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MARCOS BONTEMPO A OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015

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J'ai eu l'an dernier dans le cadre de OUTSIDER ART FAIR 2014 la joie de découvrir  
MARCOS BONTEMPO et le bonheur de le retrouver cette année représenté par trois galeries .

SACRED ART MODERN MASTERS l'a choisi comme unique artiste 


 









"Avec une simplicité et une efficacité déconcertantes, les compositions de cet artiste vivant en Espagne dévoilent un paradoxe profond ; des paysages immobiles chargés de couleurs vives s’opposent à un bestiaire inquiétant dont les membres, pliés en tout sens, semblent s’adonner à des danses macabres aussi angoissantes que festives. Dans son livre peint, ses compositions pleines marquent par leur redoutable efficacité et, page après page se dévoile une histoire possible."










Et voici un texte proposé par les galeristes :

" Marcos Bontempo est né en 1969 en Argentine, il vit en Espagne dans la ville de Ronda où sa famille a émigré depuis 1975.
Sa personnalité et ses états d’âme le conduisent à mener deux œuvres parallèles.
De jour, il dessine et peint des paysages très raffinés qui sont le décor de ses promenades quotidiennes. Ces derniers ne sont jamais mièvres mais frappent par leur force et leur densité .
De nuit, Marcos Bontempo peint un tout autre univers, celui d’un monde intérieur peuplé de figures qui sont comme autant de cris dans un théâtre d’ombres. Ces figures qui flottent dans le vide ont leur vie propre, elles évoquent  des rites anciens, des postures ancestrales et des personnages polymorphes et totémiques.
La technique consistant à mélanger des encres noires avec de l'oxyde e rouille ou du bleu indigo, ou encore du sel pour créer des réactions sur le papier, renvoie à l'aspect le plus intime de sa personnalité : concilier l'extrême douleur et l'extrême beauté .
Si la première figure peut surprendre, on est vite captivé par leur magnétisme et leur cohérence dès lors qu'elles sont toutes ensemble .
Ces dessins aux traits puissants et à la matière grumeleuse déclinent quelques thèmes phares : les crânes, les animaux, les transmutations.
En 2014 la direction des Arènes de Ronda lui demande d'illustrer l'affiche de la Corrida Goyesca qui fait toujours l'objet d'une œuvre commandée à un artiste . A la suite de cette commande Marcos Bontempo commence à introduire de la couleur dans ses œuvres habituellement dans les tons de noir, ocre et rouille . "


LA RICCO MARESCA GALLERY présentait des livres remarquables 



 






Et LA CARL HAMMER GALLERY DE CHICAGO





MARCOS BONTEMPO ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

UN LIEN

UN AUTRE

ET UN AUTRE

LE SITE DE GLORIA COHEN

LES GRIGRIS DE SOPHIE ET OUTSIDER ART FAIR

LA RICCO MARESCA GALLERY 

LA CARL HAMMER GALLERY 

LE SITE DE MARCOS BONTEMPO 

( cliquer sur les liens)





Pour laurent Danchin

BERNADETTE TOUILLEUX DANS LA GALERIE JEAN GRESET DE BESANCON

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Nouvelle découverte d'OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015, BERNADETTE TOUILLEUX présentée avec passion par JEAN GRESET .













LOUIS UCCIANI a eu la gentillesse de me donner ce texte, écrit en aout 2015, pour l'ouvrage
" BERNADETTE TOUILLEUX, LA CONSTRUCTIN DU REVE" :


Bernadette Touilleux          
La construction du rêve.
Quand émerge, comme issu de nulle part, un ensemble d’objets référables à l’art, mais en même temps dans une sorte d’étrangeté à lui, c’est la catégorie de l’art brut qui semble le réceptacle le plus adapté. Quand Dubuffet introduit la notion, il l’oppose à l’art culturel qu’il associe au mimétisme, face auquel il agit « à partir seulement de ses propres impulsions ». L’invention, dira-t-il, contre l’art du caméléon et du singe. 
Michel Thévoz nous fait d’autre part remarquer que c’est le destin de l’art que d’évoluer en se décentrant par rapport au système de règles : « Les artistes qui aspiraient à s’en libérer ont été tout naturellement amenés à prendre appui sur d’autres systèmes. » L’art brut est un de ces systèmes de substitution pour l’art de l’époque. Aussi quand, au détour de successions diverses, apparaît un corpus d’œuvres de ce type, il peut être intéressant de repérer le type de dialogue entretenu entre ces deux instances. Thévoz rappelle que, si la production d’œuvres relevant de l’expression brute n’est prise en charge qu’à partir de Dubuffet, auparavant, elle était détruite. D’autre part, la traque et l’institutionnalisation de l’art brut sont en passe de lui retirer son statut de système de substitution. Mais malgré cette dynamique, des œuvres échappent et évoluent à l’ombre de tout spectateur. C’est le cas du travail de Bernadette Touilleux (1924-2010) qui, alors qu’il vient d’être découvert, nous livre une trajectoire du xxesiècle, à l’ombre des strasses.
D’elle, la seule trace actuelle sur le web, un avis de décès du 30 juillet 2010, consulté 26 fois. L’intitulé est des plus sommaire : « Avis de décès, Rive-de-Gier (42800) obsèques de Bernadette Touilleux, décédée à l’âge de 86 ans. » D’elle, encore deux memorandaécrits l’un par sa sœur Madeleine, l’autre par sa nièce Martine Vigan. De ceux-ci se dégagent un portrait, une trame de vie, sur laquelle elle semble n’avoir que peu de contrôle. Benjamine d’une fratrie décimée, elle se retrouve ballotée par les contraintes d’une vie familiale issue du siècle 19. On la dit nourrisson difficile à nourrir, elle semble néanmoins avoir une enfance banale et sa scolarité la conduit au brevet. Désireuse d’étudier elle devra abandonner le projet et intégrer le commerce familial. Voulant prendre le large, confinée dans une mercerie, les clients voient son état se détériorer. Elle est hospitalisée en psychiatrie. Stabilisée grâce à une médication adéquate, elle fréquente assidûment la maison de la culture locale, avec laquelle elle fera des voyages lointains : Chine, Russie… Au détour d’une conférence, elle entend parler des dangers des médicaments. Elle cesse toute prise. C’est alors que sa famille la voit se replier sur elle, refuser tout contact et se mettre à bricoler papiers et bouts de bois, jusqu’à produire un ensemble conséquent. Sa maladie peut être comprise comme une bouffée délirante ayant conduit à une psychose grave, dont l’élément déclencheur pourrait être la mort du père, en 1952 ; elle a alors 28 ans. C’est, dans une même logique, à la mort de sa mère (1976), qu’elle refusera définitivement toute médication ; elle est alors âgée de 52 ans. Son contact avec la psychiatrie se ramène à une hospitalisation, relayée par une chimiothérapie, expérimentale à l’époque, qu’elle arrêtera dans les années 60, puis un traitement plus adapté ensuite, jusqu’à l’arrêt de 1976. Sa vie de l’époque la montre sociable, soumise à sa famille, sans doute « trop » protectrice, en « binôme » perpétuel avec sa sœur de deux ans plus âgée. En même temps, une conjonction remarquable lie l’institution psychiatrique et la famille, quand elle retrouve son frère aumônier à l’hôpital, et quand c’est sa propre mère qui gère méticuleusement sa prise de médicaments.
            En 1986, elle a 62 ans ; alors que la mercerie familiale est vendue et qu’elle vit avec son frère et sa sœur, elle entre dans une phase compulsive d’achats par correspondance et s’inscrit à des cours à distance, notamment français et histoire de l’art, qu’elle abandonne cependant assez vite. C’est dans les années 1990 que s’achève cette phase maniaque et qu’elle commence à peindre. Elle demeure alors dans la maison familiale où elle cohabite avec sa sœur et son frère. Sa phase créatrice s’achève en 2008 : « Ça y est, j’ai fini, j’ai assez travaillé ; je prends ma retraite. J’ai le droit de m’arrêter.» En fait, elle prolongera son travail jusqu’en juillet 2010.
            Ce qui nous advient de sa production, bien que parcellaire, de nombreuses pièces ayant été détruites, délimite une œuvre assez complexe de par sa diversité. Nous ne sommes pas confrontés à l’utilisation d’une médiation unique, déclinée de façon systématique, mais à une force créatrice qui se développe à travers une pluralité de supports et d’expressions. La tentation est de classer le travail selon le support adopté, qui nous conduit à une lecture diachronique qui voit se succéder les arrangements bricolés de bois, de carton et de plastique récupérés, les dessins et peintures, les maquettes de scénographie, et les photographies. Dans cette perspective, c’est la couleur qui domine, notamment le bleu associé à l’ocre jaune. On y lirait la tension entre une terre comme désertifiée, cependant apaisée et un bleu du ciel vu comme un accueil possible. C’est dans cette conjonction que l’on trouvera une série de peintures sur bois représentant en relief des personnages en costumes exotiques, comme croisés dans des voyages lointains. Et c’est dans le bleu soutenu qu’elle trace une étonnante carte de l’évasion. Un ciel habité d’objets volants, avions représentés très fidèlement, qu’ils soient de guerre ou de ligne, des ballons, des parachutes, un hélicoptère et bien sûr des oiseaux, l’ensemble sous des lettres éparses qui écrivent comme un titre énigmatique : Les enfants de la science ou, sous un autre angle, La science des enfants. Des étoiles noires et, en bas à droite, le socle et la statue de la Liberté. En apparence donc, un dessin du monde du ciel, où l’on lirait le savoir des enfants comme une référence à leur capacité à meubler par accumulation. Mais cette lecture entérine une dysorthographie : le mot SCIENCE y est écrit SCYENCE. Mais est-ce si simple ? En effet, Scyence est une vieille orthographie anglaise, tombée en désuétude, du mot scion, qui signifie quelque chose qui a trait à la descendance et qu’on retrouve en botanique où il désigne un rejeton. Le dessin est alors la lignée des enfants, ou les enfants de la lignée. On y verrait une allégorie où le monde de l’envol, orienté par l’emblème de la liberté, est né de l’enfance, est enfant de l’enfance.
            Certes, si on le reporte à l’œuvre produite par Bernadette Touilleux, nous serait livrée comme une clef, la clef du sens de sa vie et de son œuvre. Alors peut-être les maquettes en forme de scènes, un mur, deux colonnes en théâtre antique (tout cela en matériaux bruts de récupération), un salon, mur et plancher bleu, aménagé, une boite contenant un décor avec esquisse de perspective, apparaitraient comme des jeux pour enfants. Comme ces maisons de poupées devant lesquelles l’imaginaire fabrique ses projections d’adulte, les scènes de Bernadette Touilleux semblent ouvrir à une vie rêvée avant d’être vécue. De cette vie réalisée, de ce vécu, les photographies qu’elle entreprend de « constituer » dans la dernière période de sa vie, la montrent comme au centre de dispositifs qu’elle élabore : ceux-ci, son intérieur dans lequel enfin son intériorité semble avoir retrouvé son corps. Une vieille dame dans son salon, on la devine encore habitée de la coquetterie de sa jeunesse. Elle joue à montrer un accomplissement : celui d’une vie qui s’est nouée à l’ombre des images qui l’emportaient dans la rêverie. Et, en arrière-fond, l’ombre étrange et mystérieuse du frère, dont on devine l’habit religieux.








(Photos Jean Daubas)


Cet ouvrage est en vente à la Galerie et à la Halle Saint Pierre au prix de 8 euros.


7 rue Rivotte - 25000 Besançon
du mercredi au samedi 10h-12h et 14h-19h
et sur rendez-vous

tél. 03 81 81 38 52
mob. 06 80 21 33 03


Merci à Jean Greset et à Louis Ucciani pour leur accueil ...

GENEVIEVE SEILLE A OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015

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J'ai eu le grand bonheur de découvrir dans OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015 une artiste magnifique : GENEVIÈVE SEILLE.
Elle était présentée dans une galerie française, chez CLAIRE CORCIA et une galerie anglaise  CHEZ ENGLAND AND CO .

J'ai passé un très long moment devant ce travail.
Dans ses panneaux hypnotisants  on trouve  de l'écriture, des chiffres, du collage, du dessin
Les influences sont diverses, allant des graffitis aux livres médiévaux en passant par la notation musicale,  les tatouages, les écrits ésotériques, les dessins d'Adolf Wölfli, les kimonos japonais expliquent les galeristes. Pour l'artiste , un texte est d'abord et avant tout un effet visuel et une entité esthétique; sa valeur est indépendante de son contenu sémantique. Elle dit avoir horreur du papier vierge.
Son univers, sa " cosmologie"  vient peut être d'un sentiment d'"étrangeté", elle a en effet vécu de nombreuses années en Angleterre.Elle semble avoir  hésité entre les cultures, entre les pays, entre les niveaux et les modes d'expression  Elle a écrit qu '« il est nécessaire de réinventer le monde, pour créer votre propre monde".
"Nous pénétrons un monde où les corps humains peuvent devenir des oiseaux, ou des poissons, ou même des monstres à membrure improbable."
Elle a crée un monde à la fois chaotique et très ordonné .
Roger Cardinal qui a eu la chance de visiter son atelier le décrit comme un endroit " bancale et rassurant". Beaucoup de paradoxes et un résultat éblouissant .
Certains de ses dessins sont faits avec du graphite ou de l'encre, d'autres œuvres sont des collages, des couches successives qui semblent proliférer vers l'extérieur.
 Le regard doit s'attarder et profiter de chaque détail, de chaque centimètre carré ....

GENEVIÈVE SEILLE ARTISTE VISIONNAIRE ET INSPIRÉE ASSURÉMENT.

CHEZ CLAIRE CORCIA





 








" Geneviève Seillé est née en 1951 en France. Dans les années 1970, elle étudie les Beaux-Arts à la Wolverhampton Polytechnic en Angleterre où elle vit pendant 20 ans. Elle travaille aussi bien le collage, l’écriture que la peinture. Elle vit et travaille actuellement dans le Sud-Ouest de le France.
Dans l’œuvre plastique de Geneviève Seillé, le mot règne en maître absolu. Objet de fascination, seule son apparence visuelle compte et devient une entité esthétique. Cet engouement pour l’attrait formel du mot remonte à la petite enfance de l’artiste où elle se délecte du bruit de la plume imbibée dans l’encrier puis de son cheminement sur le papier. La sensibilité en éveil, la copie de ligne, de mot, de lettre lui procure alors un plaisir immense. C’est en 1995 que Geneviève Seillé franchit une nouvelle étape en concevant ses propres mots, ses « signes denses » qu’elle intègre à son œuvre. La linéarité et la couleur se mêlent, conférant à ses dessins une certaine symétrie, une certaine répétition. Elle ne laisse aucune place au vide. Tout est prétexte à remplissage, à « gribouillage » comme elle se plait à dire, mais un gribouillage qui s’harmonise toujours à la fin. Dans cette zone mystérieuse, pleine d’improvisations quelque peu chaotiques, les fascinations mentales, les images visuelles de Geneviève Seillé prennent vie. Créatures monstrueuses, anatomies inventées et toujours le mot s’assemblent et proposent une nouvelle façon de voir, vertigineuse et fascinante.
« Nous mènerons dans un monde où les corps humains peuvent devenir des oiseaux, ou des poissons, ou même des monstres à membrures improbables »."


CHEZ ENGLAND AND CO








 Et quelques visuels extraits de " GENEVIÈVE SEILLE, CROSSING THE SEA OF INK"
une monographie de Roger Cardinal publiée en  2000.

 










LE SITE DE LA GALERIE CLAIRE CORCIA

UN SITE

UNE VIDÉO SUR L'ARTISTE AU TRAVAIL

LE SITE DE ENGLAND AND CO 

D'AUTRES VISUELS 

GENEVIÈVE SEILLE VUE PAR ROGER CARDINAL

(cliquer sur les liens)






ART BRUT A REIMS A L'HOTEL PONSARDIN

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Du 2 au 26 Novembre 2015, l’Hôtel Ponsardin, l’un des plus beaux hôtels particuliers de Reims, appartenant à la Chambre de Commerce de Reims, accueille l’Art Brut et l’Art Singulier. Une exposition composée des collections de l’Hôpital Sainte-Anne de Paris et du collectionneur Alexandre Donnat.

Un catalogue a été édité pour accompagner cette exposition, voici en avant première l'introduction de Laurent Danchin :



Les pommes ou le pommier ?

"Il y a deux sortes de collectionneurs : ceux qui s’intéressent exclusivement aux œuvres, dont ils veulent enrichir leur collection – leur objectif est simple : acquérir les plus belles, si possible au meilleur prix -, et ceux qui s’intéressent aussi à celles ou à ceux qui les font et qui trouvent donc tout naturel de les soutenir et de les encourager. Les premiers veulent les pommes, les seconds  éprouvent une sympathie profonde, teintée d’admiration, pour l’arbre qui les produit.

Collectionneur né, Alexandre Donnat appartient à la seconde catégorie et c’est avec le coeur qu’il a bâti sa collection, par intuition, affinités électives, instinct de l’authentique, et de façon totalement désintéressée au départ, sans aucun souci de spéculation. C’est d’ailleurs chez un prêtre que nous avons fait connaissance et lié amitié, un prêtre hors normes, fou de peinture depuis sa jeunesse au séminaire, l’abbé Pierre Callewaert, ami intime de Bernard Coutant, le découvreur de Gaston Chaissac, qu’il fut le premier à exposer… dès 1948.  

Comme Coutant, qu’il collectionne et qu’il admire, Alexandre  est avant tout sensible à l’art des autodidactes, mus par une puissante nécessité intérieure, et, sans entrer dans le dédale des subtilités théoriques, on peut dire que sa collection est une collection d’art brut et d’art singulier au sens large, accueillant aussi des œuvres que ce « jeune homme de la banlieue nord de Paris », comme il se définit lui-même, qualifie plutôt d’expressionnistes. C’est donc une certaine posture devant la vie qui fait l’unité, émouvante, de cette collection, et il faut entendre parler Alexandre pour se convaincre que l’aspect humain, une forme de Foi en quelque chose et un sens profond de la fraternité jouent un rôle essentiel dans sa démarche, qui n’est donc pas artistique, ni esthétique, exclusivement.

Un créateur joue ici un rôle emblématique : Jaber, le bateleur de Beaubourg, génie de la rue, musicien, peintre et poète, auquel Alexandre a choisi de rendre un hommage amical très appuyé. Jaber, Tunisien d’origine, parisien d’adoption et citoyen du monde, dont les toiles, conçues comme des rébus, les céramiques et les sculptures en bandes plâtrées, prolifèrent sans interruption depuis bientôt quarante ans.

« Je pense que collectionner est une nécessité vitale pour moi », avoue Alexandre, « pour être entouré d’objets ‘chargés’, dans lesquels je puise mes émerveillements ». 

Qu’un tel homme dédie son exposition à ses deux grands-pères, tous les deux résistants, n’est pas pour me déplaire, et j’y vois un signe supplémentaire de ce qui fait la valeur de son engagement : un sens aigu de la filiation et de ce que chaque génération doit aux précédentes, lien essentiel qu’il n’est pas inutile de rappeler à une époque où le tissu social tend à se défaire et où la communauté des hommes a bien besoin de consolidation.  "




La collection d'Alexandre Donnat

Emmanuelle Tournois dite Zouille

Stani Nitkowski (détail)




André Robillard



L'Abbé Coutant




Mister Imagination



Pierre et Raymonde Petit

Joseph Kurhajec



Pierre Callewaert

"La collection Sainte-Anne est conservée au Centre d’Etude de l’Expression situé au sein  du Centre hospitalier Sainte-Anne de Paris dédié à la psychiatrie et aux neurosciences. Elle se compose d’un fonds muséal constitué  initialement de dons reçus à l’issue de l’Exposition international d’art psychopathologique de 1950 et puis de nombreuses œuvres réalisées en dehors d’un contexte psychothérapeutique provenant d’hôpitaux internationaux ou de collections personnelles de psychiatres français et étrangers. La majeure partie de la collection est quant à elle composée d’œuvres dites contemporaines, réalisées depuis 50 ans au sein d’ateliers thérapeutiques de l’Hôpital Saint-Anne. Ce fonds comporte aujourd’hui près de 70 000 œuvres toutes numérotées."


 
 Claude Brun


André Bessette


G. Martin

Anonyme - Le buste qui chante

A travers l’exposition « Rouge » de la Collection Sainte-Anne, vous pourrez découvrir deux artistes contemporaines, dont Caroline Macdonald.





 © crédit photographique -Collection Sainte-Anne


"Caroline Macdonald découvrit la peinture il y a plus de 30 ans, dans les ateliers du Centre d’Etude de l’Expression de la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale. La création picturale fut dès lors toujours présente dans sa vie : celle-ci a accompagné et aidé les moments d’angoisse, les moments de tristesse, les moments de bonheur, les interrogations. La créativité exubérante et expressive qui est la sienne, n’a cessé de s’enrichir avec le temps ; c’est aussi cette activité créatrice qui a enrichi et soutenu son existence, et qui lui a permis de donner des formes à ses craintes, à ses doutes et à ses émotions. Toutes ces années de travail lui ont permis de construire une véritable œuvre, mais aussi d’acquérir une identité d’artiste peintre à part entière, qui peut maintenant développer son art vers l’extérieur. D’ailleurs depuis plusieurs années, Caroline Mac Donald expose son travail la plupart du temps dans des galeries ou des musées institutionnels. Elle continue ses recherches sur les formes et les portraits, et elle a souhaité travailler autour du thème du Rouge, lorsqu’elle a pris connaissance du projet qui était le nôtre. Les huit visages proposés sont donc des créations récentes."

Vendredi 13 novembre se tiendra une conférence sur la notion d’Art Brut et Singulier, avec la participation d’Anne-Marie Dubois Commissaire de l’exposition et Conservatrice de la Collection Sainte-Anne et de Françoise Monnin, Rédactrice en chef du magazine Artension. Elle sera animée par le collectionneur Alexandre Donnat.

Exposition gratuite et ouverte au public jusqu' au 26 novembre 2015 
de 14h à 18h du lundi au samedi.
CCI Reims-Epernay 
Hôtel Ponsardin 30 rue Cérès 
51100 Reims

UN LIEN

L'ENTRETIEN RÉALISÉ PAR FLORENCE ANDOKA

CENTRE D’ÉTUDE ET DE L'EXPRESSION DE SAINTE ANNE

ALEXANDRE DONNAT SUR FACEBOOK

(cliquer sur les liens)

AUJOURD'HUI .....

OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015 (1)

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Que dire de cet OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015 ?

Un cru magnifique assurément !
Très différent des années précédentes et de l'intimité de l'Hôtel Le A avec ses chambres petites mais formant des univers bien définis et plein de charme ....
Cette année dans l'ancien Hôtel particulier du Duc de Morny, proche de l'Opéra Garnier, 1000 m2, deux étages avec parquets, miroirs, lustres de cristal et moulures pour accueillir 37 galeries internationales ( soit 13 galeries de plus que l'an dernier !) .
Une mise en valeur plus grande des œuvres, plus d 'espace, plus de recul pour regarder, voir, admirer.
J'ai aimé ce salon car j'y ai retrouvé avec bonheur les galeristes d'ici et d'ailleurs ( Antonia Jacchia et Enrico Guazzoni de la Maroncelli 12 rencontrés en Sicile, Pol Lemétais, François Vertadier, Fred Noiret  ), les amis -artistes (Les Staelens, Sylvain Corentin, Emilie Collet ...).
 Je me suis tout de suite sentie accueillie,  heureuse de voir, heureuse d'entendre: Jean Greset parler de Bernadette Touilleux,  Claire Corcia de Geneviève Seillé et de Sabine Darrigan, Béatrice Souliè de Terry Curling ou de Stéphanie Sautenet et Jean-David Mermod de Carlo Keshishian .La connaissance de la biographie de ces artistes est je trouve indispensable et c'est pour cela que chaque histoire de vie donne à voir sous un autre éclairage les œuvres présentées.
 Un journaliste a évoqué le côté "humain" de cette manifestation, il y a fort à voir, l'espace est gigantesque mais chaque oeuvre admirée reste UNE rencontre .
J'y ai revu les incontournables : Darger, Aloïse, Martin Ramirez, Scottie Wilson , George Widener, Carlo Zinelli, Madge Gill, Marcel Storr  mais aussi Paul Amar, François Monchâtre, Simone le Carré-Gallimard, Jean Tourlonias  ...
Dans de précédents articles j'ai évoqué mes découvertes 2015  : See George Poole chez Novak Art Projects, Geneviève Seillé chez Claire Corcia et England and Co, Bernadette Touilleux chez Jean Greset et MON coup de coeur 2014 Marcos Bontempo représenté cette année dans trois galeries (Sacred  Art Modern Masters, Carl Hammer Gallery, Ricco Maresca Gallery ).
Signalons aussi Guy Maraval, alias Popy chez Arts23, Charles "Cako" Boussion et Filder Agustin Pena à la Pop Galerie ...
Il y a aussi les "amis" Facebook et leur  travail somptueux , je pense à Angkasapura, Damian Michaels et Solange Knopf, les sculptures d'Emilie Collet découvertes cet été en Bretagne, les tentures d'Anaïs Eychenne vus au Musée des Arts Buissonniers, les aquarelles délavées de Franck K. Lundangi, un Raymond Reynaud rare et précieux, une superbe présentation des oeuvres d'Evelyne Postic à la Galerie Polysémie, des affiches de Guy Brunet à la Pop Galerie, un bel espace (mais pas d’œuvres à vendre) pour Shinichi Sawada chez Atsuko Barouh.

Foire de référence de l’art brut et outsider installée depuis 23 ans à New York, l’Outsider Art Fair, en est à sa 3éme édition parisienne. Le succés de cette édition fut immense, le public au rendez-vous .
«Il faut louer l’esprit d’ouverture de cette foire, qui apporte de l’air frais par rapport à notre conception trop française de l’art brut» a dit Laurent Danchin. 

LONGUE VIE A OUTSIDER ART FAIR PARIS ! 


*** ATSUKO BAROUH



 Shinichi Sawada

 *** CAVIN-MORRIS GALLERY 




 Solange Knopf

 Ghyslaine et Sylvain Staelens


 Sylvain Corentin


 *** GALERIE DU MARCHE



*** LA GALERIE TOXIC


Francis Marshall


 *** RIZOMI ART BRUT



 *** ANDREW EDLIN GALLERY



Darger



Marcel Storr 




 ***  GALERIE POLAD-HARDOUIN




 

Christine Sefolosha


 Andrew Gilbert

 *** PALLANT HOUSE GALLERY- OUTSIDE IN


 Manuel Bonifacio découvert l'an dernier ...

ICI

 *** GALERIE ISOLA -ART BRUT

 Kashinath Chawan

 
*** MARONCELLI 12




Pietro Ghizzardi

*** ARTS 23



 Tourlonias


 Monchâtre et sur le côté Popy


Vladimir



 *** MARIE FINAZ GALLERY 




 Marie-Rose Lortet

 *** GALERIE HERVE PERDRIOLLE



Vijay Mashe





LA LISTE DES GALERIES 2015 :
  • Arts 23, Pézanas, France
  • Les Arts Buissonniers, Saint-Sever-du- Moustier, France
  • Atsuko Barouh, Tokyo
  • Budapest Art Brut Galéria, Budapest
  • Cavin-Morris Gallery, New York
  • Galerie Claire Corcia, Paris
  • Creative Growth Art Center, Oakland, USA
  • Art Naïve Gallery, Moscow
  • Andrew Edlin Gallery, New York
  • England & Co., London
  • Galerie Espace Eqart Marciac, France
  • Galeria Estação, São Paulo
  • Fleisher/Ollman Gallery, Philadelphia
  • Garde Rail Gallery, Austin, USA
  • Galerie Grand’Rue, Poitiers, France
  • Galerie Jean Greset, Besançon, France
  • Halle Saint Pierre, Paris
  • Carl Hammer Gallery, Chicago
  • Hirschl + Adler Modern, New York
  • Galerie Isola, Frankfurt
  • Jackie Klempay Gallery, Brooklyn
  • Galerie du Marché, Lausanne
  • Maroncelli 12, Milan
  • Pallant House Gallery, Chichester, UK
  • Polad-Hardouin Art Contemporain, Paris
  • Galerie Polysémie, Marseille
  • La Pop Galerie Sète, France
  • Raw Vision, Watford, UK
  • Ricco/Maresca Gallery, New York
  • Rizomi Art Brut, Turin
  • La ‘S’ Grand Atelier, Vielsalm, Belgium
  • Sacred Art Modern Masters, Paris
  • Galerie Béatrice Soulié, Paris
  • Galerie Toxic, Luxembourg
  • Rob Tufnell, London


OUTSIDER ART FAIR PARIS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

UN LIEN

UN ARTICLE


( cliquer sur les liens )

Outsider Art Fair
Hôtel du Duc
22 rue de la Michodière, 75002 Paris
Entrée libre
C'était du jeudi 22 octobre 2015 au dimanche 25 17 heures

 Pour mémoire ....

OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015 (2)

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LONGUE VIE A OUTSIDER ART FAIR PARIS ! 

 




*** CLAIRE CORCIA 



 

 Ody Saban

Sylvia Katuszewski

*** LA GALERIE POLYSÉMIE


 Raymond Reynaud


Franck K. Lundangi
Martine Birobent


Philippe Azema

*** NICAISE 




















(André Robillard)


*** ART NAIVE GALLERY



 Louis Vuittonet

Laurence Bonnet


*** GALERIE BÉATRICE SOULIE



 Gérard Cambon


 Stéphanie Sautenet


*** LA POP GALERIE






 Guy Brunet

 Aldo Biascamano



 Danielle Jacqui


 Adam Nidzgorski

 ***GALERIE ESPACE EQART




 
Emilie Collet




Iman Sucahyo

*** GALERIE JEAN GRESET





 Francis Marshall

 François Burland


*** LES ARTS BUISSONNIERS


 François Monchâtre


Angkasapura


 Paul Amar



Chaix



LA LISTE DES GALERIES 2015 :
  • Arts 23, Pézanas, France
  • Les Arts Buissonniers, Saint-Sever-du- Moustier, France
  • Atsuko Barouh, Tokyo
  • Budapest Art Brut Galéria, Budapest
  • Cavin-Morris Gallery, New York
  • Galerie Claire Corcia, Paris
  • Creative Growth Art Center, Oakland, USA
  • Art Naïve Gallery, Moscow
  • Andrew Edlin Gallery, New York
  • England & Co., London
  • Galerie Espace Eqart Marciac, France
  • Galeria Estação, São Paulo
  • Fleisher/Ollman Gallery, Philadelphia
  • Garde Rail Gallery, Austin, USA
  • Galerie Grand’Rue, Poitiers, France
  • Galerie Jean Greset, Besançon, France
  • Halle Saint Pierre, Paris
  • Carl Hammer Gallery, Chicago
  • Hirschl + Adler Modern, New York
  • Galerie Isola, Frankfurt
  • Jackie Klempay Gallery, Brooklyn
  • Galerie du Marché, Lausanne
  • Maroncelli 12, Milan
  • Pallant House Gallery, Chichester, UK
  • Polad-Hardouin Art Contemporain, Paris
  • Galerie Polysémie, Marseille
  • La Pop Galerie Sète, France
  • Raw Vision, Watford, UK
  • Ricco/Maresca Gallery, New York
  • Rizomi Art Brut, Turin
  • La ‘S’ Grand Atelier, Vielsalm, Belgium
  • Sacred Art Modern Masters, Paris
  • Galerie Béatrice Soulié, Paris
  • Galerie Toxic, Luxembourg
  • Rob Tufnell, London


OUTSIDER ART FAIR PARIS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

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Outsider Art Fair
Hôtel du Duc
22 rue de la Michodière, 75002 Paris
Entrée libre
C'était du jeudi 22 octobre 2015 au dimanche 25 17 heures

Pour mémoire ....

LES DECOUVERTES DE OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015

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OUTSIDER ART FAIR 2015 
 .... ou le bonheur de nouvelles découvertes !

J'ai évoqué BERNADETTE TOUILLEUX, GENEVIÈVE SEILLE, SEE GEORGE POOLE ET MARCOS BONTEMPO (découvert l'an dernier mais très largement représenté 
cette année ) mais d'autres artistes ont attiré mon regard ...

*** TERRY  CURLING CHEZ BÉATRICE SOULIE





ICI


***CARLO  KESHISHIAN A LA GALERIE DU MARCHE


Ce dessin noirci de minuscules motifs en forme de lettres n'est autre que le journal intime de l'artiste, Carlo Keshishian, qui y raconte ses quatre derniers mois dans une écriture microscopique et quasiment illisible... Se regarde à la loupe .... Très très impressionnant !
ICI

*** POPY CHEZ ARTS 23

GUY MARAVAL ALIAS POPY




« Je sais pas ce que je fais là, un autre personnage, un petit bonhomme blanc, toujours un oiseau, un cœur partagé, avec un œil, un poisson, des fois je rajoute un personnage, cà dépend… , voilà un tableau. je crois aux âmes, et à la nature.ce petit homme les bras levés, c’est moi qui m’en vais dans mon univers!toujours le soleil, la lune, et surtout l’œil en haut, qui regarde vers l’ailleurs, de l’autre côtél’œuf c’est pas mal aussi! c’est le début, le mystère de la viequand je fais un tableau pour quelqu’un je mets ce que j’ai capté de sa personnalité, de son intérieur, ce n’est pas l’apparence qui compte »


UN TRÈS BEAU REPORTAGE

ICI


*** CHEZ CLAIRE CORCIA

SABINE DARRIGAN 






"Sabine Darrigan nous emporte vers un ailleurs fantasmé. A la rencontre de l’autre, ses sculptures incarnent la richesse, le raffinement et la complexité des cultures humaines. Empreintes de spiritualité, elles nous transportent aux confins du mystère et incitent à l’éveil de nos sens, troublés par tant de beauté. Car elle invente, à la croisée des chemins, entre Orient et Occident, Inde et Asie, des figures d’ailleurs rêvées, à l’aura solaire, opulentes et parées de somptueux atours glanés au gré de ses expéditions parisiennes, témoins de son raffinement extrême et de ses curiosités. Tissus rares, perles anciennes, métaux précieux, autant de matériaux riches ou modestes qui une fois assemblés par ces mains savantes subliment le réel et invitent au rêve… à la rencontre de la beauté d’autrui, de ces figures parées telles des divinités, des êtres vénérés… Convoquer ainsi le beau au cœur du réel, recréer la magie des mille et une nuits d’Orient, l’opulence des divinités indiennes empruntes de mysticisme…tel est le geste de l’artiste pour éveiller les consciences. Un appel à la conscience de la beauté de l’ailleurs et de l’autre, à la richesse de la rencontre des diversités culturelles et de leur légitimité. Au respect de la différence, à la rencontre des spiritualités."


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*** A LA POP GALERIE

FILDER AGUSTIN PENA




 


 CHARLES "CAKO" BOUSSION





"Charles « Cako » Boussion est né à Biarritz en 1925. A l'âge de cinq ans, ses parents le confient à son oncle et à sa tante qui habitent Montpellier et Palavas-les-flots. Il restera marqué par cette séparation. Après le lycée, il entreprend des études de commerce. Il se marie à Biarritz en 1946 et devient représentant en parfumerie, ce qui l'amènera à sillonner la France et la Corse. À la suite d'un accident du travail, il doit cesser son activité professionnelle alors qu'il n'a que cinquante ans. Pour l’aider à faire face à cette épreuve et à ne pas rester inactif, sa femme lui offre des couleurs et il commence à dessiner de manière spontanée mais aussi à écrire de la poésie. Cet autodidacte œuvre surtout la nuit. Il crée des ornements, des entrelacs, des décors foisonnants qui encadrent des personnages hiératiques, portraits de tsars et tsarines, de Christ byzantin et de beautés orientales. Son langage pictural s'inspire en effet des miniatures orientales, des icônes russes, de l'orfèvrerie mauresque et des enluminures irlandaises et il a parfois le sentiment que ses productions se sont composées en dehors de sa propre volonté. Charles Boussion réside aujourd'hui à Montpellier, continuant à œuvrer en harmonie avec les traditions anciennes qui le fascinent. Ses œuvres sont présentes dans la collection du Docteur Gavrilov (Russie) et dans la collection du Musée de la Création Franche."

ICI

*** CHEZ HIRSCHL ET ADLER MODERN 

UN ANONYME (THOMAS)







ICI

*** A LA MORAVCSIK FOUNDATION -BUDAPEST ART BRUT GALLERY

SZULTAN BOGDANDY




ICI

*** A LA ART NAIVE GALLERY DE MOSCOU 

 De belles découvertes dans cette galerie pour la première fois à OAF !


VASILY ROMANENKOV



Vladimir Sarafanov







 Eduard Emeliantsev






 TOUS LES ARTISTES DE LA GALLERY ICI


OUTSIDER ART FAIR ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

( cliquer sur tous les noms soulignés)



GERARD RONDEAU " J'AVAIS POSE LE MONDE SUR LA TABLE" AU CELLIER A REIMS

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" J'avais posé le monde sur la table "
l'exposition de Gérard Rondeau, photographe marnais, est visible jusqu'au 6 février au Cellier, à Reims. Cette exposition est une rétrospective de l'ensemble de son travail à travers le Monde.
Elle est comme un retour aux sources.

Né en 1953 à Châlons-sur-Marne, Gérard Rondeau vit sa vie comme un globe-trotter, passant d'un pays à l'autre et fixant le monde et le Monde sur sa pellicule en noir et blanc.
Grand portraitiste, travaillant régulièrement pendant 20 ans au journal Le Monde, il a réuni un nombre incroyable de clichés.
A Reims, il a choisi des moments forts comme le siège de la ville de Sarajevo par exemple ou encore des portraits d'anonymes de la région Champagne-Ardenne saisis dans les années 80.
Gérard Rondeau, continue à parcourir le Monde : des Galeries Nationales du Grand Palais à Paris à la National Gallery de Jakarta, du musée de l’Elysée à Lausanne au Martin-Gropius-Bau à Berlin, il expose partout.






 Une présentation de Yves Dogué :

" Le Cellier accueille l’un de ses enfants né à quelques kilomètres de là, à Châlons-en-Champagne. Pendant trois mois, le photographe (mais pas que…) Gérard Rondeau y expose sur les six cents mètres carrés occupés auparavant par de prestigieuses maisons de champagne (Mumm, Veuve Clicquot Ponsardin puis Jacquart). « Revisiter ses œuvres sur ses terres, c’est formidable », avoue l’artiste.
« Je suis entré avec humilité dans ce lieu », ajoute-t-il. Séduit par la succession de niches, par « l’enfilade principale avec cet escalier qui laisse deviner beaucoup de choses », Gérard Rondeau présentera deux cents de ses œuvres avec un fil conducteur aux accents de terroir même si et surtout il n’a pas voulu « dissocier la Champagne, la ville de Reims du reste du monde ». De paysages en portraits d’artistes prestigieux ou d’anonymes réalisés pour Le Monde, du Chemin des Dames et de ses fantômes au siège de Sarajevo, des musées rémois à Okinawa en passant par le Maroc, cette exposition monographique permettra à chacun « d’interpréter ce que je lui donne à voir ».
Voyageur dans un monde en noir et blanc – « à la lumière naturelle, sans retouche » -, Gérard Rondeau n’a qu’un regret – mais est-ce bien un regret -, celui de ne pas pouvoir faire tourner cette exposition qui est et restera unique. « Elle a été pensée, réalisée pour ce lieu ». Raison de plus pour ne pas passer à côté de cette vision personnelle, intime de voir et de faire voir la ville et la vie par Gérard Rondeau."






 

 






 



 « La photographie vécue comme témoignage et comme action.
Une œuvre de mémoire sur le vif, avec des monuments revisités, musées déménagés dans un grand courant d'air, statues promises à l'envol mais aussi villes et visages ruinés, lieux blessés, zones en souffrance. Gérard Rondeau est autant le reporter de ce qui dure que le portraitiste de l'éphémère. Il sait donner du temps au fugace ou dilapider les siècles, saisir des instants de pierre, sculpter des destinées. Avec lui, pas de décors et peu d'acteurs, même au théâtre. Il préfère les coulisses à la scène, les répétitions aux représentations, les chantiers aux inaugurations. Ses images refusent tout effet de masque : elles se veulent au-delà du constat, du côté d'une révélation simple qui mesure le poids des éléments et l'évidence des êtres. Son monde en noir et blanc est un prisme sans spectacle, enquête d'une lumière secrète, d'un effroi, d'une ancienne rumeur. »
 André Velter
















LE SITE DE GÉRARD RONDEAU 

 UN LIEN

LE LIEN VERS L'HEBDO DU VENDREDI

VERS FRANCE 3

( cliquer sur les liens)

« J’avais posé le monde sur la table »
 jusqu'au 6 février 2016 au Cellier, 
4 bis rue de Mars, Reims.
Entrée libre 
du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h. 


 © France 3 Champagne-Ardenne
 © France 3 Champagne-Ardenne

 Un livre "J’avais posé le monde sur la table"
de Gérard Rondeau (Editions des Equateurs)
accompagne l’exposition.



CAROLYN CARLSON VUE PAR PIERRE SHASMOUKINE ET THIERRY DELCOURT

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CAROLYN

Je suis là aujourd’hui pour vous parler de Carolyn Carlson.
Seuls quelques initiés connaissent la densité,
L’importance et l’éclectisme des créations de Carolyn.
Mais pas obligatoire d’être intime de Carolyn
Pour recevoir ses ondes de ferveur créatives et spirituelles.
Carolyn Carlson, universellement connue
Et reconnue comme danseuse chorégraphe.
Carolyn Carlson, moins connue par ses textes et dessins.
Ses textes : des poèmes, des haïkus longs,
des mots pour l’imagination …
Ses dessins : des calligraphies pures, délicates et inspirées …
Carolyn Carlson chorégraphies et danses :
Synergie des réflexions du jour et des rêves de la nuit.
Carolyn Carlson c’est tout ça,
création et encore création,
mais sans dispersion,
comme une flopée d’étoiles dans un poing fermé.
Et toutes ses créations sont liées : dessins, mouvements, poèmes,
Que Carolyn fait éclore pour se butiner et trouver là, ses souffles.
La pensée que l’on pourrait méconnaître ses chorégraphies
est inacceptable.
Ne passez pas à côté de ses textes et dessins.
Je lui ai encadrés et mis sur les murs de la galerie.
Cela m’a remis à ma juste place,
naturellement,
sans humiliation,
et c’est doux.

PIERRE SHASMOUKINE



                                    Carolyn Carlson dans Dialogue avec Rothko@L. Paillier


 A REIMS A LA VILLA DOUCE CE JEUDI 19 NOVEMBRE 2015, THIERRY DELCOURT 
PRÉSENTERA UN FILM PUIS UNE CONFÉRENCE SUR CAROLYN CARLSON





CAROLYN CARLSON DE L'INTIME A L'UNIVERSEL

Thierry Delcourt - éditions Actes Sud, 2 septembre 2015

"Il n’existait pas encore d’ouvrage autour de l'œuvre de Carolyn Carlson, mondialement reconnue à travers ses créations et son enseignement. Plus de cinquante ans de création ininterrompue et dans un mouvement permanent, son œuvre est prolifique, originale et diversifiée.
Danseuse, soliste, chorégraphe, poète, calligraphe, Carolyn Carlson a besoin de tous ces registres pour exprimer son bouillonnement créatif.
Les recherches de Thierry Delcourt sur le processus de création et la créativité l’ont conduit à faire le choix, en accord avec Carolyn Carlson, de réaliser une biographie thématique, un essai autour de son œuvre. Il lui a semblé très important, étant donné sa singularité dans l’univers de la danse, d'approcher les clés de sa création et les lignes de force qui se dégagent de ses productions, dont la plus importante est la notion de poésie visuelle. Ce choix explique la construction originale de l’ouvrage qui, tout en respectant une certaine chronologie et une volonté d’exhaustivité, s'appuie avant tout sur les thèmes de son existence et de sa créativité."







 



GORODKA ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

LE SITE DE PIERRE SHASMOUKINE

LE BLOG DE THIERRY DELCOURT


(cliquer sur les liens)


MICHEL POZZETTO AU MUSEE AUGUSTE CHABAUD DE GRAVESON

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A partir du 13 novembre et jusqu’au 17 janvier 2016, le sculpteur Michel Pozzetto rendra hommage à Auguste Chabaud au sein même de son musée à Graveson, avec un thème souvent évoqué par l’artiste, celui de la nativité.

Voici aujourd'hui sur les Grigris, et pour faire suite à mes différentes mises en ligne,  des photos et un texte de  Monique Laidi-Chabaud, petite-fille de l'artiste et directrice artistique du musée de région éponyme à Graveson.


 

 

 













" A partir du 13 novembre  et cela jusqu’au 17 janvier 2016, un sculpteur viendra cette année rendre hommage à Auguste Chabaud au sein même de son musée,  avec un thème  souvent évoqué par l’artiste, celui de la nativité.
 Michel Pozzetto, artiste singulier, domicilié au Paluds -de - Noves  n’est pas un sculpteur comme les autres. Sa passion est de redonner vie avec une profonde humilité,  à des  outils agricoles,  dénichés au hasard de ses ballades,  et révéler ainsi au public,  une œuvre riche en poésie,  avec un message empreint de bonté et de sagesse.
Le message d’un philosophe et d’un poète, celui d’un homme sincère dont l’œuvre est dénuée de tout intérêt lucratif. Il est habité par une véritable foi, une mystique de l’objet  abandonné,  qui donne à  son œuvre une forme de religiosité. Un homme fidèle à l’esprit des artistes du mouvement d’Art Brut, voué à œuvrer en dehors des normes esthétiques du moment, délibérément libre, empruntant sans cesse de nouveaux chemins, expérimentant la matière rouillée qu’il déniche dans la terre, ferrailles oubliées vouées à une mort certaine si le regard de l’artiste n’était pas là pour leur donner une nouvelle jeunesse. Il  les sublime à nouveau avec un peu d’argile et quelques bouts de chiffons, les anime d’un souffle nouveau, d’une renaissance libératoire, une résurrection, toujours fidèle à  la sobriété de leur patine originelle, support non colorée.
La crèche de Michel Pozzetto est loin d’être fidèle à la tradition, totalement exceptionnelle dans sa vision et sa conception. L’association de ses personnages, figures du monde ou totem,  d’inspiration tribale est dense.
Il n’oublie pas dans la représentation de cette nativité, les hommes de cœur qu’il admire, à la vocation humanitaire, fidèles à la parole du christ « tu aideras ton prochain ». Ainsi se profilent  la figure de l’abbé Pierre et  celle de sœur Emmanuelle,  présents tous deux dans le cortège pour célébrer la naissance de Jésus. Tout prés d’eux,  les apôtres en procession mystique ont trouvé également leur place, cheminant ainsi vers Nazareth en Galilée.
Michel Pozzetto s’autorise  ce qu’il veut, n’a aucune bride ni muselière,  vient heurter parfois notre sensibilité, nous percuter pour que le message empreint d’humanité et de vérité qui est le sien,  prenne toute sa dimension, celle avant tout d’un grand poète et d’un amoureux de la vie qui néanmoins, n’oublie pas de dénoncer, sans virulence aucune,  mais avec une grande lucidité,  les injustices de ce monde.
Il nous confie avec légèreté ces quelques mots :  « cette crèche a été réalisée afin que les hommes n’oublient pas que les outils qui leur ont permis de vivre peuvent avoir, eux aussi une place en ce grand jour de fête avec leurs habits et couleurs des champs ».
Auguste Chabaud qui se disait être resté « un éternel enfant » aurait probablement aimé regarder cette procession humble et poétique, empreinte de ruralité, avec ces hommes et femmes façonnées dans  l’esprit de notre terroir provençal, rencontre instinctive des matériaux, osmose entre fer et argile.  Une procession dénuée de tout artifice en vue de séduction, mais vraie et émouvante,  comme celle qu’il a exprimé avec ferveur  avec ses pinceaux  ou ses fusains,  sur son papier de boucherie, tout prés de l’église de Graveson.
Son œuvre « les provençales en méditation sur la colline » rejoindra dans une même mystique sur le chemin blanc de sa Provence,  les personnages animés de spiritualité de Michel Pozzetto,  en pèlerinage heureux en Galilée vers la grotte de Nazareth."



( Photos Agnés Pozzetto et Monique Chabaud)


Musée de Région Auguste Chabaud
Cours National 13690 Graveson en Provence
 04 90 90 53 02

DU 13 NOVEMBRE AU 17 JANVIER 2016



LE LIEN VERS LE MUSÉE AUGUSTE CHABAUD

MICHEL POZZETTO ET LES GRIGRIS DE SOPHIE


(cliquer sur les liens)

LA 3 W GALLERY A EXPOSE PATRICK BAILLET ET JACQUES-VICTOR ANDRE

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J'espère que vous avez été nombreux à découvrir la dernière exposition de PASCAL MIGNUCCIà la 3 W GALLERY  !
Un peintre  PATRICK BAILLET et un sculpteur JACQUES-VICTOR ANDRÉ dans une association remarquable .



PATRICK BAILLET







" C'est en fait dés que la première touche est posée, avec frénésie (comme une porte ouverte) que l'aventure commence" 
Patrick Baillet






" Patrick Baillet est né en 1950 près de Reims,
il vit et travaille à COURMAS dans la Marne.
“…C’est ainsi. L’œuvre de Patrick Baillet tire
son esthétique de ces semi-signes qui sont comme
des traces de femmes, des traces de contenant,
de contentement d’enceinte, d’enfantement.
D’enfantement de l’œuvre et d’enfantement du signe.
Dans les frasques mythologiques, thème repris au
quattrocento, le cygne pond des œufs d’où sortent
des enfants. Dans les fresques de Baillet, le regard
sur le signe renvoie à l’enfantement du symbole,
c’est-à-dire à l’enfantement de ce qui représente
autre chose que lui-même. Et que peut bien représenter
la représentation de la naissance de la représentation…
Sinon le tout début du mot : l’acte de peindre les
bas-fond de la sémantique pour de hauts reliefs
signifiants. Ses œuvres sont “sans nom”, puisque
“sans titre”, probablement pour cette raison.
Rien à lire, tout à dire. Tout à effacer – on verra
les larges aplats intemporels de leur couleur
si profonde – mais à tout montrer d’essentiel :
l’émergence du presque mot, presqu’audible des sens.”"
Charles TIJUS

 JACQUES-VICTOR ANDRÉ


 




 " Des rides, des sillons, des trous. Il sculpte en creux. Arbres, cavernes, portes. Les creux figurent l'ombre et le mouvement, failles dans la matière, tressaillements de lumière. Ils respirent, expirent l'ombre qui nous entoure, inséparable du vivant tel qu'il remue, s'étire, explose. Inspire l'ombre qui nous assaille, de l'intérieur, au moment du passage

Le sculpteur fraye des passages. le parcours le conduit d'abord à une grotte, niche en gestation, réminiscence d'une vie antérieure idéalisée, minéral en voie de métamorphose végétale, arbre-grotte, arbre-nuage. Puis la porte s'entrouve, en biais, monumentale, et sur elle repose l'équilibre de la figure. Lorsque le franchissement s'opère, la percée reste étroite, évidée dans les architectures abstraites, ou coulée s'immisçant entre les pans d'une falaise.

Tout passage est secret, bien sûr, et il raconte un rêve.""

Frédérique de Gravelaine

Et les œuvres mêlées .....







LE SITE DE LA GALERIE

DES PHOTOS DES OEUVRES DE JACQUES-VICTOR ANDRÉ


27 de la rue Henri IV
Reims 51100

 Mardi - Vendredi
14h00 - 19h00

Samedi
10h00 - 19h00 


Pascal Mignucci prépare sa nouvelle exposition ... des photographies cette fois !



Helmut NEWTON, Franck WORTH, Archives GLOBE

 

 

 




EXPOSITION / VENTE

VENTE AUX ENCHÈRES
Le dimanche 6 décembre 2015 Maison de ventes CHATIVESLE



ALAIN GENTY CERAMISTE DE TALENT

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Cet été dans le petit village de Saint Malo de Guersac, Laurence et Laurent Fallot ont proposé une magnifique exposition avec trois artistes de grand talent MARIE AUGER, EMILIE COLLET ET ALAIN GENTY.

Voici aujourd'hui sur Les Grigris quelques oeuvres d'ALAIN GENTY  .
Vous pourrez les acquérir pour vous faire plaisir ou pour faire plaisir .
Vous pouvez me contacter au 06 61 77 05 00 ou contacter Laurence au 06 18 97 13 63
Les oeuvres seront visibles à Saint Malo de Guersac jusqu'au 27 décembre !













« Je ne dors pas, j'imagine, je vois les pièces. Je crée dans ma tête »







Le  bestiaire imaginaire d'Alain Genty est fascinant . On sait l'importance thérapeutique de l'acte créateur chez cet artiste.
 " Réalistes et naïves, touchantes toujours, ces sculptures respirent le monde fantastique du douanier Rousseau, du facteur Cheval avec moins de soleil. Alain raconte sa vie à travers ses œuvres, Alain n'est pas un usurpateur de " l'Art Brut" . Il est l'Art Brut" a écrit son ami Thierry B.


L'EXPOSITION DE CET ÉTÉ


(cliquer sur le lien)


L'EXPO 18 AU HANG -ART DE SAFFRE

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Quelques coups de coeur ... et "un intrus" ... très surprenant pour cette nouvelle exposition
au HANG-ART de Saffré !

Dominique LEROY









 (photo Hang-Art)


 (photo Hang-Art)


Aniça MARINI ADANE





Bernard BRIANTAIS





Alexandre DABROWSKI








Odile FERRON-VERRON
 
 (photo Hang-Art)

 (photo Hang-Art)

(photo Hang-Art)



Tout renseignement sur le site : www.hang-art.fr
par mail : hang-art@orange.fr  ou téléphone : 02/40/77/22/10


 POUR TOUT SAVOIR SUR LES ARTISTES C'ESTICI


(cliquer sur les liens)




LES GRIGRIS DE SOPHIE VOIENT BLEU !

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1 PIERRE ALBASSER
3 REMI BLANCHARD
4 ODY SABAN
5 LES STAELENS
6 CHAGALL
9 ANGKASAPURA
10 ROGER LEMIERE VU PAR APOLLINE LEPETIT
11 PAUL AMAR VU PAR APOLLINE LEPETIT
12 GÉRARD NICOLET
13 LAURENCE BONNET
14 MARKO BRAJKOVIC
15 MARKO BRAJKOVIC
16 MAX WALTER SVANBERG
17 SIMONE LE MOIGNE - COLLECTION MICHEL LEROUX
18 NIKI FEIJEN
19 SAID OUARZAZ
20 YVONNE ROBERT
21 HÔTEL ATELIER SUL MARE  EN SICILE
22 GIACOMETTI
23 APOLLINE LEPETIT

LES COULEURS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

(cliquer sur le lien)



MON BLOG A 8 ANS AUJOURD'HUI

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MON BLOG A 8 ANS AUJOURD'HUI !





Une année s'est écoulée ....
Une riche mais douloureuse année . 
J'aimerais rendre hommage aux victimes de ce 13 novembre 2015 en vous présentant un triptyque réalisé par ma fille Apolline .

 



 Mais " L'ART EST LE BOUT DE LA NUIT", cette phrase de Jacques Baron qui apparait souvent sur mes Grigris me donne envie aujourd'hui de partager mes rencontres, mes visites, mes découvertes, mes voyages et mes coups de cœur .

Il vous faudra cliquer sur chaque nom pour en savoir un peu sur chacun.

LES RENCONTRES 

*DANIELLE JACQUI




* MICHEL POZZETTO




*LMG MA NEVROPLASTICIENNE PRÉFÉRÉE

... qui a brillamment soutenu et réussi sa thèse au mois d'octobre  





* JEAN-YVES JOUANNAIS

Une fois par mois à Reims pour notre plus grand bonheur




*GUSTAVE CAHOREAU

Merci Michel pour cette belle rencontre !





* HÉLÈNE ET SON JARDIN MAGNIFIQUE



* UN INOUBLIABLE COLLOQUE EN SICILE FIN MAI -DÉBUT JUIN



LES ARTISTES QUE J'AIME


 * APOLLINE LEPETIT




* VICTOR LEPETIT


* DAMIAN MICHAELS




* SOLANGE KNOPF 





 * RAYMOND LOEWENTHAL

 


* YVONNE ROBERT


(collection Michel Leroux)

 * FRÉDÉRIC VOISIN


 


 * ISABELLE COCHEREAU

 

*FRANÇOIS SCHMIDT


* JEAN LOUIS BESSEDE

 


*JOËL LORAND


 

* LES STAELENS



*MARGOT

 

*SERGE PAILLARD

 

* ANGKASAPURA



* MARIE-CHRISTINE BOURVEN

 

 

 LES EXPOSITIONS

* OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015 

 


* AU HANG ART A SAFFRE




* DANS LES RUES DE  BONIFACIO

 

* PIERRE AMOURETTE 




*YOUEN DURAND 




L'ART BRUT

* GUY BRUNET A L'HONNEUR PARTOUT


* FILIPPO BENTIVEGNA EN SICILE



* CHOMO.... 

Grâce à LAURENT DANCHIN la sauvegarde du site et une belle exposition à Tours
" Faites un rêve avec Chomo" !








 LES SIRÈNES


* GÉRARD SENDREY

 


Et un Ex Voto envoyé par Christine



LES CERFS

Merci à vous mes amis qui m'envoyez régulièrement vos trouvailles et qui savez que je 
collectionne LES CERFS, LES SIRÈNES ET LES DON QUICHOTTE !




DANS MA MAISON 





QUELQUES GRIGRIS ...
 









 DES BONHEURS MINUSCULES

* Chez JACQUELINE VIATOUR ... découverte sous un papier peint 



Entre CAROLINE DAYOT, Victor et moi .....


 * UNE ŒUVRE DE CHRISTINE MAGNE ... qui, sur facebook, relaie ses très nombreuses visites d'exposition et qui, comme moi, aime les rencontres .


 


* UNE TRÈS BELLE HISTOIRE DE VALISES


 


MON LIEU D'ART BRUT


 


Et mon Apolline qui m'accompagne dans mes périples et qui photographie avec passion  ....


LES PHRASES





" Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles, mais par manque d'émerveillement"
Gilbert Keith Chesterton




( A la Demeure du Chaos)


(Marie Morel bien sûr !)




( Et Catherine Ursin)



DES DÉCOUVERTES FACEBOOK

















Merci pour vos retours, vos encouragements si nombreux !

ET LONGUE VIE AUX GRIGRIS !


JEAN-LOUIS CERISIER ET BRUNO MONTPIED AU MANOIR DES RENAUDIERES A CARQUEFOU

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Voilà nous n'étions pas à Carquefou pour le vernissage et cette exposition je ne pensais pas avoir la chance de la voir.
Le Manoir des Renaudières accueille jusqu'au 13 décembre  deux artistes de talent : Jean-Louis Cerisier et Bruno Montpied.

Ces deux là se connaissent bien et avaient déjà exposé ensemble, grâce à Pascal Rigeade,  à Bègles en 2011 .




A Carquefou trois salles sont proposées aux visiteurs. Dans la première JEAN-LOUIS CERISIER avec des oeuvres choisies par Chantal Giteau avec pour thème "la maison", la seconde salle présente les oeuvres de BRUNO MONTPIED et enfin dans la dernière pièce les deux artistes cohabitent. Pour chacun une quarantaine d’œuvres réalisées avec des techniques mixtes (collages, encres, crayons de couleurs etc ....)

A DÉCOUVRIR SANS HÉSITATION !

 

 

 JEAN-LOUIS CERISIER 

"Jean-Louis Cerisier puise son inspiration chez les Primitifs italiens, les Surréalistes et les Maîtres de l’Art naïf. Il réalise tout d’abord, au stylo, à la plume et à la gouache, des dessins fantastiques qui, bien que s’appuyant sur les thèmes traditionnels, bouleversent les conventions plastiques. Puis, ses créations se font ensuite plus narratrices mettant en scène des personnages dans des intérieurs ou des cadres urbains. Depuis les années 2000, il s’intéresse plus particulièrement aux collages, surlignages de photographies et aux assemblages de matériaux de récupération. S’interrogeant sans cesse sur le rapport de l’art à la réalité, l’artiste travaille avec obsession les notions de cadrage, de compartimentage, d’ouverture s’ouvrant sur l’infini."

 


 

 


Les Oeuvres de Jean-Louis Cerisier présentées par Françoise Limouzy

"Amusons-nous à dessiner une maison, celle dont nous rêvons, celle que nous cherchons. Comment serait-elle ? La mienne,  je l’imagine  extensible, lumineuse, ouverte sur un jardin.

 Jean-Louis Cerisier, lui, en a plusieurs, différentes et toutes  facétieuses. Maçonnées au stylo à bille,  peintes aux couleurs franches de la gouache, étayées par des collages de papier, charpentées par ses émotions  tristes, tourmentées ou cocasses. Leurs fenêtres-yeux et leurs portes-bouches, souvent fermées parfois murées,  laissent imaginer des faces de carnaval ou de théâtre ; leurs façades m’évoquent des visages masqués qui me rappellent la série récente sur les Masques. Masques,  posés sur des vies cachées que le peintre protège, retient, regrette peut-être. Expressives  demeures, éclairées  par des lumières  dorées ;  poétiques et attendrissantes demeures, immobiles, dans le mouvement du monde qui les contient.

Nous les reconnaissons toutes, ces bâtisses dessinées car elles abritent  nos mémoires sensorielles tout comme elles nous reconnaissent, elles, passants attentifs, touchés au cœur.  Phare, tour, bicoque, chaumière ou manoir, maisons, jaune, bleue, orange, rouge,  elles sont, ces dernières années,  un arc en ciel dans l’oeuvre du peintre. 

Chantal Giteau a choisi de montrer à Carquefou, parmi le foisonnement des travaux de Cerisier, des réalisations  qui me paraissent plus naïves que singulières, dans le sens où elles sont des représentations de sa vision du monde plus qu’une introspection. Dans les personnages féminins en représentation dans des théâtres (cantatrice, diva, actrice) il retrouve ses sujets de prédilection : mise en situation, mise en narration, mise en scène.

Jean-Louis Cerisier nous raconte des histoires  et nous entraîne dans son univers onirique avec une jubilation enfantine. Comment ne pas s’arrêter un moment de respirer devant sa peinture,  l’accompagner dans une suspension du temps, rester en équilibre sur le fil de la contemplation, se laisser séduire par son langage pictural  à la fois original, généreux et rare ?"



 

 

 

 

 

 

 






BRUNO MONTPIED  

"Bruno Montpied est écrivain, chercheur et lui-même autodidacte. L’artiste travaille à la sauvegarde et à l’archivage de la mémoire des créateurs populaires (...). Sa rencontre avec l’art brut, au début des années 80, lui permet de découvrir l’art naïf et l’art populaire rural, domaines que le surréalisme a toujours regardés avec bienveillance. Séduit par l’idée d’une création qui n’a besoin d’aucune hiérarchie pour pouvoir éclore ici ou là, ni d’aucune médiation, il se met à rechercher des créateurs populaires contemporains, ce qui l’encourage en retour vis-à-vis de sa propre création (..)
Le dessin, les graphismes dominent son travail. Les tracés au stylo du début jusque vers le milieu des années 90 ont laissé place peu à peu à l’utilisation des rapidographes et des marqueurs en tous genres. Les techniques sont bricolées de façon intuitive. Il est resté fidèle au dessin automatique de type surréaliste, pratiquant même un sur-automatisme du dessin (il n’y a jamais d’esquisse ou de dessin préconçu) jusqu’à la mise en couleur elle-même automatique, c’est-à-dire intuitive(...) Le but recherché est toujours la surprise. Cette activité graphique est conçue comme un jeu de patience pourtant sérieux grâce auquel l’auteur part en voyage à la découverte de ses propres secrets, ou de ceux qu’ils s’inventent."

 

 

 


 

 



"Je cherche longtemps les titres, car il m’en faut à tout prix. Ils doivent être, pour les meilleurs d’entre eux, des titres qui renforcent le côté ambivalent de l’image, projetant l’imagination du contemplateur vers des pistes oniriques fécondes où ses interprétations et celles qu’instillent mes titres se croisent, se décroisent et cheminent finalement de concert. Je n’ai pas de « sujets » préexistants. Vu ma façon de travailler. Il y a des thèmes qui reviennent, quand je regarde mes titres, je m’en rends compte. Voici quelques-uns que j’ai relevés dans le catalogue que je tiens d’après mes travaux : l’univers du Merveilleux : les sirènes, les fées, les petits êtres, les géants, les ogresses, les références aux contes. La Nuit, la Mort, les fantômes, les spectres, le Cirque, les clowns, les bouffons, les cochons, les grottes, l’Enfer, le Diable, la Femme, les sorcières, des personnages divers, les créatures, la magie et les magiciens (les magiciennes aussi), les bêtes, la forêt."
A Carquefou vous pourrez voir " La démarche comme une frégate, Voici la belle emportée", " Ile dans l'Océan obscur", " Le Flâneur poétique", " Le Chamane entre  en transe par le charleston", "Bande toi les yeux pour mieux voir", " De cape et de plume" .......






Manoir des Renaudières 
Espace d'exposition - Les Renaudières - Carquefou.
(Suivre "La Fleuriaye" puis "Les Renaudières")


Visite accompagnée le dimanche 6 décembre à 16h30.

Exposition ouverte jusqu' au 13 décembre

Les mercredis, samedis et dimanche de 14h à 18h ou sur RDV.
Entrée libre.



JEAN-LOUIS CERISIER

BRUNO MONTPIED SUR WIKIPEDIA


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Un grand merci à Carole pour son accueil


C2015 EXPOSITION DE STREET ART A LA MAISON RUINART

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Cette exposition inédite a été créée à l'occasion de la parution de la première grande monographie sur le travail de l'artiste C215.

L'artiste a imaginé pour cette exposition 17 œuvres originales sur des panneaux de bois anciens, d'un format d'environ 45 x 65 cm ainsi qu'une installation surprise. Ces œuvres reprennent les entrées thématiques de la monographie : "Amoureux", "Chats", "Cinéma", "Douce France", etc. 

Elle existe grâce au partenariat entre la mairie de Reims, le domaine des Crayères, la maison Ruinart et les éditions Albin Michel et c'est dans la superbe Maison Ruinart qu'elle se tient jusqu'au 5 décembre .

J'aime les décalages et cette exposition en est l'expression même !
Après l'Art Brut à l’Hôtel Ponsardin de Reims voici du street art dans une célébrissime
maison de champagne !!!




 











" Christian Guémy, alias C215, est un artiste urbain, pochoiriste français talentueux de 42 ans qui expose des œuvres inédites à Reims, chez Ruinart, du 24 novembre au 5 décembre 2015. Cette exposition inédite a été créée à l’occasion de la parution de la première grande monographie sur le travail de l’artiste : « C215 la monographie », aux éditions Albin Michel, un livre objet spectaculaire peint sur tranche, sérigraphié et incluant un pochoir détachable.

Pour cette exposition portée par le philosophe Gérard Lemarié et organisée en partenariat entre la ville de Reims, le Jardin des Arts – Domaine Les Crayères, la maison Ruinart et les éditions Albin Michel, C215 présente des œuvres originales, spécialement crées pour l’occasion qui reprennent les entrées thématiques de la monographie : « Amoureux », « Chats », « Cinéma », « Douce France », et d’autres thèmes encore. Mais ce n’est pas tout ! A lieu d’exception, installation unique : C215 a également travaillé sur une installation originale. A découvrir !

« L’art de C215 est de capter la lumière, la profondeur et l’humanité. C’est très difficile à réaliser au pochoir ? son médium de prédilection ? et rarement réussi. Cette technique a tendance en effet à aplatir les images et à les rendre statiques. Au contraire, C215 a développé un style d’illustration et de découpe qui révèle la personnalité profonde de ses sujets, leur apportant un éclairage impressionniste. Bien que sa technique soit méticuleuse, dans le sens le plus raffiné du terme, l’art de C215 transcende la forme pure et semble toucher l’essence même de l’âme humaine. C’est toujours un grand bonheur pour moi de croiser les œuvres de C215 dans la rue. »
a écrit sur lui  Shepard Fairey akaObey.





Cette monographie intitulée C215 la monographie, aux éditions Albin Michel, est un livre objet spectaculaire peint sur tranche, sérigraphié et incluant un pochoir détachable.
Reliure à la bodonienne avec tranches teintées au pantone bleu. Plus de 500 photographies inédites En vente au musée des beaux-arts, notamment.


Jusqu' au 5 décembre 2015
 
Entrée gratuite tous les jours de 14h à 18h.
Maison Ruinart
4 rue des Crayères
51100 REIMS. 

 

 LE SITE DE C215

 DES VIDÉOS


(cliquer sur les liens)

Cette exposition représente pour la ville de Reims un premier pas significatif vers le street art.
 Les élus rémois souhaitent en effet développer cette tendance et des expositions sur cette thématique devraient se dérouler régulièrement au Cellier.
Ajoutons que Christophe François Lehalle  dans le cadre d'une manifestation "ART IN REIMS"
proposera en mai et juin sur différents lieux de la ville une vaste exposition de street art .

QU'ON SE LE DISE REIMS BOUGE DANS TOUS LES SENS ! 


PIERRE ROSIN , IL FAUDRA DU TEMPS POUR QUE LES MOTS

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Pierre Rosin, Il faudra du temps pour que le mots / Ci vorrà del tempo affinché le parole




Il faudra du temps pour que les mots
Par delà la douleur
Raclent le fond de qui nous sommes
Tout est allé si vite
Nous ne parlons plus la langue de nos grands-parents
La modernité dans sa marche impérieuse
Nous laisse emplis de la douce nostalgie
Des parfums de l’enfance déjà désuète
L’autre
Dans l’humiliation et la toute puissance
Dans sa haine de la vie
Nous tend un miroir
Aspergé  de sang
A l’envers si semblable
Si différent
Nous avons peur
Et du temps nous n’en avons pas
Pierre Rosin, da Jardin doux et amer



Ci vorrà del tempo affinché le parole
Al di là del dolore
Raschino il fondo di quelli che siamo
Tutto è andato così in fretta
Non parliamo più la lingua dei nostri padri
La modernità nella sua marcia imperiosa
Ci lascia pieni della dolce nostalgia
Dei profumi dell’infanzia già desueta
L’altro
Nell’umiliazione e l’onnipotenza
Nel suo odio della vita
Ci tende un specchio
Striato di sangue
Simile inverso
Così differente
Abbiamo paura
E di tempo non ne abbiamo

Traduzione di Chiara De Luca




 Pierre Rosin est né en Lorraine, pas si longtemps après la guerre, fils d’émigrés italiens.Il est peintre à l’huile et en images numériques, illustrateur, poète. Il a illustré les gens polis ne font pas la guerre à autrui de Jacques Thomassaint paru chez SocFoc en 2014 ainsi que Sacrés de Jean-Claude Touzeil paru aux éditions la Lune Bleue en 2015.



 LE LIEN


 LE SITE DE L'ARTISTE


 (cliquer sur les liens )

D'autres œuvres de l'artiste 





















Pour Claudine et Benoit avec toute mon amitié

POURQUOI J'AIME PALERME

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MAI 2015....

Pour Virginia ....
Pour Jean-Michel et Pierre



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