peintre ont élevées, tels les murs de pierre sèche des colline siciliennes dont on se demande s’ils visent à empêcher d’entrer ou bien de sortir, les personnages désormais familiers ; « Outis le fanfaron », « Achille le flamboyant », « Caliban », « Ajax le Grand » et tous les autres, n’ont pas bougé d’un pouce…c’est nous, notre regard et nos pensées, qui avons cheminé dans le temps du désir le temps d’un retournement.
Esthétique d’un contrepied.
David Nicolas Djordjevic n’a pas de projet, pas de maitre qui lui montrerait un chemin déjà balisé, il incarne cette sentence de Nietzsche « Il m’est odieux de suivre autant que de guider », il fait tout simplement, à la manière de Pierre Soulages, contemplant la mer de son aire sétoise, lequel affirmait avec le bon sens des ruthènes « c’est ce que je fais qui me dit ce que je cherche »


 LE SITE DE L'ARTISTE

LE SITE DE LA GALERIE

UN ARTICLE D'ERIC FONTAINE

UN ARTICLE D’HERVÉ LE BLANCHE

(cliquer)


L'AMABIÉ ...UNE LEGENDE JAPONAISE POUR CONJURER LE SORT # 8

$
0
0


La très belle publication de Valeria Bigardi m'a donné envie de vous proposer en cette période troublée et difficile de conjurer le sort ...




Une croyance japonaise dit qu'en temps d'épidémie et de contagion, un Yokai (les Yokai sont des êtres surnaturels) émerge de la mer. Cette créature s'appelle Amabie (Amabié) et a une tête d'oiseau, trois queues de sirène (ou trois pattes !) et de longs cheveux. Si vous montrez son portrait, selon cette légende, le fléau prendra fin et elle disparaîtra dans les profondeurs de la mer. Mais il faut faire beaucoup de dessins d'elle pour mettre fin à la contagion.

Envoyez moi vos créations (dessins, gravures, sculptures, broderies etc...en message privé sur Facebook ou sur lesgrigrisdesophie@gmail.com

Tous à vos crayons stylos pinceaux ! Il y aura un album Facebook puis des posts sur Les Grigris de Sophie . Qu'on se le dise !

Mon amie Christine Magne a elle aussi lancé et partagé une collecte magnifique et magique
sur sa page Facebook. Nous avons beaucoup d'amis artistes en commun mais je prévois des posts avec les artistes chers à son cœur et qu'elle a su entraîner dans cette belle aventure...  
Bientôt donc sur les Grigris les Amabiés de Christine !

Et nouvelle bonne nouvelle Sébastien Russo envisage un numéro  spécial "AMABIÉ" dans sa revue brute et singulière TRAKT
Qu'on se le dise !







LES AMABIES D'AUJOURD'HUI VOIENT LA VIE EN MARRON ...


*** LYDIE ROLET



 *** DOMINIQUE LEMOINE



*** FLORENCE BEAUFILS


 *** ANITA FA 

 


 *** ANNE-SOPHIE OURY HAQUETTE



 



 *** CATH ROSTAIN



 *** CATHERINE CARREE



 *** CLAIRE RIGAUD




 *** CLAUDINE GUIBERT



 *** DOMINIQUE LEMOINE



 *** DELPHINE CADORE



 *** DOMINIQUE LEMOINE



 *** FLO DE GRAVE



 *** FLORENCE BEAUFILS



 *** FLORENCE JOLY


 *** FRANÇOISE CUXAC 




*** JEAN-CHRISTOPHE HUMBERT




 *** JEAN-FRANCOIS VEILLARD



 *** JOSEF KAROM



 *** KA TI 




 ***  LYDIE ROLET




 *** MIREILLE MERTEN 




 *** MARIE-JEANNE FARAVEL



 *** MELANIE CASANO



 *** SARAH FISTOL




 ***MON AMABIE DE PLOUHINEC




*** LYDIE ROLET



"Une amabié est apparue dans la province de Higo (préfecture de Kumamoto) selon la légende, vers le milieu du quatrième mois, en l'an Kōka 3 (mi-mai 1846) à l'époque d'Edo. Un objet brillant avait été repéré dans la mer, pendant plusieurs nuits. Le responsable de la ville s'est rendu sur la côte pour enquêter et a vu l'amabié.
Selon le croquis réalisé par ce fonctionnaire, elle avait des cheveux longs, une bouche comme le bec d'un oiseau, était couverte d'écailles jusqu'au cou et avait trois pattes.
S'adressant au fonctionnaire, elle s'est identifiée comme une amabié et lui a dit qu'elle vivait en pleine mer.
Elle a ensuite livré une prophétie: "Il y aura une bonne récolte pendant six ans à partir de l'année en cours; si une maladie se propage, montrez une image de moi à ceux qui tombent malades et ils seront guéris."
Ensuite, elle est retournée à la mer."



(cliquer)
Certaines  Amabiés sont à vendre sur le blog :

"PETITS FORMATS ET PETIT PRIX : LES AMIS DES GRIGRIS DE SOPHIE " ICI

Des cadeaux à offrir ou s'offrir à partir de 15 euros !
 

SHONY WIJAYA

$
0
0

Magnifique découverte facebookienne ...
















Shony WIJAYA

            En exploitant une grande variété de matériaux (mine de plomb, stylo à bille, encre, crayon de couleur, acrylique et feutre sur papier), Shony Wijaya restitue la culture tribale des Papous dans une grande liberté d’interprétation.

Il est né à Jayapura, en Papouasie-Nouvelle Guinée. Agé de 35 ans, il réside à Jakarta avec sa femme, Erna KD, et leurs deux enfants. Il travaille à plein temps  comme consultant au sein de la société IT tout en créant durant son temps libre.
Ayant quitté sa famille à l’âge de vingt-huit ans pour suivre des études supérieures en technologies de l’information, il s’est installé dans la ville de Jogya où il a commencé à vivre de manière indépendante, loin de ses parents. Yogyakarta, connue comme une ville étudiante, ville des arts et de la culture, est l’endroit où Shony a commencé à développer son goût pour la musique et où il a créé son propre groupe.  Il s’est aussi lié d’amitié avec l’artiste Noviadi Angkasapura.
En 2008, Shony déménage à Jakarta pour de travailler dans l’Entreprise IT Consultants à temps plein. Entre les années 2013 et 2014, il retrouve Noviadi  avec lequel il a de fréquentes discussions sur leur travail respectif mais aussi au sujet de l’art. De ces nombreux échanges naîtra l’envie de dessiner, dès que son emploi du temps le lui permet.
Il souligne qu’il ne se soucie pas de savoir si quelqu’un aime ou non ce qu’il fait, que le dessin est sa passion actuelle, en dehors de son emploi : « Je passe beaucoup de temps à travailler au bureau parce j’aime vraiment mon travail ».
Shony ne possède aucune formation artistique et semble en être ravi. Il pense que l’art doit être fluide et venir directement de l’âme. Il ajoute : « L’âme est ce qui conduit en tout premier lieu à la création ». 



SUR FACEBOOK 

 (cliquer)



 



  

SERENDIPITE OU FORTUITUDE

$
0
0
Il y a quelques année dans ces vœux de bonne année Elizabeth m'a souhaité "BEAUCOUP DE MOMENTS DE SERENDIPITY"...
C'est un mot que j'aime et qui mérite explication. 
 
"La sérendipité est, au sens strict original, la conjonction du hasard heureux qui permet au chercheur de faire une découverte inattendue d'importance ou d'intérêt supérieurs à l'objet de sa recherche initiale, et de l'aptitude de ce même chercheur à saisir et à exploiter cette « chance ». Il s'agit toutefois d'une notion polysémique dont le sens varie selon la période, le contexte et la langue utilisés. Ainsi, en 2014, une définition plus générale en a été donnée en langue française par Sylvie Catellin, chercheure en sciences de l'information et de la communication : « l'art de découvrir ou d'inventer en prêtant attention à ce qui surprend et en imaginant une interprétation pertinente. »
Le terme, initialement anglophone (serendipity), a été forgé par Horace Walpole en 1754, à partir du conte oriental Voyages et aventures des trois princes de Serendip de Cristoforo Armeno traduit par Louis de Mailly. Dans le monde francophone, le concept de sérendipité adopté dans les années 1980 prend parfois un sens très large de « rôle du hasard dans les découvertes »."






"Les découvertes sont rendues possibles parce que celui qui fait ces découvertes s’est mis dans un certain état d’esprit composé d’ouverture, de disponibilité, de curiosité, d’émerveillement, d’étonnement et de pensée analogique et symbolique...
Certains l'appellent la « fortuitude »."

C'est l'état d'esprit que j'ai lors de mes Périples d'Art Brut d'où, peut être, toutes les merveilles qui me sont arrivées au fil des années.


***Un livre qui en parle :

Henri Kaufman est un homme de passion, ou plutôt de passions. On a l'impression qu'il a vécu plusieurs vies, en accueillant avec curiosité et ouverture les signes du destin qui lui ont permis d'explorer des pistes différentes et surprenantes. Il a été ou est successivement ou simultanément Ingénieur, Informaticien, Entrepreneur, Marketer, Blogueur, Consultant en Web2.0, Publicitaire, Professeur (Beaux-Arts, Sorbonne, Iscom, Advancia, etc.), Conférencier, Auteur (et traducteur) de livres, Designer de meubles, Clarinettiste, Photographe…



"Vous est-il déjà arrivé de partir faire des achats en ayant un objet très précis en tête et de revenir avec quelque chose qui n'avait rien à voir avec votre souhait initial ? Avez-vous déjà cherché un thème sur Internet et de fil en aiguille, de site en site et de lien en lien, vous avez trouvé une ‘'pépite'' qui vous a ouvert des horizons inattendus et incroyables ? Vous êtes-vous déjà promené avec un itinéraire précis tracé sur une carte et, au détour d'un chemin, vous avez oublié votre plan initial et avez découvert un quartier ou une région qui ont fait vibrer vos yeux et votre âme ?

Dans tous ces exemples, vous avez été, sans le savoir, la victime heureuse de la Sérendipité. Vous avez sans le vouloir découvert les trésors du Royaume de Sérendip.
Dans ces Carnets de la Sérendipité, vous apprendrez avec de nombreux exemples (découvertes scientifiques, témoignages personnels) comment s'ouvrir à l'inconnu et augmenter son champ de connaissances et de rêves.

Au moment de refermer ce livre, vous pourrez à votre tour repenser à tous les évènements heureux de votre vie où le hasard a frappé à votre porte et où vous avez su lui ouvrir et l'accueillir. Partagez ces moments de bonheur sur


***Le livre de Joël Gavraud :

"Dans La Peau de l'ombre (2004), Joël Gayraud consacre un chapitre au terme serendipity, envisagé du point de vue, non de l'historien des sciences ou du scientifique lui-même, mais du poète et du philologue:
«Il est certains mots étrangers qui s'imposent à notre mémoire par leur seule vêture sonore, mais dont la signification continue de nous rester opaque, soit que nous ne parvenions pas à la fixer en nous, soit que nous n'entreprenions rien pour la rechercher. Ainsi en fut-il longtemps pour moi du mot anglais serendipity qui sonnait comme un composé bizarre de sérénité et de compassion. Des années durant, je conservai serendipity dans ma tête, me refusant d'en aller consulter le sens dans le dictionnaire, sans doute par crainte d'être déçu par une définition qui, en un brusque retour au principe de réalité, ruinerait tout le charme des syllabes étrangères. Mais il y a peu de temps, retrouvant ce mot dans un texte et ne pouvant parvenir à en deviner le sens, malgré le contexte et peut-être à cause d'un obscurcissement de l'esprit dû à ce charme même, j'ai dû me résoudre à recourir au dictionnaire. Quelle n'a pas été alors ma surprise de découvrir qu'il n'existe pas de terme français correspondant à serendipity et qu'il convient de le rendre selon le contexte par au moins deux périphrases : « découverte heureuse ou inattendue »; « don de faire des trouvailles ». Ce mot désigne donc aussi bien l'objet trouvé si cher aux surréalistes, que la faculté, par eux développée au plus haut point, de découvrir ces objets. Et la révélation de cette double signification sonna en moi comme une trouvaille qui en redoubla le charme phonétique et, déjouant mes craintes, échoua à l'effacer.»" 




***Le conte d'Amir Khusrau :

Ce texte est un fragment résumé du conte Les pérégrinations des trois fils du roi de Serendipd'Amir Khusrau, un grand poète persan.

Les Trois Princes de Serendip

Les trois fils du roi de Serendip refusèrent après une solide éducation de succéder à leur père. Le roi alors les expulsa.
Ils partirent à pied pour voir des pays différents et bien des choses merveilleuses dans le monde. Un jour, ils passèrent sur les traces d'un chameau. L'aîné observa que l'herbe à gauche de la trace était broutée mais que l'herbe de l'autre côté ne l'était pas. Il en conclut que le chameau ne voyait pas de l'œil droit. Le cadet remarqua sur le bord gauche du chemin des morceaux d'herbes mâchées de la taille d'une dent de chameau. Il réalisa alors que le chameau pouvait avoir perdu une dent. Du fait que les traces d'un pied de chameau étaient moins marquées dans le sol, le benjamin inféra que le chameau boitait.

Tout en marchant, un des frères observa des colonnes de fourmis ramassant de la nourriture. De l'autre côté, un essaim d'abeilles, de mouches et de guêpes s'activait autour d'une substance transparente et collante. Il en déduisit que le chameau était chargé d'un côté de beurre et de l'autre de miel. Le deuxième frère découvrit des signes de quelqu'un qui s'était accroupi. Il trouva aussi l'empreinte d'un petit pied humain auprès d'une flaque humide. Il toucha cet endroit mouillé et il fut aussitôt envahi par un certain désir. Il en conclut qu'il y avait une femme sur le chameau. Le troisième frère remarqua les empreintes des mains, là où elle avait uriné. Il supposa que la femme était enceinte car elle avait utilisé ses mains pour se relever.
Les trois frères rencontrèrent ensuite un conducteur de chameau qui avait perdu son animal. Comme ils avaient déjà relevé beaucoup d'indices, ils lancèrent comme boutade au chamelier qu'ils avaient vu son chameau et, pour crédibiliser leur blague, ils énumérèrent les sept signes qui caractérisaient le chameau. Les caractéristiques s'avérèrent toutes justes.

Accusés de vol, les trois frères furent jetés en prison. Ce ne fut qu'après que le chameau fut retrouvé sain et sauf par un villageois, qu'ils furent libérés.
Après beaucoup d'autres voyages, ils rentrèrent dans leur pays pour succéder à leur père.




A mon tour de vous souhaiter, à vous, lecteur de ce blog, beaucoup de moments de sérendipité !



SUR WIKIPEDIA

LE TEXTE DE JEAN-PIERRE DEPETRIS

(cliquer)


Pour Apolline, Nathalie et Hélène mes merveilleuses émerveillées 


 

ARTISTES MASQUÉS ...

$
0
0
Quand mes amis jouent le jeu ....
AVEC ....

ANITA FA 




BERNARD LE NEN 



EMILY BEER 




 JEAN-FRANCOIS VEILLARD 



OSAMA EL EFNY 


PATRICK JANNIN 



DIDIER TRIGLIA
 


ISABELLE PULBY 




HYRTIS GLADYS HULOT 



 JOSEF KAROM 





VIVI FORTIN


J'attends bien sûr vos photos pour compléter ce post !


LE CONFINEMENT ET LES GRIGRIS 

(cliquer)



" LE COEUR AU VENTRE" AU MUSÉE ART ET MARGES A BRUXELLES

$
0
0
Ceux qui suivent mon blog savent que je parle, la plupart du temps, des expositions que j'ai eu la chance de voir . 
Une exception aujourd'hui avec  " LE COEUR AU VENTRE" AU MUSÉE ART ET MARGES à  BRUXELLES. Les photos vues sur Facebook et dans différents articles donnent l'envie vraie d'un voyage. 
Ne manquez pas cette merveille mais pensez à vous inscrire car les visites sont sur rendez-vous uniquement !






 La présentation de Xavier Ess :

Les collectionneurs Marion et Ludovic Oster vivent au milieu de leur collection.
L'exposition "Le Coeur au ventre" au musée Art et Marges est réouverte. 
Elle nous fait littéralement entrer dans le salon, la salle à manger, la chambre du couple. Une plongée dans la "folie douce" des deux collectionneurs... compulsifs. 


Au premier coup d’œil, c'est un véritable capharnaüm qui est face à nous. Pas un mur qui ne soit couvert de tableaux de toutes tailles; des sculptures au sol, des myriades d'objet d'art africain, vaudou ou d'art naïf sur les meubles et dans les vitrines... Marion et Ludovic Oster fonctionnent au coup de cœur, et ils sont nombreux. Il fallait bien la moitié de l'espace du musée Art et Marges pour transporter à Bruxelles une partie de leur univers.
Il y a une dimension magique dans l'art, comme il y a une dimension magique dans l'amour

 

 

 

 

Ce foisonnement brouille les hiérarchies, les catégories, les époques et les sociétés. L'art populaire, les sculptures ethnographiques et les œuvres d'art outsider sont mises sur le même plan. Ce syncrétisme créatif révèle pour L.Oter "une force un peu magique", "les tripes au sens énergie fondatrice première".

L’appartement témoin de la passion de deux collectionneurs.
Sans compter les objets chinés et les statuettes d'art vaudou, haïtien ou africain dont on ne connait pas toujours les créateurs, ils sont pas moins de 160 artistes identifiés. Le parcours est en forme de double invitation à l'intimité, celle de la reconstitution du cadre de vie de Marion et L.Oster et celle des artistes dont les images et les mots nous sautent littéralement à la figure. Dans une gamme d'émotions bouleversantes où la frayeur est aussi au rendez-vous.

Le syndrome de la cabane de Caroline Dahyot
Plutôt que d'accumuler les œuvres des autres, l'artiste Caroline Dahyot réalise une œuvre d'art total à la maison. Son habitation est recouverte du sol au plafond, meubles y compris. Peintures, mosaïques, dessins, sculptures et assemblages créent un refuge coloré, une grotte, une cabane dans un seul but, , explique Caroline Dahyot, protéger ceux qu'elle aime. Pour "Le Coeur au ventre", elle est venue réaliser une œuvre in situ dans l'une des salles du musée.

 

 

 











LE LIEN VERS L'ARTICLE

UN AUTRE ARTICLE

UNE VIDÉO

LE SITE DU MUSÉE

(cliquer)


"Situé au cœur de Bruxelles, le Art et marges musée, musée d’art outsider, questionne l’art et ses frontières.
Sa collection s’est constituée dès le milieu des années 80 auprès d’artistes autodidactes, d’ateliers artistiques pour personnes porteuses d’un handicap mental ou en milieu psychiatrique. Elle se compose aujourd’hui de plus de 3500 œuvres internationales produites en dehors des sentiers fréquentés de l’art.
Ses expositions temporaires, au rythme de trois par an, mêlent artistes de part et d’autre de la marge, questionnant les frontières de l’art et sa définition-même."


du mardi au dimanche de 11h à 18h00 exclusivement sur rendez-vous.
Le musée réserve son entrée à 6 personnes maximum par tranche horaire d'1h15.
Modalités de réservation :
La réservation s'effectue par mail : info@artetmarges.be, 2 jours avant la date choisie.
 
Avec les informations suivantes :

    votre nom
    la date choisie
    la tranche horaire souhaitée (merci d'indiquer 2 choix) : 11h-12h15 ; 13h15-14h30 ; 14h45-16h00 et 16h15-17h30
    le nombre de visiteurs
    votre numéro de téléphone

Nous vous confirmerons votre réservation par e-mail et vous transmettrons les consignes à respecter.

Rue Haute 314
1000 Bruxelles


T. +32 (0) 2 533 94 90
F. +32 (0) 2 533 94 98


 Pour Louison ...



ARTISTES AU TRAVAIL

$
0
0

Ce confinement a donné lieu à des partages, à des défis, à des échanges ...
Ainsi est né "ARTISTES AU TRAVAIL" des photos d'artistes pris en photo par moi, par eux, par leurs amis ...


AVEC ....


LOUIS CHABAUD 

 

KITOO CALAUDI 




AIMEE DE COURTOZE



CHRISTOPHE RONEL



CAROLINE DAHYOT 



 DANIEL GONCALVES



DIDIER ESTIVAL 
 


DJIHEM 



INES LOPEZ-SANCHEZ MATHELY 



FRANCOIS JAUVION 



 JEAN BRANCIARD 

 


 JEAN ROSSET 



JEAN-MICHEL CHESNE 



MARGOT




 MARIE LEGRAS 

 


 MCA PEINTRESSE
 


 MELANIE CASANO

 



 OSAMA EL EFNY


PASCAL BRIBA 




 PASKAL TIRMANT

 


 SOPHIE NOËL




SYLVAIN CORENTIN



Pour compléter ce post j'attends vos photos ! 



 LE CONFINEMENT ET LES GRIGRIS 

(cliquer)


L'AMABIÉ ...UNE LEGENDE JAPONAISE POUR CONJURER LE SORT # 9

$
0
0

La très belle publication de Valeria Bigardi m'a donné envie de vous proposer en cette période troublée et difficile de conjurer le sort ...




Une croyance japonaise dit qu'en temps d'épidémie et de contagion, un Yokai (les Yokai sont des êtres surnaturels) émerge de la mer. Cette créature s'appelle Amabie (Amabié) et a une tête d'oiseau, trois queues de sirène (ou trois pattes !) et de longs cheveux. Si vous montrez son portrait, selon cette légende, le fléau prendra fin et elle disparaîtra dans les profondeurs de la mer. Mais il faut faire beaucoup de dessins d'elle pour mettre fin à la contagion.

Envoyez moi vos créations (dessins, gravures, sculptures, broderies etc...en message privé sur Facebook ou sur lesgrigrisdesophie@gmail.com

Tous à vos crayons stylos pinceaux ! Il y aura un album Facebook puis des posts sur Les Grigris de Sophie . Qu'on se le dise !

Mon amie Christine Magne a elle aussi lancé et partagé une collecte magnifique et magique
sur sa page Facebook. Nous avons beaucoup d'amis artistes en commun mais je prévois des posts avec les artistes chers à son cœur et qu'elle a su entraîner dans cette belle aventure...  
Bientôt donc sur les Grigris les Amabiés de Christine !

Et nouvelle bonne nouvelle Sébastien Russo envisage un numéro  spécial "AMABIÉ" dans sa revue brute et singulière TRAKT
Qu'on se le dise !







*** CATHERINE PRIOLI 



*** CHRISTINE MAGNE



*** DIDIER DANTRAS 
 


*** ISABELLE PULBY


 


*** ERIC BADAUD 
 



*** FLORENCE JOLY



 *** FRANCE LECROART 



 *** FLORIAN GEORGIN



 *** GEO 



*** HELENE VATIN















*** LYDIE ROLET 
 




 *** NATALIE ROUXELIN
















*** FLORIAN GEORGIN 





"Une amabié est apparue dans la province de Higo (préfecture de Kumamoto) selon la légende, vers le milieu du quatrième mois, en l'an Kōka 3 (mi-mai 1846) à l'époque d'Edo. Un objet brillant avait été repéré dans la mer, pendant plusieurs nuits. Le responsable de la ville s'est rendu sur la côte pour enquêter et a vu l'amabié.
Selon le croquis réalisé par ce fonctionnaire, elle avait des cheveux longs, une bouche comme le bec d'un oiseau, était couverte d'écailles jusqu'au cou et avait trois pattes.
S'adressant au fonctionnaire, elle s'est identifiée comme une amabié et lui a dit qu'elle vivait en pleine mer.
Elle a ensuite livré une prophétie: "Il y aura une bonne récolte pendant six ans à partir de l'année en cours; si une maladie se propage, montrez une image de moi à ceux qui tombent malades et ils seront guéris."
Ensuite, elle est retournée à la mer."



(cliquer)
Certaines  Amabiés sont à vendre sur le blog :

"PETITS FORMATS ET PETIT PRIX : LES AMIS DES GRIGRIS DE SOPHIE " ICI

Des cadeaux à offrir ou s'offrir à partir de 15 euros !
 

"ÊTRE. EXISTER. CRÉER" L'EXPOSITION DE MATTHIEU PERONNET A LA GALERIE "D'UN LIVRE L'AUTRE"

$
0
0
 
Je reçois la nouvelle date de l'exposition de Matthieu Péronnet annulée, hélas, avec le COVID ...
 Elle mérite à coup sûr votre regard ! 
 
 
 
J'ai le plaisir de vous inviter à l'exposition
ÊTRE. EXISTER. CRÉER
qui se tiendra
du mardi 16 juin au dimanche 28 juin 2020
à la librairie-galerie D'un livre l'autre
2 rue Borda 75003 Paris
(métro Arts et Métiers)
 
 



MAGNUS GRAMEN

Né en 1956. Vit et travaille à Sollebrunn, Suède

Magnus Gramén habite une bourgade entourée de forêts de bouleaux et de trembles en Suède. Associé à ses déambulations urbaines dans Göteborg, cet univers se matérialise dans ses dessins par des associations inattendues, parfois inquiétantes, entre déchirures et reconstructions, obsessions et observations. Fait de flashs de lumière et de zones d'ombre, son espace graphique en clair-obscur ne cesse de surprendre.






ARTHURINE VINCENT
Née en 1977. Vit et travaille au Cannet
Arthurine Vincent est autodidacte. Marquée par une existence difficile, elle a su transformer « ses silences et ses cris » en une œuvre spontanée, sensible et qui fait appel au cœur avant toute chose. Pour cette exposition, elle présente notamment un ensemble de vingt-sept corps alanguis qui résonne comme une ode à la singularité.





ÊTRE. EXISTER. Créer

Exister pour soi, exister par le regard des autres – une délicate alchimie à laquelle nous convient les deux artistes de cette exposition, qui semblent en avoir vaincu les contradictions.

Arthurine Vincent est autodidacte. Marquée par une existence difficile, elle a su transformer « ses silences et ses cris » en une œuvre spontanée, sensible et qui fait appel au cœur avant toute chose. Pour cette exposition, elle présente notamment un ensemble de vingt-sept corps alanguis qui résonne comme une ode à la singularité.
Magnus Gramén habite une bourgade entourée de forêts de bouleaux et de trembles en Suède. Associé à ses déambulations urbaines dans Göteborg, cet univers se matérialise dans ses dessins par des associations inattendues, parfois inquiétantes, entre déchirures et reconstructions, obsessions et observations. Fait de flashs de lumière et de zones d'ombre, son espace graphique en clair-obscur ne cesse de surprendre.
Les deux artistes partagent la particularité de s'essayer à de nombreuses formes d'expression artistique – peinture et dessin donc, mais aussi écriture, musique et photographie. Comme si un seul champ d'expression ne pouvait suffire à canaliser une irrésistible nécessité de créer.

Au travers des regards singuliers et sensibles d'Arthurine Vincent et de Magnus Gramén, l'exposition présentée du 25 mars au 5 avril 2020 propose de nous emmener sur les chemins de traverse de la création qui mènent là où les grandes routes n'iront jamais. Osons donc être nous-mêmes : sachons nous abandonner à un contact spontané, intime avec leurs œuvres.

Matthieu Péronnet



Des Silences et des Cris est le premier livre d’Arthurine Vincent : recueil de textes courts de fiction ayant pour cadre l’hôpital psychiatrique et d’images (photos, dessins, peintures) de Marjan et de l’auteure.
Ed. La Danse des Mouettes, 2018 ICI 

 
Lecture et dédicace par l'auteure, en présence également de Marjan, le samedi 27 juin 2020 à partir de 14h à la librairie-Galerie d'un livre l'autre.
 
En fonction de l'évolution des mesures gouvernementales, l'accès à la galerie pourra être limité durant la lecture-dédicace (jauge maximale actuelle : 10 personnes). Nous vous tiendrons informés.



LE SITE DE LA GALERIE

L'INSTITUT SUÉDOIS EN PARLE

(cliquer)

Exposition ouverte du 16 juin au 28 juin 2020

Horaires :
du mardi au vendredi : 14h-20h
samedi : 11h-20h et dimanche : 14h-20h

et sur rendez-vous

Pas de vernissage

Consultez ici les mesures de prévention liées à l'épidémie de Covid-19


Matthieu Péronnet
06 74 99 43 35
matthieu.peronnet@dbmail.com


Librairie-galerie
D'un Livre L'Autre
2 rue Borda
75003 Paris



PETITS TRESORS DE L'ART BRUT ...

$
0
0

 Aujourd'hui sur les Grigris trois petits films à regarder, trois pépites à savourer



***CET EXTRAIT DE " LA VALISE DE LOBANOV"d'Erika Manoni 




***UNE VIDÉO SUR RICHARD GREAVES 


Tournant le dos à sa vie antérieure, Richard Greaves quitte Montréal et s’installe en Beauce, au cœur de forêt. Là, il érige des sortes de maisons-sculptures à partir de matériaux de récupération. Construites en parfaite harmonie avec la nature, ces architectures vivent et se transforment au rythme des saisons.

*** SUZANNE ET JEAN-CLAUDE

Suzanne a quatre-vingts ans et son fils Jean-Claude, cinquante. Ce sont des gens simples et normaux, estimés de leurs voisins, un peu comme vous et moi. Ils habitent entre deux champs et vendent au marché des poireaux sauvages et de vieilles cartes postales. Et pendant que Suzanne fait la cuisine, Jean-Claude termine le troisième moteur de sa soucoupe volante. Il n’est pas trop tard, mais il est temps : il s’envolera dès l’automne…




UN BLOG QUI DIT TOUT ICI


LA VIDÉO ICI

(cliquer)

VALERIA BIGARDI ET SES PHOTOS DU CONFINEMENT

$
0
0
VALERIA BIGARDI c'est l'artiste italienne qui a relayé l'AMABIE. 
Depuis je la suis sur Facebook et j'ai beaucoup aimé le défi qu'elle s'est lancée pendant le confinement.
Une couleur par jour lors de ses promenades ...
Voici aujourd'hui sur les Grigris cette  quête bien sympathique et colorée !






















L'Amabié de VALERIA....





(cliquer)


CHRISTELLE FROBERT

$
0
0
L'élan magique et magnifique de l'Amabié fut pour moi l'occasion de nombreuses découvertes artistiques
Voici aujourd'hui sur les Grigris un de mes coups de cœur de ce mois d'avril 2020 :

Le travail de CHRISTELLE FROBERT.


Les Amabiés de Christelle ....







Des oeuvres choisies sur sa page Facebook ....
























Techniques  mixtes :  images, crayons, fusains, encres, craies, aquarelle, gouache…



Christelle Frobert
Artiste assembleuse


Mes dessins / collages sont créés dans une sorte d’urgence, mêlant graphisme et la plupart du temps, images déchirées. Telle une compositrice, j’écris une partition qui m’est propre. Un partition faite de bribes de vies, de fragments d’images que j’assemble au fil de mes humeurs. Le geste et le mouvement ont une place importante : ils donnent un rythme à la composition en combinant tension et relâchement.
Ce qui m’intéresse c’est la forme qui naît grâce à la juxtaposition d’images complétées par le trait. L’espace de la feuille devient alors une pièce de théâtre  où les formes s’entrechoquent, se télescopent ou s’étayent créant une atmosphère particulière, renfermant une histoire à décrypter. Histoire qui démarre par ailleurs dès la lecture du titre.


 UN LIEN

RETROUVEZ CHRISTELLE SUR FACEBOOK

SUR ARTMAJEUR

(cliquer)

Exposition d'Art Singulier à Thonon les Bains organisée par NdF Gallery, commissaire d'exposition Cassandra Wainhouse
15 artistes des 4 coins de la France seront aux Pépites
du Jeudi 18 juin au lundi 22 juin 2020





Pour Hélène qui aime aussi  ....


Viewing all 3691 articles
Browse latest View live